Les dérives « gauchières » d’Elisabeth Martichou

Publié par le 30 Mar, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Les dérives « gauchières » d’Elisabeth Martichou

Ce matin, ce sera juste un coup de gueule !

J’ai souvent épinglé les journalistes dans ces colonnes et notamment Elisabeth Martichou qui sévit sur RTL, dans plusieurs articles :

Malhonnêteté intellectuelle ou incompétence ?
Une droite vraiment à droite n’est pas tolérée en France
Le dîner de cons de Jupiter

Ce matin, j’ai écouté l’interview de Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, par cette journaliste dont deux de ses questions m’ont fait bondir :

1 – Le silence coupable de l’Eglise entre les deux tours de la présidentielle

La question : « Dans l’entre-deux tours, l’Eglise n’a pas pris position. Elle n’a pas donné de consigne alors qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen étaient face à face. Elle a semblé les renvoyer dos à dos … »

D’ailleurs, la question n’en est pas une puisqu’elle est formulée comme une simple affirmation ayant valeur de critique, voire de condamnation de l’attitude de l’Eglise !

La vraie question qu’il fallait lire entre les lignes était bien la suivante : « Alors que le Front national représente le mal absolu et Emmanuel Macron la modernité et l’ouverture d’esprit, comment se fait-il que l’Eglise n’ait pas appelé (comme tous les médias) à voter Macron ? »

Le prélat a répondu, comme tout journaliste professionnel et impartial l’aurait attendu, que l’Eglise n’avait pas à prendre position et qu’elle s’était contentée de nourrir la réflexion de ses concitoyens pour leur permettre de faire leur choix en toute connaissance de cause.

Mais, cette réponse intelligente et mesurée est passée largement au dessus de la tête de la journaliste, qui a jugé bon d’enfoncer le clou, cette fois-ci de manière plus directe :

2 – La dérive droitière de l’Eglise de France

Elisabeth Martichou cite alors un journaliste du monde (la référence !) qui accuse les évêques de France de lâcheté pour avoir choisi la neutralité lors ce cette élection. Elle indique que « 4 catholiques sur 10 ont voté pour Marine Le Pen (Beurk !) alors qu’elle est ultra-laïque et contre l’immigration (Re-beurk !) »

Et elle termine par ce scud censé terrasser l’adversaire :

« Mais, derrière, vous ne pouvez pas esquiver la question :
est-ce qu’il n’y a pas une dérive droitière de l’Eglise ? »

Derrière la question, on sent le jugement de valeur ! La droite, c’est le mal ! S’en rapprocher ne peut être qu’une dérive !

Car les mots ont un sens que nous donne le Larousse :

Dérive :

  • Déviation par rapport au cours normal,
  • Fait de s’écarter de la voie normale, d’aller à l’aventure, de déraper,
  • Déviation par rapport au cours normal.

La dérive est donc une déviation, un dérapage par rapport au cours normal, par rapport au bien, donc !

Pour la journaliste, l’appel à voter Macron était donc sans conteste la voie normale. Le silence de l’Eglise étant alors qualifié de dérive et donc de dérapage !

En conclusion

Oui, il s’agit bien là d’une dérive « gauchière » d’Elisabeth Martichou qui se positionne – bien sûr en nous assurant du contraire – clairement à gauche en portant un jugement sur ce qu’elle considère, en toute logique (la sienne), comme un comportement de droite de l’Eglise.

Ce parti pris des médias me conforte dans le choix du nom de notre blog :

A droite, fièrement !

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