L’Obamagate sera t-il aussi grave que le Watergate ?
Certains d’entre vous ne voit peut-être pas ce qu’est l’Obamagate ? C’est bien normal car la presse française, unie comme jamais, minimise cette affaire. Il s’agit d’un mémo écrit par les députés républicains du Congrès qui expose comment Clinton, Obama et le Parti démocrate ont fait mettre sur écoute la campagne de Trump avec la complicité du FBI et du ministère de la justice américain.
Cette affaire est une vraie bombe politique qui va probablement faire passer le Watergate comme une fraude d’amateurs ! Car cette affaire accuse le FBI et le département de la justice et implique le financement d’un candidat à l’élection présidentielle.
Pour pallier la censure appliquée par les médias mainstream français, je vais successivement relayer deux articles parus sur le site Dreuz.info.
- Le premier article décrit en détail les tenants et aboutissants de l’Obamagate.
- Le second article est une réflexion fort intéressante sur le « Camp du bien » qui montre que les excès de ce camp a logiquement abouti, par pure réaction, à l’élection de Donald Trump. Ce dernier devenant un abcès de fixation qui risque d’être dévastateur pour les élites occidentales.
Voici donc le premier de ces articles :
Le Mémo Explosif : Obamagate ou comment Clinton, Obama et le parti Démocrate ont mis l’équipe Trump sur écoute.
Pour obtenir le droit de mettre la campagne Trump sur écoute, le FBI de l’Administration Obama s’est adressée à un tribunal secret, la Cour FISC, afin d’obtenir un mandat secret (FISA) autorisant exceptionnellement, en cas de danger pour la sécurité nationale, d’espionner un citoyen américain.
Depuis des mois, les journalistes d’investigation Sara Carter de Circa News, et John Sullivan du Hill, à qui Sean Hannity de Fox news a offert une tribune chaque fois qu’ils avaient des révélations nouvelles à faire, ont enquêté sur ce qu’ils soupçonnaient être un coup monté par les Démocrates pour accuser Trump de collusion avec la Russie, afin de le faire démettre. Ils avaient raison, les dossiers sortent, et ce n’est pas terminé. Le degré de perversion de la gauche américaine dans cette affaire, qui aurait été enterrée si Clinton avait été élue, apparaît enfin aux yeux de ceux qui veulent regarder.
A cet effet, Hillary Clinton et le parti Démocrate ont financé à hauteur de 7 millions de dollars la fabrication d’un faux dossier de collusion, réalisé par la firme Fusion GPS, qui a confié le travail à un ancien espion britannique du Mi6, Christopher Steele, spécialisé dans les rapports avec la Russie.
James Comey, l’ancien directeur du FBI qui a été renvoyé par le directeur du département de la Justice pour ses irrégularités, a déclaré devant une commission d’enquête du Sénat que le dossier était un ramassis de « ragots salaces et non vérifiés ». Le New York Times, le Washington Post, farouchement engagés dans une guerre médiatique contre Trump, ont également refusé de publier le dossier, tellement il leur est apparu sentir le souffre et la fabrication.
Sous la pression des trois journalistes cités plus haut, des commissions d’enquête du Sénat ont réclamé des documents au FBI et au département de la Justice, lesquels ont tenté de résister, jusqu’à ce que le directeur de la commission, Devin Nunès, les menace de mesures judiciaires.
A la lumière des documents que la commission d’enquête a réunis, un mémo de quatre pages a été préparé, qui récapitule ce que les enquêteurs ont découvert.
Puis un bras de fer s’est engagé pour tenter d’en interdire la publication. Notons que pour une rare fois, le mémo n’a filtré à personne, à aucun média, à aucun officiel non autorisé.
- Les membres Républicains du Congrès ont tous pris connaissance du mémo il y a 8 jours. Les Démocrates ont refusé de le lire.
- Il y a 4 jours, le FBI a fait pression pour que le mémo ne soit pas publié, au prétexte qu’il contenait des informations qui mettent en danger la sécurité nationale. Problème, le FBI faisait cette déclaration alors qu’aucun dirigeant du FBI n’avait connaissance de son contenu.
