Le progressisme est un danger mortel pour la France.
La Justice, l’un des piliers de la démocratie, se fissure jour après jour, noyautée qu’elle est par la gauche progressiste.
On a appris récemment que Cédric Herrou qui avait été poursuivi à plusieurs reprises pour avoir aidé des clandestins à franchir la frontière avec l’Italie, a été définitivement relaxé.
C’est le Conseil constitutionnel qui avait annulé ses premières condamnations au nom du mot fraternité qui figure dans la devise de la Nation en arguant que son action était juste un acte de fraternité !
Au même moment, on a assisté à la dissolution du mouvement Génération identitaire pour avoir mis en évidence – sans aucune violence – le laxisme du gouvernement à faire respecter ses frontières.
D’un côté on punit ceux qui font respecter la loi en relaxant celui qui la viole !
Une nouvelle affaire vient d’illustrer cette dérive de la justice qui, quand ça l’arrange, ignore la justice et la loi pour faire de la morale.
Causeur, dans cet article, nous rapporte les faits :
Publiés en 2017 sur Twitter et à l’origine du mouvement “Balance ton porc”, les messages de Sandra Muller :
Toi aussi raconte en donnant le nom et les détails d’un harcèlement sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends. Puis, « Tu as de gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. Éric Brion, ex-patron de Equidia #BalanceTonPorc.
ont déclenché un tsunami délateur pour quelques-uns, ou une merveilleuse “libération de la parole” pour le reste de notre société connectée. L’histoire est connue: après les accusations Brion perd sa compagne et sa réputation, les portes se ferment, il a honte pour ses deux filles, prend du poids et tombe en dépression. Mais il porte plainte contre Sandra Muller, et rétablit son honneur, cette dernière étant condamnée en première instance à retirer les messages et à verser 15 000 € de dommages pour diffamation. Hier, la cour d’appel rendait un curieux arrêt invalidant toutes les demandes de Brion.
Pour la cour,
les mouvements #balancetonporc et #MeToo ont été très suivis, ont été salués par diverses autorités ou personnalités et ont contribué à libérer la parole des femmes de façon positive.” Aussi, selon les juges, “même si Eric Brion a pu souffrir d’être le premier homme dénoncé sous le #balancetonporc, le bénéfice de la bonne foi doit être reconnu à Sandra Muller.
En résumé, la Cour a reconnu qu’il n’y avait pas eu harcèlement sexuel et que donc, il y avait bien diffamation mais elle relaxe la diffamatrice parce que son action s’inscrit dans un mouvement général de libération de la parole des femmes.
A l’évidence, les juges n’ont pas dit le droit mais on fait de la morale !
Voici l’édito de la rédactrice en chef de Causeur, Elisabeth Lévy qui trouve terrifiante la décision des juges :
Car si le droit offre des garanties reconnues de tous, la notion de morale, elle, peut être pervertie et sujette à interprétation idéologique.
Oui, avec de tels juges qui ont pris le pouvoir dans de larges domaines en France, nous sommes en danger de voir toutes nos libertés progressivement – j’ai failli écrire “progressistement“ – supprimées !
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2 Réponses à “Les juges n’appliquent plus la Justice. Ils font la morale !”
C’est un délit plus grave de dénoncer et mettre en avant les manquements du gouvernement du nouveau monde que d’enfreindre la loi.
Toutes critiques du pouvoir et manifestations d’opposition à sa politique sont sévèrement sanctionnées par les forces de l’ordre et dénigrées par le pouvoir.
Aujourd’hui, on fait la misère aux médecins qui proposent des soins différents de ceux dictés par la dictature sanitaire.
Depuis quand un « juge » devrait suivre la loi et rien que la loi…
Un « vrai » juge sous la bien pensance de goche se doit d’etre un zozo qui fait la morale a deux balle et a geometrie variable.
On ne peut pas demander a ces zozos d’etre seulement honnetes!