Il y a quelques années, j’avais déjà largement rendu compte, de l’ouvrage de référence de Laurent Obertone : La France Orange Mécanique.
Cet ouvrage avait dynamité le mur de silence qui occultait les conséquences de l’immigration non maîtrisée et était devenu un véritable phénomène de sociétés aux retombées internationales. Son enquête pulvérisait pour la première fois les tabous du laxisme judiciaire, de l’ultraviolence, et de la part de l immigration dans l’insécurité.
Aujourd’hui, Laurent Obertone revient avec un nouveau livre La France interdite, et s’en prend frontale ment à l’immigration. Pulvérisant le plus grand des tabous français, il révèle les chiffres de l’immigration, tous les chiffres, en détaille les causes, l’ampleur, l’évolution, et les conséquences. Sans concession, il répond à la question que nous nous posons tous : « l’immigration a-t-elle vraiment rendu notre pays plus prospère, plus compétent, plus heureux, plus civique et plus sûr ? »
Voici les bonnes feuilles de son ouvrage publiées dans le dernier numéro de Valeurs actuelles que je publierai en deux parties :
- Les chiffres interdits de l’immigration,
- Les conséquences de l’immigration.
1 – Les chiffres interdits de l’immigration
Si le nombre d’immigrés est stable, c’est que le droit du sol fait disparaître des statistiques tous les enfants nés en France de parents étrangers.
Les vrais chiffres de la « diversité visible » en France « L’Amicale de la diversité [..] oublie [..] que l’immigration de ces dernières décennies a assez peu à voir, du point de vue de ses motifs, de sa quantité et de ses origines, avec l’immigration polonaise des années 1920. Elle oublie surtout que les « immigrés » représentent, selon la définition de l’Insee, uniquement les individus nés à l’étranger de nationalité étrangère, et donc pas leurs enfants nés en France, et donc pas ceux qui, à chaque génération, se fondent dans la population française, par naturalisation. Ceux-là ne sont donc plus considérés comme des immigrés, mais comme des Français à part entière.
En 2017, selon l’Insee, la proportion d’immigrés en France métropolitaine était la plus élevée de tous les temps (9,7 %). Or, la France compte bien davantage de descendants d’immigrés (11 % de la population en 2015). Et nous parlons ici seulement de la première génération de descendants (les enfants d’immigrés), pas de la deuxième (les petits-enfants), ni de la troisième (les arrière-petits-enfants). Ces individus « issus de l’immigration » sont français, mais n’en conservent pas moins leurs origines, et c’est ici ce qui nous intéresse, puisque l’on parle de diversité avant de parler de Français, et qu’il est entendu qu’il n’y a pas de vivre ensemble sans diversité. La naturalisation fait pourtant disparaître des statistiques ces anciens immigrés, cette diversité visible, et bien entendu leurs nombreux descendants.
En prenant en compte tout ce beau monde, les individus « aux ascendances étrangères » représenteraient plus de 30 % de la population française. C’est par exemple l’estimation de la démographe Michèle Tribalat, ou de l’historien Gérard Noiriel, qui tablait en 2002 sur un tiers des Français issus de l’immigration (le Monde diplomatique, janvier 2002). Cela ne veut pas dire que 33 % des Français sont issus de la « diversité visible ». Une bonne part d’entre eux sont en effet d’origine européenne.
Selon un rapport publié par l’Institut Montaigne, « les minorités visibles (Asie, Maghreb, Afrique, Dom-Tom) » représentaient dès 1999 « plus de 8 millions de personnes au bas mot» (Sabeg & Méhaignerie, 2004). En 2015, selon l’historien Pascal Blanchard, chercheur associé au CNRS, entre 12 et 14 millions de Français, soit entre 18 et 22 % de la population, avaient au moins un de leurs grands-parents nés dans un territoire extra-européen (le Télégramme, 14 mars 2015). [..]
Ainsi que le précise Éric Macé, professeur de sociologie à l’université de Bordeaux et auteur du baromètre CSA : « On peut considérer que grosso modo près de 20 % de la population vivant en France peut être perçue comme non blanche. » (Slate, 14 janvier 2016.)
J’ai vérifié, et je trouve pareil. Je n’ai eu recours qu’à des études officielles, réalisées par des organismes d’État, comme l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), ou l’Institut national d’études démographiques (lned), ou encore l’institut européen Eurostat.
N’ayant pas envie de plomber d’entrée de jeu l’ambiance avec des tas de calculs pénibles, je ne vous donne ici que mes résultats.
- 5,4 millions de descendants de Maghrébins, soit 8,3 % de la population.
- 2,75 millions de descendants d’Africains subsahariens, soit 4,2 % de la population.
- 1 million de descendants d’Asiatiques, soit 1,5 % de la population.
- 625 000 descendants de la diversité « autre », soit 1% de la population.
- 600000 descendants de Turcs, soit 0,9 % de la population.
- 500 000 descendants de harkis, soit o, 7 % de la population.
- 500 000 Roms, soit 0,7% de la population.
- 400 000 clandestins, soit 0,6 % de la population.
Cela nous donne un total de 11,8 millions d’individus issus de la « diversité visible », soit 18 % de la population métropolitaine. Cette estimation, rigoureusement compatible avec celle de Pascal Blanchard, est l’estimation la plus basse qu’il est possible d’établir à partir des chiffres officiels. »
Extraits de la France interdite de Laurent Obertone parus dans Valeurs actuelles.
A suivre, même chaîne, même heure : Les conséquences de l’immigration.
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