- Des élus Démocrates ont déclaré cette semaine que le mémo était un tissu de mensonges. Problème, eux non plus ne l’ont pas eu entre les mains : il est publié ici pour la première fois, simultanément avec les quelques médias qui ont pour ambition d’informer les citoyens.
- Le Washington Post a affirmé que le mémo n’était qu’une compilation des informations qui arrangent les Républicains, et qu’il laisse de côté celles qu’il n’a pas envie de publier. Problème, le Washington Post a porté cette accusation il y a 4 jours, tout en reconnaissant, puisqu’il n’y a eu aucune fuite, ne pas avoir lu le mémo.
- Des journalistes ont dit cette semaine que le mémo a été altéré. Eux non plus ne l’ont pas lu, et ils n’en savaient rien.
- Le New York Times affirme maintenant qu’il existe deux mémos, celui de Nunès et celui d’Adam Schiff. C’est une autre intox.
Un membre de la commission d’enquête a déclaré hier soir au micro de Martha MacCallum que :
«On peut superposer devant une lampe le premier mémo, que j’ai lu, à celui qui sera publié demain, que j’ai lu également, et à part une faute de frappe qui a été corrigée, ils sont strictement identiques… prétendre que le mémo qui sera publié est différent est une intox. »
Une bataille s’est donc ouverte. Les Démocrates l’ont perdue, le mémo est enfin publié, le voici ci-dessous dans sa version originale.
Le président Trump, dont les propos ont été capturés par un micro ouvert, a déclaré hier que « le mémo serait à 100 % publié ».
Les membres du Congrès qui ont été interrogés par Fox news ont déclaré que ce qu’il contenait, et qu’ils ne pouvaient pas révéler car la publication n’avait pas été encore autorisée, était « choquant à s’en démettre la mâchoire. »
Ce qu’ils disent du mémo
« Quand vous lisez le mémo, vous voyez partout les empreintes digitales d’Obama »
En résumé :
- les dirigeants du FBI d’Obama et le département de la Justice d’Obama ont abusé la loi FISA qui permet d’espionner des citoyens américains.
- Le FBI a pris le dossier Steele « salace et non vérifié », sachant qu’il n’avait aucune crédibilité,
- il l’a présenté à une Cour secrète sans dire que le dossier n’était pas crédible, afin d’obtenir un mandat secret d’espionnage d’un citoyen américain membre de la campagne électorale de Trump,
- le FBI n’a pas dit à la Cour que la campagne Démocrate et Hillary Clinton ont payé ce dossier.
Et ils l’ont refait QUATRE fois.
- Bozell Hammers, président du Media Research Center (1), a déclaré il y a quelques instants :
« Ce mémo explosif expose un agenda inquiétant et sans précédent au sein du FBI et du département de la Justice contre le président Trump et sa campagne de 2016. L’information contenue dans cette note de service constitue un scandale explosif selon toute mesure objective. Comment se fait-il que cela ne mérite pas d’être couvert par les médias autant que le Watergate ?
- Selon une étude de « NewsBusters », qui fait la chasse aux informations que les médias « omettent » de rapporter, entre le 29 janvier et le 1er février, les réseaux câblés ont consacré 3,5 fois plus d’attention aux inquiétudes suscitées par la publication du mémo qu’aux accusations contre la corruption du FBI qu’il est supposé contenir.
- Le Président Trump a déclaré que « de nombreuses personnes devraient avoir honte » de ce que révèle le mémo.
Il a qualifié les conclusions du mémo de « déshonorantes » et a déclaré que « beaucoup de gens devraient avoir honte d’eux-mêmes ».
