Un sondage récent a montré que 22 % des jeunes de 18 à 30 ans ne se reconnaissaient pas dans les deux catégories Hommes et Femmes.
C’est une information qui met mal à l’aise et qui illustre les dégâts de l’idéologie progressiste sur notre jeunesse.
Ça a été l’occasion, avant hier, d’un édito magistral d’Eric Zemmour dans Face à l’Info, dont le titre était :
« Genre » : Qui sont les fauteurs de trouble
Je vous laisse en fin d’article la vidéo de l’émission.
La thèse d’Eric Zemmour est la suivante :
Les idées mènent le monde. Le combat commence par celui des idées qui ensuite déterminent les comportements. Il se réfère à une phrase de Lénine, un spécialiste de la propagande : « Faite leur avaler le mot, ils avaleront la chose »
Depuis que les théories de la déconstruction ont pris le pouvoir dans les universités, les structures collectives traditionnelles telles que l’Etat, la Nation, la famille et … le sexe n’ont cessé d’être attaquées.
On a ainsi voulu déconstruire le masculin et le féminin qui ne seraient pas naturels. L’Homme et la Femme seraient une construction sociale. Il n’y a pas d’hommes, pas de femmes, juste des constructions sociales, des ressentis sociaux.
Le schéma traditionnel Universités –> Médias –> Société a alors fonctionné à plein !
Auparavant le social se fondait sur le biologique et venait renforcer et raffiner le biologique mais il ne le niait pas ! Aujourd’hui, avec la théorie du genre, le biologique est nié ! Il n’y aurait rien de biologique et tout serait social.
Pour parvenir à leurs fins, les progressistes ont appliqué une méthode imparable. On prend un cas, un homme qui ne se sent pas homme, une femme qui ne se sent pas femme, un cas où la souffrance est réelle. On généralise ce cas et on dit que toute la société doit s’adapter à ce cas !
Ce n’est plus l’exception qui doit s’adapter à ce qu’on appelle la norme. C’est la norme, la généralité qui doit s’adapter à l’exception, à l’individu.
Avec cette méthode, on peut tout déconstruire, tout détruire.
L’adolescence est une étape normale de trouble au niveau de l’identité sexuelle. On en sort en devenant adulte. Mais les progressistes ont voulu pérenniser cette phase d’adolescence et donc prolonger ce trouble. Nos sociétés sont organisées pour pérenniser ce trouble et même le glorifier.
Et ça a un effet sur les gens et surtout sur les jeunes ! Le monde des adultes ne leur dit plus, comme avant : « ne pleure pas comme ça tu es un garçon ou ne te comporte pas comme ça tu es une fille », mais au contraire leur dit : « oui, il y a un trouble et il faut tenir compte de ce trouble » et donc le trouble gagne !
Je passe tout de suite à la fin de l’édito d’Eric Zemmour qui conclut que pour mettre fin à ce trouble artificiellement et idéologiquement entretenu il suffirait de réhabiliter et promouvoir les stéréotypes de genre !
Ultime provocation qui doit faire s’étrangler tous ces progressistes qui préfèrent prolonger cette période difficile de l’adolescence que d’aider les jeunes à entrer dans la vie adulte !
La théorie du genre en plein délire
Je voudrais terminer cet article avec deux exemples de la débilité profonde à laquelle aboutit la théorie du genre.
C’est d’abord la SNCF qui est trainée devant la CNIL par des associations LGBT telles que Stop homophobie parce qu’elle persiste à demander aux voyageurs de cocher l’une des cases M. ou Mme pour l’achat des billets en ligne.
Avec l’ahurissant motif de plainte suivant :
La SNCF contraint les voyageurs à se conformer à des stéréotypes de genre dépassés. De ce fait, elle exclut les personnes qui s’identifient comme non binaires, notamment parmi les personnes trans ou intersexes, les “genderfucks”, les queers, mais aussi les personnes qui ne souhaitent pas restreindre leur identité à la masculinité et la féminité, celles qui parfois sont des femmes et parfois sont des hommes ou encore celles qui veulent en finir une bonne fois pour toutes avec le patriarcat et sa police des genres.
Je vous laisse juge et je passe au second exemple :
L’association Le planning familial dont on connait le progressisme forcené a souhaité expliquer aux jeunes femmes, dans un post sur Facebook, pourquoi il est important de « pouvoir parler de ses premières règles ». Et elle l’a fait dans ces termes :
Les règles arrivent au moment de la puberté, généralement entre 10 et 16 ans, chez les personnes qui ont un utérus.
En poussant même le délire jusqu’à utiliser l’écriture inclusive afin de nier toute féminité à la capacité d’enfanter :
il est important de te renseigner sur les moyens de contraception et de t’en procurer pour ne pas tomber enceint.e. On peut se sentir seul.e. Tu peux t’adresser à l’infirmier.e.
Vous êtes, je suppose, sidéré par cette dérive mais le président de la LICRA, Alain Jakubowicz a cru bon, lui, d’en rajouter une couche :
Comment s’appelle une ‘personne’ qui a un utérus et qui a ses règles ? Si vous répondez une femme, soit vous n’avez rien compris, soit vous êtes un horrible sexiste. En plus vous risquez de tomber enceint.e !
Oui, c’est ça je dois être un horrible sexiste ! Voir d’autres réactions dans cet article de Valeurs actuelles.
Evidemment le lobby LGBT ne pouvait que rebondir après cette provocation du planning familial par ce tweet :
Il est grand temps que quelqu’un signe la fin de la récré de la théorie du genre !
Voici la vidéo de l’émission Face à l’Info évoquée plus haut :
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2 Réponses à “Les délires de la théorie du genre”
La theorie du genre est effectivement un delire.
Ça serait risible si ce n’était aussi grave !
On nage en plein délire gauchiste, le but étant de créer une nouvelle catégorie d’opprimés, qui réclameront droits et passe-droits, que nos politiciens progressistes de tous bords s’empresseront de leur promettre…
Le week-end commençait bien et puis voilà, patatras !
Des jours comme ça, de désespoir, je me dis que le califat au moins nous protégerait de toutes ces débilités et autres délires écolos…