Dans l’actualité, chaque jour,
un maire écolo chasse l’autre !
Quand ce n’est pas Pierre Hurmic à Bordeaux, c’est Grégory Doucet à Lyon qui défraye la chronique !
J’ai consacré un récent article à ce dernier qui pense régler la délinquance grâce à ses ateliers-théâtres réunissant voyous et policiers !
Mais voilà qu’Eric Piolle, maire de Grenoble, lui vole la vedette avec une manifestation sulfureuse organisée dans sa ville :
L’affaire a fait scandale notamment à cause des partenaires annoncés de la manifestation tels que la ville de Grenoble, l’université Grenoble Alpes et Sciences Po Grenoble.
Comme le rapporte Marianne, quatre associations coorganisent le mois décolonial : Contre-Courant, association étudiante de Sciences Po Grenoble, PEPS Isère, mouvement politique qui défend une « écologie populaire et sociale », Mix’Arts, une association culturelle et Survie, structure qui lutte contre la « Françafrique », pour « l’assainissement des relations franco-africaines ». Au programme de l’événement : conférences, rencontres, concerts, projections de films, etc …
Les intervenants annoncés, qui s’inscrivent parfaitement dans les thèses décoloniales, laissent peu de doute sur la nature militante et orientée du projet : les journalistes Taha Bouhafs et Rokhaya Diallo, les sociologues Matthieu Rigouste et Nassira Hedjerassi ou encore la politologue Fatima Ouassak.
On mesure le scandale du financement public d’une telle manifestation avec les thématiques annoncées :
Mais ce jeudi 27 mai, la Ville de Grenoble, Sciences Po ainsi que l’Université Grenoble Alpes, annoncés comme des « partenaires » de cet événement, ont décidé de s’en désolidariser, ajoutant : « À la lecture de la communication du festival, nous avons aussitôt demandé aux organisateurs de revenir à la réalité des faits, et de retirer les marques de soutiens officiels de nos institutions dans l’ensemble de leur communication. »
Voici ce qu’en a dit Céline Pina dans un billet :
Et bien voilà, quand on braque les projecteurs sur certains événements, les partenaires finissent par annuler leurs soutiens et retirer leurs logos.
Que des manifestations militantes aient lieu, qu’on les apprécie ou non, n’est pas ici le problème. Ce qui est dommageable c’est que des institutions s’associent à une idéologie raciste et anti-démocratique, qui refuse l’émancipation aux hommes et fait de leur couleur de peau et de leur appartenance religieuse, l’essence de leur être.
Bon l’excuse de Sciences-po et de l’UGA est à se rouler par terre de rire. L’école s’intitule institut d’études politiques et dirigeants et enseignants veulent nous faire croire qu’ils
viennent juste de se rendre compte de ce qu’est l’idéologie décoloniale et de qui étaient les têtes d’affiche de la manifestation. Pourtant le décolonialisme politique n’a jamais changé de discours et se caractérise par l’accusation de racisme systémique, le procès permanent de la police, l’enfermement dans les logiques raciales, la lutte conjointe avec les islamistes … Rien de neuf sous le soleil.
Mais ne boudons pas notre plaisir de voir la référence à la Republique émanant d’un communiqué de presse signé par Sciences-po Grenoble. Réjouissons-nous aussi du fait que ces manifestations sont jugées suffisamment sulfureuses pour que les politiques et les universités ne les cautionnent plus. Maintenant il y a peut-être un ménage à faire parce que si les grandes écoles chargées de former l’élite sont à ce point ignorantes des attaques contre notre modèle démocratique et notre société politique, on comprend mieux pourquoi nos dirigeants actuels nous amènent dans le mur.
Céline Pina.
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