Je croyais que la gauche défendait les « Valeurs de la République » au nombre desquelles figurent, parait-il : les libertés d’opinion et d’expression …
An nom du droit à la différence, la gauche nous somme d’accueillir les migrants sans qu’on puisse exiger d’eux la moindre assimilation …
C’est très beau, très noble ! Comme Fabrice Lucchini, nous comprenons pourquoi nous sommes de droite, nous qui n’atteindrons jamais ce niveau d’excellence et d’altruisme !
On ne peut regretter qu’une chose !
C’est que la gauche n’applique pas tous ces beaux principes à ses adversaires de droite.
D’abord, la gauche, avec son tropisme idéologique, voit l’extrême droite commencer juste après Bayrou. Par ailleurs, pour elle, la droite n’est pas libérale, elle est ultralibérale malgré que le niveau de redistribution sociale en France fait de notre pays un pays plus socialiste que libéral !
La gauche française se caractérise avant tout par son sectarisme.
Elle est pour la liberté d’expression pourvu qu’on pense comme elle !
A titre d’exemple, je voudrais prendre quelques extraits d’un éditorial publié par le journal Le Monde, une référence, à gauche. Avec un édito au vitriol contre le magazine Valeurs actuelles.
Etre français, exercer tous les droits, s’acquitter de tous les devoirs attachés à cette qualité n’a strictement rien à voir avec la couleur de la peau. Tel est le principe républicain fondamental qu’une infime minorité de militants identitaires n’admet pas.
S’il s’agit d’une « infime minorité », quel est l’intérêt d’en parler ?
Sous prétexte de mettre en porte-à-faux la militante antiraciste revendiquant ses racines africaines, l’auteur – anonyme – la plonge dans l’enfer d’une Afrique livrée à la traite négrière. […] sous le couvert de l’ironie, suintent le mépris des Noirs, la répugnance pour l’Afrique et magnifient la colonisation.
Pour Le Monde, rappeler une histoire qui ne serait pas favorable aux minorités n’est pas convenable. De plus, ceux qui ont vraiment lu la fiction de Valeurs actuelles, savent bien que l’esclavage et le colonialisme y sont clairement condamnés. Les termes « mépris des noirs » et « répugnance pour l’Afrique » suintent juste des esprits étroits et partisans des journalistes du Monde.
Vanté par l’hebdomadaire comme un divertissant « roman de l’été », l’article, prétentieux et boursouflé, reflète surtout les fantasmes de l’extrême droite : corps de la femme africaine soumis, sauvagerie du Noir avant la colonisation, euphémisation de l’esclavage par l’insistance sur le rôle des chefs africains et des Arabes dans la traite.
Là encore, ces militants du Monde fantasment une Afrique telle qu’ils voudraient qu’elle soit et refusent de la voir telle qu’elle l’a été ! La femme a t-elle, en Afrique, le même statut de liberté qu’en Occident ? Les luttes tribales, les génocides entre ethnies sont-ils des fantasmes d’extrême droite ?
Mais Le Monde dévoile la vraie raison de sa colère avec « l’euphémisation de l’esclavage par l’insistance sur le rôle des chefs africains et des Arabes dans la traite. » Il est insupportable à la gauche de seulement parler de l’esclavage perpétré par les Arabes. Comme Christiane Taubira qui l’avait exclu de sa loi sur l’esclavage : crime contre l’humanité !
Les Arabes sont des victimes ! On vous le dit, on vous le répète !
Qu’un journal d’extrême droite étale son racisme en affichant son mépris pour une élue d’origine gabonaise, figure controversée du militantisme décolonial, n’a rien de nouveau.
L’accusation de racisme et de mépris pour une élue de couleur est complètement gratuite. Le Monde a ses vapeurs quand on représente Danièle Obono en esclave enchainée, mais le quotidien est resté de marbre quand :
- Nadine Morano était figurée en enfant trisomique par Charlie Hebdo en 2015,
- Eric Zemmour était représenté en nazi par Télérama en 2019,
- Marine Le Pen était assimilée à un étron par Charlie Hebdo en 2016.
Mais voila, ces trois personnalités sont de droite, donc on peut taper sans limite !
L’ennui est que le chef de l’Etat, qui s’insurge aujourd’hui, a lui-même rehaussé la légitimité de l’hebdomadaire en lui accordant un entretien l’an passé et en le qualifiant de « très bon journal ». L’ennui est aussi que les jeunes journalistes plus à droite que Marine Le Pen qui animent Valeurs actuelles ont micro ouvert en permanence sur plusieurs chaînes d’information télévisée en continu, dont ils alimentent le moulin à polémiques.
Le Monde s’étrangle et, ce faisant, foule aux pieds la liberté d’expression ! Les journalistes de Valeurs actuelles ne devraient pas être admis à débattre sur les plateaux télé et le président de la république n’était pas légitime à les recevoir !
Pour Le Monde, il conviendrait, pour tarir le « moulin à polémiques », de laisser Michel Apathie, Daniel Cohn-Bendit, Romain Goupil, Patrick Cohen et la clique de France Inter, débattre tranquillement entre eux !
Et le Monde enfonce encore le clou en guise de conclusion :
Face à l’inadmissible humiliation publique d’une personne en raison de ses origines, la loi qui fait du racisme un délit et non une opinion, doit s’appliquer. L’affaire Obono invite aussi à condamner la banalisation dans des émissions généralistes d’une parole extrémiste qui, si elle peut faire le « buzz », contribue surtout au délitement du pays en nourrissant la haine.
Le Monde appelle ainsi la justice à condamner un racisme fantasmé et à chasser la parole extrémiste qui nourrirait la haine.
Mais dans le même temps, Le Monde ne condamne pas la parole des islamo-gauchistes qui organisent des colloques « sans Blancs » et qui font montre d’un racisme (anti-blancs) bien réel celui-ci !
Auriez-vous le souvenir, en inversant les choses, d’un article aussi virulent et partisan, publié par un journal de droite contre Libération ou le Monde ?
Non ? C’est bien ce qui me semblait !
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