La mort de George Floyd lors de son arrestation par la police américaine a déclenché de véritables émeutes outre atlantique.
Certains politiques français, Jean-Luc Mélenchon en tête, appellent à une révolte similaire en France.
La presse française largement anti-Trump pratique beaucoup l’amalgame en faisant porter à Donald Trump la responsabilité des émeutes américaines.
Il y a deux jours, j’ai entendu Yves Calvi demander à un expert des USA : « Donald Trump se pose t-il en représentant des suprémacistes blancs contre la communauté noire ? »
La police américaine est montrée du doigt comme très violente. Vue de France, elle est évidemment trop violence et l’on se prend à admirer la police française qui tombe régulièrement dans de véritables guet-apens et qui se fait caillasser par la racaille de certains quartiers. Avec des bavures extrêmement rares !
Oui la police américaine est violente mais elle opère dans une société également très violente.
La police américaine est également accusée d’être raciste et de ne s’en prendre qu’aux Noirs. On lit couramment dans la presse des chiffres qui disent que les Noirs ont 2,5 fois plus de chance que les Blancs d’être tués par la police, qui serait donc raciste !
Un examen des statistiques ethniques sur la criminalité permet de relativiser ce jugement.
Notons au passage que si aux Etats-Unis, les statistiques ethniques existent, en France elles sont interdites, ce qui permet de cacher au public la répartition des crimes et délits en fonction des origines des délinquants.
Voici quelques chiffres sur la criminalité aux USA :
D’abord sur la répartition de la population par ethnies :
Ensuite en analysant l’origine des victimes tuées (ici en 2018) :
Quand on rapporte de nombre de victimes de chaque ethnie à sa population relative, on constate que les Noirs ont presque deux fois moins (1,76) de chance d’être tués que les Blancs ! Et que bizarrement, pour les Hispaniques dont on ne parle jamais, ils ont 2,5 fois plus de chance d’être tués que les Blancs et 4,5 fois plus que les Noirs !
On peut aussi analyser l’ethnie des criminels :
Cela ne fera pas plaisir à la gauche et aux médias, mais le taux de criminalité chez les Noirs est 12,3 fois plus grand que chez les Blancs.
Quand la presse remarque que les bavures policières américaines font 2,5 fois plus de victimes chez les Noirs que chez les Blancs, on peut lui faire remarquer que les Noirs étant 12,3 fois plus criminels que les Blancs, on peut comprendre qu’ils soient plus souvent exposés au risque de bavure !
En tenant compte de cette surcriminalité, les bavures contre les Noirs deviennent 2,5 / 12,3 = 0,2 ce qui fait qu’un Blanc serait en fait 5 fois plus victime des bavures policières que les Noirs ! (Jean-Luc Mélenchon va s’étrangler !)
Il est intéressant l’analyser les crimes interraciaux
Les Noirs qui tuent des Blancs (547 948) sont donc 9,2 fois plus nombreux que les Blancs qui tuent des Noirs (59 778).
Et si l’on rapporte ces chiffres à la population de chaque ethnie, on passe de 9,2 fois à 46,5 fois !!!
D’autres statistiques sont rapportées par le député européen Aymeric Chauprade :
Soit, le tableau suivant :
Si l’on tient compte qu’aux USA il ya 5 fois plus de Blancs que de Noirs, on voit que la police tue 1,7 fois plus de Noirs que de blancs.
La presse, et notamment le CheckNews de Libé conteste les chiffres d’Aymeric Chauprade (voir cet article).
Pour mieux dénoncer la violence de la police, cette presse refuse de tenir compte de la surcriminalité de la communauté noire ce qui confine à la malhonnêteté intellectuelle.
Rappelons qu’Eric Zemmour a été condamné pour avoir dit qu’il était normal que la police interpelle plus de noirs et d’arabes que de « Blancs » car comme on le voit en prison, ces ethnies sont beaucoup plus présentes chez les dealers …
Conclusion
Cet article n’a pas pour but d’excuser la violence de la police américaine. Il veut juste rappeler certains chiffres pour relativiser les accusations de racisme que véhicule la presse française.
Il y a certainement des raisons sociologiques (pauvreté, discrimination à l’embauche) qui expliquent la surcriminalité chez les Noirs mais il n’en reste pas moins que cette surcriminalité doit être prise en compte pour juger des violences des forces de l’ordre et de son éventuel racisme.
Les chiffres étant toujours sujets à caution, je joins un tableau d’une autre source avec en abscisses, l’ethnie des victimes et en ordonnées celles des délinquants. Il prend en compte les crimes et les délits alors que les chiffres précédents ne portaient que sur les crimes.
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