Le gouvernement a tout faux quand il agit du côté de la police et des renseignements généraux.
Pour résoudre les problèmes de violence et de terrorisme en France, ce n’est pas sur la police qu’il faut agir …
… mais sur la Justice !
Il faut d’urgence abroger notre adhésion à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) pour que la France retrouve sa pleine souveraineté juridique. Notons que cette adhésion est facultative pour les pays de l’Union européenne.
Et il faut légiférer pour recadrer tout le travail des juges. Les juges ne sont pas là pour faire les lois ou pour les interpréter mais uniquement pour les appliquer. Rappelons qu’ils n’ont aucune légitimité démocratique !
Ceci vaut à tous les niveaux de la justice, à commencer par le Conseil constitutionnel dont il convient de réduire la marge d’interprétation des textes de la Constitution et de la Déclaration des droits de homme. Qu’il puisse déclarer innocent un passeur de clandestins dans les Alpes au nom de la fraternité qui figure dans la devise de la République est un abus constitué.
La justice porte à l’évidence une part de responsabilité dans le drame de Conflans-Sainte-Honorine. Le magazine le Point nous dit pourquoi :
Quand sa famille (Anzorov) de nationalité russe, originaire d’un village au sud de Grozny, en Tchétchénie, est arrivée en France en 2008, l’homme qui a décapité le professeur d’histoire-géo du collège de Conflans avait 6 ans.
Après une longue instruction en vue d’une demande d’asile pour obtenir le statut de réfugié politique, l’administration (OPFRA) avait refusé que la famille se maintienne en France. Mais la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) a cassé cette décision en 2011 et entrainé l’obtention du statut de réfugié en France.
Si, dans ce cas, la justice avait suivi l’administration, cette famille aurait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. A l’inverse l’assaillant s’est vu délivrer une carte de séjour en mars 2020, faisant de lui un adulte en situation régulière.
La CNDA fait ce qu’elle veut, et ne rend de comptes à personne !
L’OPFRA rejète 80 % des demandes d’asile. Ces 80 %, aidés par des associations pro-immigration, déposent des recours devant la CNDA.
Cette dernière casse la décision de l’OPFRA dans plus de la moitié des cas !
L’attendu du jugement concernant le tchétchéne en question est disponible ici.
On peut d’abord noter qu’en en-tête du document on lit : « Au nom du peuple français », ce qui laisse , en l’occurence, songeur …
Plus loin, la Cour se réfère à la Convention de Genève qui précise :
Doit être considérée comme réfugiée toute personne craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, , se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut, ou du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays.
Tout est dans le terme « craignant avec raison » ! L’OPFRA n’a t-elle pas au moins autant, sinon plus, de compétences et de moyens pour vérifier cette condition que les magistrats de la CNDA ?
En conclusion …
Tout le monde connait cette célèbre citation de Winston Churchill :
« La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres ».
Nul n’en doute quand il s’agit d’une vraie démocratie ! Mais comme Eric Zemmour l’a magistralement démontré devant Jean-Pierre Chevènement, quand la République a perdu ses valeurs cardinales : la souveraineté populaire, le méritocratie, la laïcité, la Patrie, est-elle toujours le régime idéal ?
Il est urgent de rééquilibrer les choses entre l’état de droit et la volonté du peuple au profit de ce dernier !
Mais ne rêvons pas, pour ce faire, Emmanuel Macron n’est pas l’homme de la situation ! Il est pour la souveraineté européenne et ne croit qu’au mérite des premiers de cordée. Il est favorable au multiculturalisme.
Quant à la Patrie, il se se rappelle plus à quoi ça correspond !
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