Parmi les humoristes trop tôt disparus, Thierry Le Luron et Pierre Desproges me manquent énormément !
On imagine ce que le quinquennat de François Hollande aurait pu inspirer à Thierry Le Luron dont on avait pu mesurer l’humour, doublé d’une certaine détestation du socialisme, dans ses imitations de François Mitterrand.
Quant à Pierre Desproges, je le vois bien dans un sketch inspiré des incohérences entraînées par le « en même temps » du macronisme d’aujourd’hui.
Des munitions telles que Sibeth Ndiaye, Jean-Christophe Castaner ou Gilles Le Gendre, fournies à l’envi par la République en marche, auraient alimenté un feu nourri de sketchs aussi délirants que dévastateurs pour le pouvoir.
Par ces temps de bien-pensance imposée et de politiquement (bien trop) correct, ces deux humoristes auraient été bien utiles.
J’ai beaucoup retrouvé Pierre Desproges dans l’humoriste slovèno-suisse Gaspard Proust. C’est la même classe, la même élégance avec le même goût prononcé pour la transgression.
Je vous livre un petit billet de Gaspard Proust qui s’en prend aux écolos-bobos qui ont porté au pouvoir dans de nombreuses grandes villes des maires qui ne cessent de choquer par leurs outrances progressistes :
lls ne comprennent rien à la nature.
Ils pensent que faire de l’écologie, c’est arroser trois carottes qui poussent sous un arbre greffé sur un trottoir de la place Monge dans un atelier « écolo-participatif jardinatoire de vivre-ensemble urbain à composter ». Ils ne savent pas ce que c’est d’aller chercher du bois en forêt, de le couper, d’allumer un feu de cheminée. Ils vivent en apesanteur. Si ce n’était que ça, ça m’irait encore, mais, en plus, ils donnent des leçons de morale aux autres.
Je veux bien qu’on m’apprenne la vie quand on la connaît.
Faire des pistes cyclables au milieu des voitures : quel intérêt ? Il n’y a que d’un esprit malade que peuvent sortir de telles idées. Et le pire ? On en est fier. Ils font tous la course pour être le plus écolo. Dans quel but ? Transformer Paris en Creuse ?
Mais, allez-y dans la Creuse ! Allez au bout de votre raisonnement, repeuplez les campagnes !
Il y a l’embarras du choix.
Gaspard Proust
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2 Réponses à “Les écolos-urbains, c’est un oxymore !”
Tiens, de l’humour, lu sur un forum ce matin :
macronescu chez sa voyante . elle lui dit : je vous vois remonter les champs Elysées applaudi par une foule énorme . il demande : et moi je dis quoi ? elle lui répond : rien ; votre cercueil est ferme ….
Je ne sais pas qui l’a écrit, mais c’est de l’humour comme je l’aime : saignant!
Ne généralise-t-il pas un peu en mettant tous les écolos dans cette marmite. Non, être écolo, ce n’est pas forcément aller couper du bois en forêt. Proust utilise bien la technologie contemporaine sans la remettre en question. Il bénéficie du confort de l’argent et du XXIe siècle.
Ce monsieur dit qu’il faut savoir pour parler, que sait-il, lui?
Condamner les gens des villes à ne pas pouvoir avoir une sensibilité écolo, c’est condamner par avance plus de la moitié de la population française.
URBAIN, ça s’arrête à combien d’habitants? 1 M, 500 000, 50 000?
Il y a des pourrisseurs de planète dans des hameaux.
Alors, certes, les dirigeants écolos parisiens sont des truffes (désolé pour le melano sporum), beaucoup d’urbains sont ridicules et le texte les décrit bien, mais de là à dire que c’est un oxymore condamne directement celui qui tient ces propos.
Dès qu’on emploi le mot « ils » en englobant plusieurs millions de personnes, je sais déjà que ce qui suivra est faux.
« Retourner dans la Creuse »… ça me rappelle l’argument des cons qui, devant la remise en question de l’hyper technologie, balancent l’argument du retour à la bougie, et l’habitat dans les grottes.
Proust, je t’adore, mais avant de balancer un texte comme ça, si encore, c’est véridique… prends du recul.