Le gouvernement des riches …

Publié par le 10 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Le gouvernement des riches …

Emmanuel Macron est embourbé dans le projet de budget avec cet abcès de l’ISF qui s’infecte tous les jours un peu plus.

Plus personne ne parle des doutes sur Muriel Pénicaud. Probable qu’on lui laisse terminer sa loi travail …

Et maintenant, c’est Florence Parly qui fait parler d’elle à propos de ses émoluments lors de son ancien job à la SNCF …

C’est Marianne, dans cet article, qui a levé un lièvre qui va de nouveau alimenter le soupçon qu’on a un gouvernement pour les riches, composés … de riches !

Je reprends ci-dessous quelques éléments de l’article de Marianne :

 

La SNCF se porte-t-elle bien ?

La dette de la SNCF s’élève aujourd’hui à 42 milliards d’euros… et pourrait atteindre les 63 milliards en 2026.

La SNCF paye-t-elle grassement ses employés ?

Il faudrait demander à Philippe Martinez ce qu’il pense du salaire des cheminots …

En tout cas, le déficit monstre de la SNCF ne l’empêche pas de payer grassement ses cadres dirigeants. Sur les six premiers mois de 2017, la discrète ministre des Armées, Florence Parly, a en effet reçu pas moins de 52.569 euros net mensuels (35 smics) comme directrice générale chargée de SNCF Voyageurs.

Et ce n’est pas tout !

En 2016, elle reçut de l’entreprise publique 365 961 euros (30 946 euros mensuels) auxquels il faut ajouter quelques jetons de présence dans de multiples conseils d’administration (Ingenico, Altran, Zodiac Aerospace ou BPI France) pour un total de … 139 119 euros sans compter des dividendes !

En 2016, la rémunération totale de Florence Parly a largement dépassé la limite réglementaire pour les dirigeants d’entreprises publiques. Depuis un décret passé par la majorité socialiste en juillet 2012, les salaires des dirigeants d’entreprises publiques sont en effet plafonnés. Ils ne peuvent pas gagner plus de 450 000 euros brut par an, soit à peu près 370 000 euros net, pour limiter les écarts salariaux dans ces entreprises de un à vingt maximum. Mais cette limite ne prend pas en compte les jetons de présence dans les conseils d’administration, qui arrondissent les fins de mois de la haut-fonctionnaire à hauteur de 11.000 euros par mois environ.

Pourtant cette femme a « un lourd passé socialiste » 

  • Conseillère technique de Paul Quilès (1991),
  • Conseillère pour les affaires budgétaires dans le cabinet de Lionel Jospin (1997),
  • Secrétaire d’état au Budget auprès le Laurent Fabius (2000),
  • Candidate malheureuse aux législatives de 2002 sous les couleurs du PS,
  • Vice-présidente (PS) du Conseil Régional de Bourgogne (2004-2006),
  • Adhérente de Gauche Avenir fondé par Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann,

Comment peut-on être à ce point de gauche et accepter une rémunération égale à 35 fois le SMIC dans une entreprise dramatiquement en déficit ?

Comme dirait Luccini :

« j’aimerais bien être de gauche mais ça demande
tellement de qualités humaines, tellement d’abnégation ! 
 »

Allez, c’est décidé, je vote Mélenchon la fois prochaine !

Lui seul pourra nettoyer les écuries d’Augias de cette caste dirigeante qui se co-opte dans les conseils d’administration et noyaute la haute administration, les entreprises publiques et les cabinets ministériels !

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