A droite, nous sommes lassés, pour ne pas dire excédés, des prises de position, penchant toujours du même côté, du monde de la culture.
Si nous apprécions leurs talents, nous ne reconnaissons en rien leur légitimité à nous donner des leçons de morale et encore moins de démocratie.
Nous dénions à Marion Cotillard qui voyage plus qu’à son tour en jet et passe ses vacances sur des yachts pollueurs, le droit de nous donner des leçons d’écologie pour sauver la planète !
Evidemment, nous retirons toute crédibilité à des joueurs de foot qui traitent des délinquants de « petit ange » et gardent le silence quand on torture et tue la petite Lola, et quand on poignarde à mort le jeune Thomas, victimes de ces mêmes délinquants !
Les artistes viennent une nouvelle fois de nous donner une preuve de leur arrogance comme nous le rapporte cet article de l’IREF :
Les artistes de gauche se mobilisent contre
la « censure » du milliardaire Bolloré
Plus de 500 artistes et producteurs ont signé une lettre ouverte à Vincent Bolloré à la suite de la déprogrammation de Zaho de Sagazan sur les ondes de son groupe, à savoir Europe 1, Europe 2 et RFM (Le Parisien).
La chanteuse avait adressé avec force élégance le 2 juillet sur son compte Instagram un « gros fuck (sic) à Cyril Hanouna », et elle s’était inquiétée de la « diabolisation de la gauche » et de la « dédiabolisation de l’extrême droite par les médias depuis des semaines absolument immonde », tout en appelant à voter pour le Nouveau Front populaire.
La lettre ouverte, signée entre autres par Juliette Binoche, Annie Ernaux, Blanche Gardin, Julie Gayet, Bernard Lavilliers et autres Renaud, a mis en garde contre une atteinte inacceptable à la liberté d’expression.
En substance, un artiste de gauche détient en France un droit inconditionnel à insulter ou rabrouer une chaîne privée ou une personnalité du secteur audiovisuel, à être défendu pour cela par un ensemble d’artistes de gauche et d’extrême gauche, et à continuer d’être programmé sur les ondes du média concerné, et cela au nom des grands principes.
Il est regrettable que le groupe Bolloré se soit contenté de démentir toute censure au lieu d’exciper de son droit de librement programmer tel ou tel artiste.
Jean-Philippe Feldman pour l’IREF.
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