Quand on voit où nous ont conduit les hommes qui ont dirigé les partis de droite, depuis trois décennies, on ne peut que se tourner vers les femmes.
Certes, ce n’est pas la calamiteuse prestation de Valérie Pécresse aux présidentielles qui peut nous rassurer mais son échec est dû en grande partie à son manque de convictions politiques et à un manque de naturel.
A l’inverse, du côté du Rassemblement national, on doit reconnaitre que Marine Le Pen mène très bien sa barque, bien mieux que son père, mais en notant que c’est au prix d’une excessive dédiabolisation qui laisse présager de prochaines déceptions pour ses électeurs.
Du côté de Reconquête!, le parti fondé par Eric Zemmour, Sarah Knafo, sa compagne, a montré toutes ses qualités d’intelligence et son sens de l’organisation dans la dernière campagne présidentielle.
Et il y a bien évidemment, Marion Maréchal que beaucoup voient comme l’avenir de Reconquête! avec son époustouflante maturité politique, sa finesse d’esprit et son habileté à contrer les attaques des médias.
Il faut aussi se pencher du côté des journalistes et femmes de droite, notamment celles qui oeuvrent – courageusement – sur CNews pour constater leur excellence.
Avec en tête, Christine Kelly et Sonia Mabrouk, remarquables animatrices.
Elles sont assistées efficacement de Charlotte d’Ornellas, de Gabrielle Cluzel, également directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire et de la brillante Eugénie Bastié. On n’oubliera pas les fines analyses politiques de Véronique Jacquet.
Chez les femmes de gauche, on cherchera vainement l’équivalent …
Chez les journalistes de gauche, des femmes comme Léa Salamé ou Apolline de Malherbe gâchent leur compétence par un sectarisme qui les fait traiter leurs invités différemment en fonction de leur positionnement d’un côté ou de l’autre du cordon sanitaire qu’elles révèrent !
Je reviens sur Eugénie Bastié qui affirme de plus en plus ses qualités d’écrivain et d’essayiste en publiant chez Gallimard un essai anti-wokiste intitulé : Sauver la différence des sexes.
Elodie Messéant, dans cette tribune de l’IREF nous présente cet essai :
La journaliste Eugénie Bastié a publié en février 2023, dans la collection Tracts des éditions Gallimard, un bref essai intitulé “Sauver la différence des sexes”. À l’heure de l’idéologie woke, résurgence du marxisme dans le domaine culturel, et qui consiste à calquer le modèle de la lutte des sexes sur celui de la lutte des classes, il est devenu nécessaire de rappeler une évidence : la différence entre les sexes existe. Une différence niée, menacée, et qu’il faut sauver. Non pas qu’elle serait en déperdition : ce qui relève du biologique ne peut, par définition, être remis à plat par la seule force de la volonté (l’histoire de David Reimer et du Dr. John Money en est la triste illustration). Mais à force de nier cette différence, c’est le retour à la réalité qui risque d’être violent. Pour citer Ayn Rand, « vous pouvez ignorer la réalité, mais vous ne pouvez pas ignorer les conséquences d’ignorer la réalité ».
Pour essayer de comprendre l’origine de cette nouvelle lubie féministe, Eugénie Bastié pointe une contradiction de notre temps : « Alors que les sciences cognitives ne cessent de progresser et de prouver l’évidence d’une différence des sexes dès le plus jeune âge, les sciences humaines, et notamment la sociologie, n’ont de cesse de proclamer qu’il s’agit d’une construction sociale ». Un nouvel esprit obscurantiste gangrène les sciences humaines, et rejette ces vérités fondamentales au nom du politique.
Les féministes de la troisième vague se méprennent : ce n’est pas la reconnaissance d’une réalité biologique qui est un danger pour l’égalité homme-femme et le respect des droits individuels, mais les mensonges qu’on a répétés aux femmes depuis la révolution sexuelle des années 60. Révolution qui n’a jamais tenu ses promesses puisqu’elle a enfermé les femmes dans des croyances qui ont fini par se retourner contre elles. Nous pourrions citer, parmi d’autres exemples, les conséquences de privilégier une carrière à une vie de famille – jusqu’à ce qu’il soit trop tard – ou encore l’idée farfelue selon laquelle les femmes pourraient ignorer le coût d’une sexualité “libérée”. Si l’auteur ne le mentionne pas, il est important de rappeler que le nombre de mères célibataires a quasiment doublé en 30 ans.
Eugénie Bastié évoque les conséquences de la négation de la différence des sexes non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes : à force de dévaloriser le modèle masculin, et d’effacer tout ce qui s’y apparente dans l’imaginaire collectif, on supprime des repères. On enferme les hommes dans « une éternelle adolescence, n’ayant même pas l’aiguillon de devenir père car ils ne sont pressés par aucun devoir de transmission, aucune horloge biologique ». Nous n’avons décidément pas fini de subir les conséquences désastreuses de la déconstruction.
Elodie Messéant pour l’IREF.
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Une réponse à “Les femmes pourront-elles sauver la Droite ?”
On a plus rien a attendre de la droite, elle ce plie face a la gauche, la sauve quand elle peut porter un coup decisif.
La politique n’en est plus, ce n’est qu’une mascarade destiné a tromper ceux qui croient que l’on peut s’appuyer sur quelques parti, mais aucun ne sauvera le peuple, tous l’on trahie, ou en parole comme MLP en pretendant l’islam compatible avec la republique, c’est renier 2 000 ans de religion et d’etre la mere de la chretienté, donc, elle ce prononce contre la france, et fait en sorte de perdre au presidentielle.