Le drôle d’immigré d’Emmanuel Macron !

Publié par le 5 Sep, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le drôle d’immigré d’Emmanuel Macron !

L’argument trompeur de la gauche immigrationniste est de prétendre que la France a toujours été une terre d’immigration et que ça n’a jamais posé de problèmes !

Et c’est avec une grande malhonnêteté intellectuelle qu’elle en déduit qu’elle ne voit pas pourquoi l’immigration actuelle poserait un problème.

Il est évidemment aberrant de comparer les immigrants italiens, espagnols et polonais de l’après guerre avec les migrants d’aujourd’hui, venant du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne.

Seuls la gauche et les progressistes ne voient pas la différence notamment sur les plans culturel et surtout religieux.

A l’occasion d’une cérémonie pour le 150 ème anniversaire de la III ème République, Emmanuel Macron est tombé dans ce travers, en prenant l’exemple de Gambetta, comme l’analyse cet article paru sur Breizh-info.com :

Illustration : Monument à la République, Paris, bronze de Léopold Morice, photo Roi Boshi via Wikimedia

Gambetta n’est pas le personnage qu’a voulu en faire Emmanuel Macron

Tout à son désir d’afficher son amour pour l’immigration, Emmanuel Macron a organisé au Panthéon ce 4 septembre une cérémonie mélangeant la carpe et le lapin : 150ème anniversaire de la Troisième République et naturalisation d’immigrés. Histoire d’affirmer que l’immigration, c’est la République, ou vice versa. Dans son enthousiasme dévot, s’adressant à une poignée de nouveaux naturalisés, il a célébré Léon Gambetta, qui « était comme vous un fils d’immigré, récent naturalisé, français de sang mêlé ».

Ce « fils d’immigré » qui, en 1870, a proclamé la République avec l’accent gascon, était natif de Cahors. Il était étranger parce que son père était un « étranger de papier » : la France d’alors appliquait un droit du sang. Dans sa propre logique de partisan du droit du sol, Emmanuel Macron devrait considérer Gambetta comme un Français de naissance.

Le grand-père de Léon Gambetta, Jean-Baptiste, arrive en France dès 1810, vingt-huit ans avant la naissance de son illustre petit-fils. Il est originaire de Ligurie. Cette région qui s’étend autour de Gènes est alors française, depuis 1805. Jean-Baptiste y garde une résidence familiale, puisque c’est là que naît son fils Joseph-Nicolas en 1814. À cette date, la Ligurie n’est plus française ; elle jouit d’une indépendance éphémère et sera bientôt intégrée au royaume de Sardaigne. Jean-Baptiste Gambetta choisit la France : il s’installe comme épicier à Cahors en 1816.

Quatre Bretons autour de Gambetta

Une vingtaine d’années plus tard, Joseph-Nicolas Gambetta reprend l’épicerie paternelle avec son frère Michel. Puis il crée son propre établissement, vite prospère, le Bazar génois, toujours à Cahors. Il vient alors d’épouser Marie-Madeleine-Orasie Massabie, originaire du Quercy. En 1838, ils ont un fils : Léon-Michel Gambetta.. Celui-ci reçoit une éducation entièrement française. Sa naturalisation en 1859 est une simple formalité.

Par ailleurs, s’il joue un rôle éminent au Quatre Septembre, en pleine déroute militaire, alors que la révolte populaire gronde, Léon Gambetta n’est que l’un des membres d’un gouvernement de défense nationale très bleu-blanc-rouge. Celui-ci comprend pas moins de quatre Bretons : le général Trochu, qui en est le président, Jules Simon, le général Le Flô et Alexandre Glais-Bizoin.

Qui veut faire l’ange fait la bête. En évoquant avec gourmandise le « sang mêlé » de Gambetta, Emmanuel Macron souligne surtout que le personnage qu’il érige en exemple n’est « étranger » qu’à dose homéopathique et n’illustre aucune vertu propre à l’immigration.

E.F. pour Breizh-info.

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