Les retraités veulent bien payer, mais …

C’est donc près de 1 000 € que va me coûter,
chaque année, l’augmentation de la CSG !

Les fonctionnaires et les salariés actifs auront une compensation, mais nous autres, retraités, sommes convoqués à la redistribution sociale vers les jeunes actifs.

Nous aurions bénéficié, indûment, de ces trente glorieuses pendant lesquelles nous aurions amassé de mirifiques pactoles.

Le fait que nous ayons beaucoup travaillé – j’avais commencé ma carrière avec des semaines de 43 heures, sans RTT, ni 5 ème semaine – n’est pas retenu en notre faveur !

Mais mon propos n’est pas de me plaindre ! Ce serait indécent, compte tenu du niveau élevé de ma retraite que les plus matheux d’entre vous auront pu évaluer …

Mais, comme disait Guy Roux : « Je n’aime pas gâcher ! »

Je veux bien céder ces 1 000 € :

s’ils vont à l’amélioration de la situation du personnel dans les maisons de retraite,
s’ils bénéficient au personnel des hôpitaux, infirmières et aide-soignantes en tête,
si la police en est mieux considérée et mieux armée,
si l’équipement de nos militaires en est sensiblement amélioré,
si l’on construit avec cette somme, des places de prisons, pour que les peines prononcées soit effectuées !
si cette somme permet effectivement aux jeunes couples de la classe moyenne de mieux se lancer dans la vie,
si on utilise cette somme pour le développement de l’Afrique, seul moyen de contenir, à terme, la vague migratoire.

Mais je refuse que ces 1 000 € servent :

à éviter que le gouvernement ne baisse la dépense publique,
à financer l’absentéisme qui règne dans les collectivités locales,
à financer les avantages énormes et indus de certains statuts de la fonction publique,
à financer le régime d’assurance-chômage dévoyé des intermittents du spectacle,
à financer l’Aide Médical d’Etat (AME) qui bénéficie à des clandestins,
à financer des retraites encore versées à des centenaires algériens morts depuis longtemps !
à encourager l’assistanat et décourager le retour à l’emploi des chômeurs.
à financer localement de nouveaux ronds-points. La France détient le record mondial dans ce domaine avec 30 000 carrefours giratoires, soit près de la moitié de ceux du monde entier !