Le progressisme : un véritable danger pour les enfants

Publié par le 11 Avr, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Le progressisme : un véritable danger pour les enfants

Le principe de précaution a été inscrit dans la Constitution par Jacques Chirac. Ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux !

Les écolos se réfèrent maintenant à ce principe « constitutionnel » pour retarder, parfois pour interdire, certains projets de construction ou d’aménagement.

Mais, curieusement, les progressistes ne le revendiquent jamais quand il serait indispensable de le respecter.

Le droit à l’adoption plénière pour les couples gay et l’accès à la PMA pour toutes, auraient dû respecter ce principe de précaution à propos des conséquences inconnues, pour les enfants, de la privation de la figure du père ou de la mère.

Mais la gauche progressiste ne s’est jamais beaucoup préoccupée des droits et des intérêts des enfants allant même, après mai 68, jusqu’à militer pour la pédophilie dans des pétitions dans Libération et Le Monde !

Mais, il y a encore plus grave pour les enfants !

Certains médecins, adeptes de l’idéologie woke et sous influence des associations militantes pour le transgenrisme, osent prescrire des bloqueurs de puberté à des mineurs, sans mesurer les risques physiques et psychologiques qu’ils font courir à ces derniers !

Pire encore, dans certains pays, les parents ne peuvent même plus s’opposer à la transition médicamenteuse de genre de leurs propres enfants mineurs. Et quand ils essaient de le faire, la justice peut les poursuivre !

 

C’est ce que rapporte cet article de Boulevard Voltaire :

Poursuivi en Justice parce qu’il refuse
la transition médicale de sa fille

J’ai été dénoncé à la Protection de la jeunesse pour mise en danger de la vie de mon enfant parce que je n’accepte pas qu’on lui administre des bloqueurs de puberté.

Ce témoignage diffusé sur la chaîne YouTube Femelliste créée par Dora Moutot et Marguerite Stern, auteurs de Transmania, est celui d’un père qui risque de perdre l’autorité parentale sur son enfant. Ses craintes sont sérieuses : l’affaire se situe en Suisse, pays dans lequel, pour le même motif, les autorités ont déjà retiré à ses parents, pour la placer en foyer, une jeune fille de 13 ans. De quoi s’inquiéter pour la France, qui semble prendre le même chemin.

Signalé et accusé de maltraitance

David Glutz, 45 ans, est citoyen suisse. Sa fille, âgée aujourd’hui de 16 ans, est atteinte de handicap. Ses cheveux sont rasés, elle arbore une moustache et comprime sa poitrine sous un « binder », cette sorte de brassière en vogue chez les jeunes trans. À l’âge de 12 ans, elle entame des relations avec un groupe d’amis trans et, un beau jour, subitement, refuse d’aller à l’école. Pensant n’être pas « née dans le bon corps », l’adolescente pose ses conditions pour y retourner. Elle souhaite se faire appeler d’un prénom masculin, ce que l’infirmière scolaire et le doyen acceptent sans aucune difficulté. Elle est alors suivie par une équipe médicale qui recommande un traitement à base de bloqueurs de puberté, ce que David (qui vit séparé de la mère) refuse catégoriquement, opposé dès le départ à la transition de sa fille. Signalé aux services de protection de l’enfance et accusé de maltraitance, David est aujourd’hui poursuivi devant les tribunaux.

À l’origine de ce bras de fer avec les autorités judiciaires, la législation suisse qui autorise le changement de prénom et de genre à l’état civil aux mineurs de 16 ans, doublée d’une circulaire, dans le canton de Vaud où habite la fille de David, obligeant l’école à avaliser le choix du jeune, quitte à signaler les parents réfractaires. Une règle qui rappelle notre circulaire Blanquer de 2021 sur le questionnement de genre à l’école évoquée régulièrement dans ces colonnes…

Retrait de l’autorité parentale, une revendication militante

En France, par ailleurs, les militants de la cause trans se mobilisent pour que la loi prévoie le retrait de leur autorité à des parents qui s’opposeraient à la transition médicale de leur enfant. Si l’on en croit les fuites parues dans la presse, les recommandations de la Haute Autorité de santé, attendues cette fin de semestre, devraient les satisfaire :  serait ainsi recommandé :

un signalement pouvant aller jusqu’à une délégation partielle d’autorité parentale voire, dans une situation extrême, une déchéance de l’autorité parentale ou une émancipation [des mineurs de 16 ans] en cas de mise en danger par non-respect de [l’]identité de genre [du mineur].

Des inquiétudes « injustifiées »?

Pour le moment, et très concrètement, si Olivia Sarton, de l’association Les Juristes pour l’enfance, interrogée par BV, reconnaît  :

n’avoir, pour l’instant, pas connu de médecins prenant le risque d’effectuer un parcours de transition sur un mineur qui n’aurait pas informé ses parents,

les choses semblent un peu différentes lorsqu’il s’agit du changement de prénom d’un mineur. Ainsi, en août 2023, un tribunal judiciaire de la région parisienne, faisant droit à la demande d’une mère, ordonnait l’inscription d’un garçon de 11 ans sous un prénom de fille dans un établissement scolaire pour la rentrée. Les magistrats, ayant estimé les inquiétudes du père qui s’opposait à la transition sociale de son enfant « injustifiées », ordonnaient également la poursuite des traitements. Cette affaire rapportée par Olivia Sarton n’est pas close, appel ayant été interjeté. En l’espèce, et compte tenu du jeune âge de l’enfant, les juges n’ont pas eu à se prononcer sur la question d’administration de bloqueurs de puberté.

Un sujet qui n’inquiète pas outre mesure notre juriste. Selon son expertise :

les parents qui s’opposeraient à la transition médicale de leur enfant disposent de solides arguments juridiques : on voit mal comment ceux qui en appelleraient à la plus élémentaire prudence au nom du bien de leur enfant seraient privés de leur autorité parentale, dès lors qu’ils sont bienveillants vis-à-vis de leur enfant et qu’ils lui proposent un autre type de soin, par exemple une prise en charge psychothérapeutique pour soulager sa détresse, s’il y a lieu.

Des propos rassurants, car nombreux sont les parents qui, comme David Glutz, témoignent de l’emprise de groupes militants sur leurs enfants. L’histoire de sa fille est un exemple du genre : décrite à l’origine comme plutôt « isolée », elle a rapidement été prise en main et « mise sur un piédestal » par des associations qui ne cessent de l’encourager à poursuivre sa transition. Bien seul dans son combat, il témoigne de son écœurement de « l’absence de réactions juridiques et médicales » et pousse ce cri d’alarme : 

D’ici 10 ou 15 ans, les jeunes vont se rendre compte de ce qui s’est passé ; ils auront été poussés à prendre des décisions irréversibles de mutilations sans retour en arrière possible.

Sabine de Villeroché pour Boulevard Voltaire.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *