TF1, France TV, France Radio, Le Monde, Libération, 20 minutes: quand la presse de grand chemin s’engage à militer aux côtés d’associations LGBT, et répond sciemment à leurs exigences.
Je relaye ce matin, un article paru dans le dernier numéro de l’Incorrect, un article qui pointe l’asservissement de la presse française au terrorisme intellectuel pratiqué par le lobby gay qui va jusqu’au noyautage de certains journaux.
En voici quelques extraits :
La presse aux ordres des LGBT ?
En 2012, en plein débat sur la loi sur le mariage dit pour tous, l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi-e-s, trans et intersexes (AJL) voit le jour dans le but d’augmenter la représentation de la communauté LGBT dans les médias. Elle publie une charte d’éthique : « Les médias contre l’homophobie », qui sera signée par une cinquantaine de rédactions en tout, dont Le Monde, L’Equipe, Libération, Psychologies, Alternatives Economiques, Ouï FM, Les Inrockuptibles, Radio FG, Brain Magazine … La charte contient cinq principes contre l’homophobie. Afin de « respecter l’ensemble du public » les signataires s’engagent à « prendre en considération les remarques des associations LGBT si elles estiment un contenu problématique ».
L’Association distribue une liste de ce qu’elle présente comme des « conseils » aux médias : ce kit pour « informer sans discriminer », constitué de huit rubriques parmi lesquelles « choisir les bons mots » et « en finir avec l’invisibilité des lesbiennes ». Cette guerre du langage passe par des éléments précis tels que proscrire les clichés du monde du journalisme comme le terme « mariage gay ». Il faudrait de plus bannir l’utilisation du terme « lobby gay », qui serait un fantasme des opposants LGBT : « Il convient donc de parler tout simplement d’associations LGBT ou d’associations de défense des droits des personnes homosexuelles », des termes qui nieraient toute forme de communautarisme. Même règle pour la théorie du genre qui s’apparente pour eux à un mythe : « Tout comme les licornes, cette fameuse théorie n’existe pas », explique l’AJL avant d’ajouter que ce terme laisserait à penser que l’on se fonde sur de simples croyances et non sur des faits scientifiques …
Le doigt sur la couture du pantalon
Le travail des journalistes est désormais régi par une liste de consignes et d’abus de langage à éviter. Un exemple parmi d’autres de l’influence de cette charte et des conséquences qui en découlent : Médiapart, signataire, dénonce dans une publication du 2 février 2020 des propos proférés dans Le Masque et la Plume sur France Inter. Le média dresse une longue liste de termes jugés sexistes, homophobes, et qui n’aident pas à l’évolution des mentalités. L’émission est, selon eux « déconnectée des avancées du XXI ème siècle en ce qui concerne le respect des femmes, des personnes LGBT et racisées ».
Le moins que l’on puisse dire est que ces directives ne sont guère subliminales, poussant les journalistes vers le militantisme pour s’opposer notamment à La Manif pour tous : « Manif pour tous: journalistes, faisons notre boulot ! » écrivait Clémence Allezard dans une tribune en 2018 (co-présidente de l’AJL depuis 2018 et journaliste à France Culture où elle réalise plusieurs reportages et enquêtes sur le thème du genre). Dans des communiqués de presse, l’AJL dénonce une trop grande médiatisation de la Manif pour tous : « De nombreuses émissions les invitent ou les citent en titres de leurs articles pour faire de l’audience. C’est irresponsable », explique Alice Coffin, ex-journaliste à 20 minutes, lesbienne militante et également professeur à l’Institut Catholique de Paris depuis 2012, sur le site de l’AJL.
Censure et débats inégaux
Par exemple, en 2018, la série Un si grand soleil, diffusée du lundi au vendredi depuis 2018 par France 2, critique sans se cacher La Manif pour tous : les personnages parlent d’un homme proche du mouvement Sens Commun, un mouvement « genre Manif pour tous … enfin manif contre tous », lui attribuant le « profil du catho tradi » et concluant : « Il est contre l’homosexualité alors ». Chaîne de service public, France 2 n’est qu’un exemple parmi d’autres de la propagande LGBT.
Le travail des journalistes est désormais régi par une liste de consignes et d’abus de langage à éviter.
La surreprésentation de la communauté LGBT dans la presse est patente. 20 minutes en est un excellent exemple. Alors que l’ancien directeur de la publication affirmait en 2007 que sa ligne éditoriale était évidemment impartiale : « Nous faisons du « hard news » c’est-à-dire des faits sans commentaires, avec une information brute, des chiffres, des faits et un visuel. Nous ne prenons pas position politiquement, nous laissons le lecteur se forger son opinion à partir des faits ». Cependant, une multitude de rédacteurs et journalistes pro LGBT en son sein ne dissimulent pas leurs opinions :
– comme le journaliste militant Nils Wicke,
– Ou Ingrid Therwath, rédactrice et reportrice pour 20 minutes, mais aussi porte-parole de l’AJL,
– Ou Clément Giuliano qui est le co-fondateur et chef du service Actualités,
– Ou encore Rachel Garrat-Valcarcel qui s’occupant de la correspondance presse de l’AJL, en est aussi devenue la coprésidente, tout en étant rédactrice-reportrice à 20 Minutes,
– Viennent aussi Alice Coffin qui a participé, à la création du kit de l’AJL avec l’aide de Fabien Randanne et Joel Métreau, tous deux journalistes dans le même média.
La liste est longue. L’AJL et 20 minutes sont intimement liés, l’un faisant la pub de l’autre. Le média gratuit et ouvert à tous, est en somme une véritable chaîne de diffusion LGBT.
Fiamine Fernandès pour l’Incorrect.
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