Y a t-il encore des journalistes en France ?
Depuis longtemps, hélas, on ne trouve pratiquement plus, dans la presse française, que des commentateurs !
C’est particulièrement frappant sur les sujets de politique étrangère ! Notamment, dans le cas d’élection présidentielle dans un pays étranger, on pourrait s’attendre à une certaine neutralité des médias français.
Il n’en est rien !
Il n’est que de comparer l’obamamania qui s’était emparée de la presse française et le lynchage médiatique anti-trump qui a fait rage pendant la présidentielle et qui se poursuit depuis. Tout ceci reflète le mépris des médias pour le peuple et sa souveraine décision dans les urnes !
Oui la presse louche à gauche et, outre-atlantique, un candidat démocrate sera toujours mieux considéré que son homologue républicain.
Cette semaine, Nicolas Lecaussin, sur le site web de l’IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales), pointe la partialité d’un journaliste des Echos à propos des événements politiques au Chili. Voici son article :
Le Chili tourne la page du socialisme
L’événement est passé presqu’inaperçu dans les médias français. Et pour cause. Le 17 décembre dernier, le Chili s’est débarrassé du socialisme ! Ce n’est pourtant pas ce qu’annonce le quotidien Les Echos grâce à son envoyé spécial qui titre : « Les impasses du néolibéralisme à la chilienne » (mardi 19 décembre). A en croire l’auteur de l’article d’une page entière, les Chiliens auraient rejeté les méfaits du « néolibéralisme » !
Pourtant, c’est bien la socialiste Michelle Bachelet qui a été battue par le libéral Sebastian Pinera qui a obtenu 54 % des voix. Il semblerait donc que les Chiliens seraient plutôt nostalgiques de son « néo-libéralisme » car Pinera a déjà été président entre 2010 et 2014, période durant laquelle la croissance du PIB a été de 5,4 % en rythme annuel.
Plus encore, M. Pinera a gagné dans les neuf régions les plus pauvres (sur du 10) du Chili. Comme partout dans le monde, le socialisme est plutôt l’ennemi des pauvres …
Rappelons que ce pays d’Amérique latine est, de loin, le plus riche de la région. Depuis qu’il est devenu démocratique en 1990, le nombre personnes pauvres est passé de 68 % à 11.7 % en 2015, selon l’ONU. Sous la socialiste Bachelet, au pouvoir depuis 2014, la croissance du Chili a ralenti à 1.8 % en rythme annuel, pour la première fois en 23 ans, en dessous de la croissance mondiale ! Les investissements dans le pays ont chuté, le chômage a augmenté et le Chili est tombé dans le classement Doing Business de la banque Mondiale, de la 37 ème à la 57e place entre 2013 et 2017. Le rejet du socialisme devrait permettre aux Chiliens de retrouver leur croissance économique perdue.
Nicolas Lecaussin pour l’IREF
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