On s’émeut beaucoup de la pauvreté en France qui concernerait 8,8M de personnes et aurait augmenté de 820 000 personnes sur la période 2006/2016.
Mais c’est le socialisme qui est la cause
de cette pauvreté et de son augmentation.
Aux États-Unis, la pauvreté est restée stable sur la même période, voire s’est réduite.
C’était l’introduction d’un article de Jean-Philippe Delsol paru sur le site de l’IREF (Institut de Recherche Economiques et Fiscales) et intitulé :
Pauvre Plan contre la pauvreté
En France le calcul du taux de pauvreté est habituellement fixé à 60% du revenu médian, soit 1026€ par mois, à peine en dessous du SMIC qui s’établit à 1170,69€ nets, ce qui n’a pas de sens. Le Secours populaire soutient pour sa part qu’un peu plus d’un cinquième des Français a du mal à se nourrir quotidiennement, ce qui rejoint presque le nombre de ceux qui sont sous le seuil de pauvreté.
Il n’est sûrement pas facile de vivre en dessous de ce seuil. Mais le vrai combat contre la pauvreté consiste à remettre les gens au travail. En cette période de vendanges, pourquoi ne trouve-t-on pas de vendangeurs ? Le journal Le Monde ressort une étude selon laquelle « parmi les allocataires qui recherchaient un emploi :
- un peu plus de 5 % avaient des problèmes de santé qui les empêchaient d’en reprendre un,
- environ 3 % connaissaient des problèmes de garde d’enfants,
- un peu plus de 40 % avaient des problèmes liés à leur qualification, aux transports, aux discriminations ;
- parmi ceux qui ne recherchaient pas d’emploi :
- 3 % avaient des problèmes d’âge,
- 10 % des contraintes familiales,
- 3 % étaient en formation,
- 12 % avaient des problèmes de santé” ( Insertion professionnelle et sociale : des spécificités transversales aux différents types de minima sociaux, Céline Marc, Revue des politiques sociales et familiales Année 2008 91 pp. 92-100).
En clair il faudrait comprendre que les deux tiers
des chômeurs n’ont pas la possibilité de travailler !
Mais alors, pourquoi le taux de chômage en Allemagne, en Angleterre ou aux Etats-Unis est-il deux fois inférieur, voire moins encore ? Pourquoi ce refus de la réalité et pourquoi faut-il que la Caisse nationale d’allocations familiales, commanditaire de cette étude, dépense son argent à propager cet état d’esprit compassionnel qui encourage le chômage ?
Les Français auraient-ils des handicaps particuliers ? Nous ne le croyons pas !
La lutte contre le chômage et la pauvreté doit bien entendu prendre en compte ceux qui sont réellement dans l’incapacité de travailler et ont besoin d’aide. Mais tout doit être fait pour que le travail devienne un impératif, même s’il est difficile de trouver une solution, voisinage ou autre, pour faire garder les enfants, même si l’on est un peu fatigué. Le travail est aussi souvent le meilleur moyen de soigner certains maux, de socialiser ceux qui en ont besoin et d’intégrer les migrants.
Ça n’est pas en étendant la garantie jeune pour donner 484,82€ aux moins de 25 ans qu’on leur apprendra à travailler. Mieux vaudrait libérer l’embauche des jeunes en formation de toutes contraintes réglementaires et exonérer totalement leurs jobs à temps partiel de charges. Ce serait une bonne façon de les aider à trouver les moyens de subsister, même modestement, tout en se formant.
Mieux vaudrait par ailleurs, faciliter la mobilité géographique de tous en supprimant le système HLM qui profite trop à ceux qui n’en ont pas besoin et qui entrave la mobilité ; en libérant les conditions de location dans le privé, plombées par d’innombrables contraintes qui restreignent l’offre ;en réduisant les droits sur les achats/reventes de logements… (cf. notre article : Les luxueuses formations des cadres des coopératives HLM dans les hôtels cinq étoiles parisiens).
Mieux vaudrait limiter les conditions d’indemnisation chômage dans le temps, sauf cas particulier. Pas toujours, mais trop souvent, l’habitude et la volonté de travailler se perdent à avoir trop attendu avant de penser à rechercher sérieusement un job !
Il faudrait, enfin, s’attacher à éradiquer les ghettos car ce sont leurs habitants qui en souffrent les premiers et peinent à en sortir. C’est la vraie mission de l’Etat d’assurer la sécurité et la paix sociale partout et surtout dans ces quartiers, royaumes privilégiés de mafias qui appauvrissent toute une population et en l’enferment dans un monde clos, soumis à une loi qui n’est pas celle de la République. C’est là qu’il devient, plus qu’ailleurs, impossible de retrouver du travail.
Plutôt que de vouloir enseigner l’arabe (et lequel ?) aux enfants d’immigrés, il vaudrait mieux leur apprendre vraiment le français et le leur faire aimer, ce qui suppose de libérer aussi les écoles et les programmes assujettis aujourd’hui aux dictats idéologiques du Mammouth. Pour s’insérer dans notre société comme pour réussir un entretien d’embauche, il faut parler notre langue. Pour adopter notre mode de vie et nos valeurs, il faut savoir lire notre histoire et se familiariser avec notre littérature.
Il n’y a pas de solutions miraculeuses pour sortir les gens de la pauvreté, mais seulement une action de long terme pour qu’ils souhaitent en sortir par eux-mêmes. En les assistant toujours plus, le risque est qu’au contraire ils en aient de moins en moins envie. M. Macron, même si l’on se demande pourquoi c’est lui qui présente un plan relevant de l’action du gouvernement et non du chef de l’Etat, le dit aussi à sa manière en souhaitant une plus grande mobilité sociale et en refusant le revenu universel pour tous qui serait « une relégation à vie » dans la médiocrité. Mais en prend-il les moyens ?
Jean-Philippe Delsol pour l’IREF.
A lire également sur le site de l’IREF :
Lutte contre la pauvreté : et si la redistribution n’était pas la solution ?
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