« Je trouve ça terrible, si vous voulez savoir ce que je pense. Je pense que c’est une honte », a dit Trump à la Maison-Blanche. « Ce qui se passe dans ce pays, je pense que c’est une honte. »
- Steve King, membre du Congrès pour l’Iowa, a déclaré sur Twitter :
« Les points clés du # MemoReleased sont les noms [de ceux] qui ont approuvé le mandat [illégal] FISA : Comey, McCabe, Yates, Boente, & Rosenstein. Le mémo exige que les demandes de mandats selon la loi FISA soient remises au Congrès. L’affirmation selon laquelle le FBI et le ministère de la Justice ont été « instrumentalisés » [à des fins politiques] tient assez bien la route. »
« Quand vous lisez le mémo, vous voyez partout les empreintes digitales d’Obama »
Les éléments clefs du mémo
- Le FBI a utilisé un document non vérifié et prétendument biaisé, connu sous le nom de « dossier Steele », pour obtenir un mandat, en octobre 2016, pour surveiller Carter Page, un ancien conseiller de la campagne Trump. Le dossier, préparé par l’ancien espion britannique Christopher Steele, allègue l’existence d’une conspiration entre Donald Trump et le gouvernement russe. Le dossier Steele a été partiellement financé par la campagne de Clinton et le Comité national démocrate (DNC)– ce qui est un problème majeur.
- Les hauts fonctionnaires du FBI et du ministère de la Justice savaient que le dossier Steele était financé par la campagne Clinton et du DNC, mais ils ne l’ont pas divulgué dans leur demande au tribunal secret du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA)– un tribunal qui approuve les mandats de surveillance relatifs à la sécurité nationale et au renseignement étranger. Ils ne l’ont pas non plus divulgué lors du renouvellement de leur demande de prolongation du délai de surveillance.
- En septembre 2016, Steele s’est entretenu avec le sous-procureur général du FBI Bruce Ohr. Steele a dit à Ohr qu’il « était désespéré que Donald Trump risque d’être élu ».
- L’épouse d’Ohr travaillait pour le cabinet de recherche Fusion GPS, qui a embauché Steele au nom de l’avocat de DNC/Clinton pour réaliser le dossier de collusion entre Trump et la Russie.
- Le chef de la division du contre-espionnage du FBI de l’administration Obama, Bill Priestap, a déclaré que la corroboration du dossier Steele n’en était qu’à ses balbutiements au moment de la demande de mandat secret FISA.
Ce que contient de plus choquant le mémo
J’ai déporté cette partie assez longue dans une page dédiée. Elle est à disposition des lecteurs désireux d’approfondir, ici.
Conclusion
Il s’agit bien, comme je le soutiens depuis plusieurs semaines, d’une affaire bien plus grave que le Watergate puisqu’elle implique une corruption au plus haut degré de l’administration Obama.
Les médias vont mentir comme des arracheurs de dents et dire que ce mémo est vide ou mensonger ou partial, qu’il ne dit rien de nouveau qu’on ne savait déjà, qu’il constitue une distraction pour détourner l’attention de l’enquête de Mueller sur la collusion entre Trump et la Russie, et que sais-je encore qu’ils vont inventer.
La réalité est que des têtes ont commencé à tomber, et d’autres vont tomber.
Celle d’Andrew McCabe, le numéro 2 du FBI vient de tomber. Ce mémo explique en partie pourquoi. Les médias ont prétendu qu’il a démissionné parce qu’il ne supportait pas Trump et qu’il était la bête noire du président. Ils ont menti. La réalité est qu’il est au cœur de la corruption du FBI dans cette affaire d’écoute illégale. L’autre raison est qu’il fait l’objet d’une enquête du département de la Justice parce qu’il a gardé sous le coude pendant 3 semaines le dossier d’accusation contre Clinton dans l’affaire du serveur privé d’emails, alors que sa femme recevait du clan Clinton la somme de 750 000 dollars pour une campagne politique secondaire.
Sur cette affaire d’écoute illégale du candidat Trump au travers de Carter Page, vous ne trouverez pas les faits, ni la vérité, dans les médias. Ce qu’ils publieront seront des opinions et des déclarations de Démocrates venant des médias anti-Trump – aucun fait, aucune vérité sourcée, contrairement à Dreuz.
Le journalisme n’existe plus. Les journalistes sont devenus des extrémistes, des marginaux, dont les positions ne reflètent plus l’opinion générale mais celles d’activistes politiques déchaînés contre le président Trump.
Mais des têtes vont tomber, et les médias n’ont plus aucune crédibilité.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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