Quand trouverons-nous un Elon Musk pour créer en France le ministère de l’efficacité gouvernementale ?
Dans mes rêves les plus fous,
je vois Sarah Knafo dans ce rôle !
Son expérience comme magistrate à la Cour des comptes, et la pertinence de ses analyses et interventions récentes lui confèrent toutes les compétences pour …
« dégraisser le mammouth »
Il faudra évidemment commencer par détruire toutes les agences et les officines diverses que l’on peut qualifier de nuisibles. En effet, en plus de consommer les ressources de l’Etat, elles produisent des études, des rapports ou prennent des mesures toxiques qui nous pénalisent.
Après la dissolution de toutes les associations pro-migrants, il conviendra, en priorité, de supprimer ou de privatiser l’audiovisuel de service public ou au moins tout ce qui, de près ou de loin, touche à l’information souvent confondue là-bas avec la propagande.
France Inter, France 2 et France 5 arrivent en premier dans ces toxines à éliminer !
C’est ce que démontre à l’envi, concernant France 5, cet article de Boulevard Voltaire :
Une journaliste du Monde comprend
qu’elle est coupée du monde
L’émission C politique de France 5 a donné l’occasion à une journaliste du Monde d’attribuer, indirectement, les crues du Pas-de-Calais aux idées du RN. Dans une seconde intervention, elle se rend compte que la brochette de personnalités invitées est de nature à agacer une partie des téléspectateurs.
Le concile hebdomadaire de la bien-pensance que France 5 nomme « C Politique » s’est réuni en cession extraordinaire ce dimanche 10 novembre. L’élection de Donald Trump a suscité l’invitation du St Père Attali et de quelques prélats porteurs de la bonne parole. Pour tenter d’animer son amicale des sinistrés du tsunami américain, le devin de France Inter, Thomas Snégaroff, va donner le ton de l’émission du jour : Donald Trump est-il fou ou fasciste ? Cruel dilemme.
Le RN, ce parti réputé pour la montée des eaux
Mais pourquoi diantre, « les élites sont-elles à ce point rejetées aujourd’hui ? » lance celui qui avait prédit unevictoire écrasante de Kamala Harris. Une vague de folie ou de fascisme menace-t-elle la France ? La journaliste du Monde Camille Bordenet peut donner un exemple de ce populisme qui vient jusque dans nos campagnes contaminer les manants. Dans ce Pas-de-Calais qui fut rudement touché par les inondations, de nombreuses communes ont voté massivement RN. Ce parti réputé pour favoriser la montée des eaux, de par ses idées nauséabondes, parvient à conquérir l’électorat de la région. Les écologiste grâce à qui cette catastrophe aurait été évitée sont délaissés, voire noyés dès leur apparition. « On peut voir là-dedans un vote contre soi-même » résume doucement la dame du Monde. À l’écoute de cette analyse finement ciselée, l’ensemble du plateau sombre dans la morosité. Jaques Attali colmate toutes les issues. Une vague de fascisme peut envahir le studio d’une minute à l’autre.
C’est extraordinaire !
Je résume :
les électeurs du RN qui sont victimes des inondations sont tellement stupides qu’ils votent pour un parti qui est responsable desdites inondations.Bien sûr, cette cascade a été réalisée avec votre argent. pic.twitter.com/UjrmPpBDqf
— David Dobsky (@dobsky33) November 11, 2024
«Vous les intellos donneurs de leçons »
Dans le blockhaus de l’entre-soi, chacun livre son explication de l’orage qui tonne au dehors. Camille Bordenet connait l’effet aggravant de cette assemblée de « oui-oui » sur la population : « Une partie d’entre elle est agacée par ce qu’on représente ce soir » constate-t-elle. En imaginant que des téléspectateurs lambda aient appuyé par erreur sur le bouton n° 5 et – seconde improbabilité – qu’ils soient restés devant cette réunion « Tupperware » des prêcheurs de mondialisme, son constat est frappé de bon sens. Elle-même déclare souffrir de ce rejet lorsqu’elle se rend sur le terrain pour le journal Le Monde. De toute évidence, les Français qu’elle rencontre ne sont pas du même monde et lui en font la remarque : « Vous les intellos donneurs de leçons… » est la réflexion récurrente. La rupture avec la base est consommée. De « C Politique » à « C pas populaire », il n’y a qu’un changement d’appellation à décider en haut lieu. Plus d’invités, plus d’animateur. Un beau décor à contempler entre amis sélectionnés par la chaîne.
« Je suis convaincue qu’une partie de la population est agacée par ce qu’on représente ce soir »@camillebordenet Journaliste @LeMondefr
La suite :
➡️ https://t.co/jgzjEZB3zN
en podcast https://t.co/9ql7LMgCOh pic.twitter.com/yIyoX2rWKf— C Politique (@CPolF5) November 10, 2024
Camille Bordenet termine son exercice de lucidité en attribuant à « das Gross Empire von Bolloré » le privilège d’avoir tout compris à à ce changement de société. Quelques minutes plus tard, Thomas Snégaroff conclut ce rendez-vous avec ceux qui n’ont rien compris : « C’était d’un haut niveau ,mais je crois que c’était très éclairant ce soir ». Pour être à nouveau agacé par ce que ces personnalités représentent, le meneur de jeu signale que l’émission est disponible en podcast, sous vide ou en gélules de motivation pour adhérer en même temps au RN et Reconquête. Ça c’est sur service public !
Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.
En contrepoint, on pourra se féliciter de l’éclair de lucidité qui frappe cette journaliste du Monde, qui a détecté cette fracture entre le peuple et les élites. Il n’est pas impossible qu’elle soit récupérable …
Un stage à CNews achèverait sa rédemption !
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