Quand l’islam radical et certaines associations soi-disant anti-racistes utilisent toutes les failles de la Justice française et l’idéologie progressiste de certains juges, ça donne un véritable djihad judiciaire.
Eric Zemmour en a été plusieurs fois la victime, encore tout récemment avec sa condamnation pour avoir reproché aux parents d’une jeune noire de ne pas lui avoir donné un prénom français et de l’avoir prénommée Hapsatou.
Une telle décision de justice juge plus le côté non politiquement correct du propos que son viol d’une quelconque loi !
Encore plus récemment, c’est Michel Houellebecq qui a fait l’objet d’une plainte du recteur de la mosquée de Paris. Valeurs actuelles vient de publier tout un dossier sur le djihad judiciaire.
Je me propose d’en relayer des éléments en deux parties :
- L’affaire Houellebecq
- Les autres victimes du djihad judiciaire.
Chronique sans fin du djihad judiciaire
Partie 1 : l’affaire Houellebecq
La menace de procès contre Michel Houellebecq est la dernière manifestation d’un harcèlement judiciaire par des organisations musulmanes et des associations antiracistes pour réduire au silence ceux qui voudraient critiquer l’islam. Récit d’une vaste entreprise d’intimidation qui ne connaît pas la crise.
Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, a-t-il lu l’entretien fleuve que Michel Houellebecq a accordé à Michel Onfray ? Ou s’est-il contenté, comme nombre de ses coreligionnaires, qui allaient bientôt comme lui porter plainte contre l’auteur de
Soumission, de lire le Monde ? Dans son édition datée du 16 décembre, le quotidien du soir s’inquiète de « la radicalisation à l’extrême droite d’un écrivain à succès. » Ce qui est certain, c’est que les citations choisies suffisent à donner l’alerte à ceux qui n’auraient pas
encore ouvert le hors-série de la revue Front populaire.
Michel Houellebecq dérive, c’est acquis. Pire, il dérape. Le cachet du Monde fait foi.
On ne doit jamais se mutiner en dehors des plates-bandes d’Esprit, de Libération, des Inrockuptibles et du Monde,
observait le regretté Philippe Muray. C’est là que s’établissent les interdits, que se mettent à jour les fiches de police et que l’on répertorie les dérapages. Et d’ajouter :
Ils ne risquent pas de déraper, eux, ils sont le verglas.
Il ne croyait pas si bien dire : le 28 décembre, la Grande Mosquée de Paris annonce qu’elle poursuit en justice Michel Houellebecq pour incitation à la haine contre les musulmans. En cause, deux déclarations, tronquées à dessein :
Ce que l’on peut déjà constater, c’est que les gens s’arment. Ils se procurent des fusils, prennent des cours dans les stands de tir. Et ce ne sont pas des têtes brûlées. Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par les musulmans, bref des Bataclan à l’envers.
Ou encore : Je crois que le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent !
C’est compter sans la médiation de Haim Korsia, le grand rabbin de France, qui plaide pour que les deux hommes se rencontrent. Le 5 janvier au matin, une rencontre a lieu. Michel Houellebecq admet que les paragraphes concernés sont ambigus. L’écrivain, qui ne cache pas qu’il privilégie l’écrit à la forme orale de l’entretien qu’il a donné à Michel Onfray, s’engage à les expliciter pour ne pas heurter davantage les musulmans qui auraient pu être blessés par ses propos. Après avoir pris connaissance des modifications apportées par l’écrivain, Chems-Eddine Hafiz suspend sa plainte. Mais l’affaire Houellebecq n’est pas close. L’Union des mosquées de France (UMF), elle, n’entend pas faire machine arrière. Non content d’attaquer Michel Houellebecq et Michel Onfray, Mohammed Moussaoui, qui est le président de l’UMF et ex-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), compte bien poursuivre pour diffamation Jean-Claude Dassier, chroniqueur sur CNews, après que l’ancien président de l’OM a affirmé, lors d’un débat sur la délinquance juvénile, que « les musulmans, ils s’en foutent de la République, ils ne savent pas même ce que ce le mot veut dire ».
Enseignant et chercheur, Mohamed Louizi, qui a l’habitude d’être harcelé judiciairement depuis qu’il a quitté l’organisation des Frères musulmans, ne s’y trompe pas. Dans une série de tweets, il interpelle Najwa El Haïté, l’avocate de l’UMF :
En 2020, vous avez pris l’engagement de défendre la liberté d’expression pour « battre l’obscurantisme ». Presque huit ans, jour pour jour, après l’attentat de Charlie Hebdo, vous vous apprêtez hélas à faire cause commune avec des islamistes contre Houellebecq.
Et de poursuivre:
Toujours en 2020, vous avez déclaré que le véritable problème, c’est l’islam politique et vous avez eu raison de le dire avec vos mots. Que s’est-il passé pour que vous soyez désormais à l’insu de votre plein gré au service de l’agenda du jihad judiciaire ? Moi, pas comprendre.
Le djihad judiciaire. L’expression est lâchée …
Suite du dossier de Valeurs actuelles dans un prochain article.
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2 Réponses à “Le djihad judiciaire pourrit la vie de nos intellectuels !”
de reculade en reculade voilà o nous en sommes …
Le djihad judiciaire pourrit la vie de nos intellectuels !
Surtout quand la pseudo justice devient collabo !