La gauche et les progressistes justifient toujours leurs « avancées sociétales » ou leurs positions politiques au nom des « Valeurs de la République ou de l’Europe » et de la « Morale » avec un grand M.
Ce serait recevable si ces donneurs de leçons patentés et compulsifs ne définissaient pas, eux-mêmes, ce que sont ces valeurs et cette morale ! Et leurs définitions ont deux caractéristiques fondamentales : elles procèdent du principe du deux poids, deux mesures et varient énormément dans le temps et dans l’espace !
Le parti pris de l’Europe et de Macron de soutenir – quoi qu’il en coûte – la Russie contre l’Ukraine fait porter à Vladimir Poutine l’entière responsabilité de la crise. C’est passer sous silence les huit années (2014-2022) durant lesquelles l’Ukraine a bombardé les territoires russophones du Donbas au mépris des accords internationaux de Minsk.
Mais cette morale, l’Europe ne s’en réclame pas partout …
Si, au nom de la morale, l’Europe décide de soutenir l’Ukraine contre l’agresseur russe, alors …
- Pourquoi ne soutient-elle pas le Yemen agressé par l’Arabie saoudite ?
- Pourquoi ne défend-elle pas l’Arménie attaquée une nouvelle fois par l’Azerbaïdjan ?
C’est évident, la morale n’a rien à voir avec la politique de l’Europe ! C’est l’idéologie et certains intérêts économiques qui sous-tendent toute la politique européenne.
Voici un article paru dans la Sélection du jour (LSDJ) et signé Philippe Oswald :
L’Arménie de nouveau agressée. Qui s’en soucie ?
Alors que l’agression de la Russie contre l’Ukraine mobilise en faveur de celle-ci l’aide humanitaire et militaire de l’Occident, l’Arménie doit faire face dans une grande solitude à de nouvelles attaques de l’Azerbaïdjan voisin. Ce pays musulman est dirigé par l’autocrate Ilham Aliyev, soutenu militairement par le président dictateur turc Erdogan. Aliyev avait reconquis les trois quarts du Haut-Karabakh en septembre 2020 en écrasant les défenseurs arméniens (4000 morts) au terme d’une guerre de 44 jours.
Terre à forte majorité arménienne, le Haut-Karabakh (appelé Artsakh par les Arméniens) avait été rattaché à l’Azerbaïdjan musulman par Staline pour mettre au pas soviétique les Arméniens chrétiens. Après la chute de l’URSS, l’Arménie avait permis à ce territoire de recouvrer son indépendance en 1992, au terme d’une guerre victorieuse contre l’Azerbaïdjan. Mais depuis trente ans, la donne a considérablement changé. Trois fois moins peuplée que l’Azerbaïdjan et dépourvue de ressources naturelles, l’Arménie s’est affaiblie à cause de ses divisions politiques. De surcroît, son tropisme européen l’a privée du soutien de Poutine, lequel est à présent empêtré dans sa guerre contre l’Ukraine. De son côté, l’Azerbaïdjan, riche en gaz, n’a cessé de se renforcer militairement, avec l’appui totalement assumé, en armes et en mercenaires djihadistes, du protecteur turc. Ce dernier ne peut que se féliciter d’un allié collaborant avec autant de zèle au rétablissement d’un empire panturc, champion de l’islam.
Aujourd’hui, Aliyev ne se contente plus du Haut-Karabakh. Depuis le 13 septembre, il attaque directement la République d’Arménie. Jusqu’à présent, les Arméniens ont repoussé au prix de pertes sévères les assauts terrestres des Azéris, mais ceux-ci bombardent sans retenue (canons, mortiers, drones) plusieurs régions arméniennes, au nord-est, au centre, et au sud du pays. L’objectif revendiqué du dictateur, toujours chaudement soutenu par Erdogan, est d’anéantir la plus ancienne nation chrétienne. Il s’inscrit dans la lignée du grand frère turc dont les exactions ont précédé et suivi le génocide arménien de 1915. Si l’intention générale du dictateur de l’Azerbaïdjan est bien de mettre à genoux l’Arménie et de réduire son peuple en dhimmitude (les écoliers azéris apprennent dans leurs livres scolaires que les Arméniens sont « des chiens à chasser »), l’objectif de cette nouvelle offensive est la création d’un corridor traversant le territoire arménien (la région du Syunik) reliant l’Azerbaïdjan à sa région isolée du Nakhitchevan, située entre la Turquie et l’Arménie. Ce corridor, prévu par les accords de cessez-le-feu du 9 novembre 2020, n’est pas opérationnel, l’Arménie désirant contrôler la circulation des personnes, des biens, et des marchandises sur son propre sol.
Les Arméniens, qui ont payé leur europhilie par le désamour de leur traditionnel protecteur russe, peuvent-ils attendre un quelconque secours de l’Union Européenne ? C’est peu probable : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s’est rendue à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, le 18 juillet dernier pour signer triomphalement un accord doublant les importations gazières en provenance de la république caucasienne. L’UE s’est contentée d’appeler à l’arrêt des hostilités. La France (où vivent 600 000 descendants de rescapés du génocide de 1915) a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU. Les États-Unis seront-ils plus efficaces ? Connue pour ses positions pro-arméniennes, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, s’est rendue à Erevan (capitale de l’Arménie) le dimanche 18 septembre pour une visite de trois jours. « L’Arménie a une importance particulière pour nous », a-t-elle souligné, avant de condamner « les attaques illégales et meurtrières de l’Azerbaïdjan sur le territoire arménien ». Pour sa part, le président du Parlement arménien, Alen Simonian, a affirmé qu’un cessez-le-feu avait été conclu au milieu de la semaine grâce à une médiation américaine, après l’échec d’une médiation russe. Mais ce cessez-le-feu a été violé dès le 20 septembre, par des tirs azerbaïdjanais à la frontière orientale, selon le ministère arménien de la défense …
Philippe Oswald pour la Sélection du jour.
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Une réponse à “L’Europe et sa morale à géométrie variable”
Les valeurs de la republique non defni avec exactitudes, permettent a ceux qui ont inventé electoralement cela,
de discrediter les oposants
en les stigmatisant sous toutes les formes, meme les plus injustes et les plus infames…
Par contre, un toto pseudo progressiste, a tous les droits, puisque c’est lui qui fixe les pseudo valeurs morale dont il se permet de definir a quel moment, pour quel type de politicien et de citoyen, et pour quelle opportunités cela
sera presenté.
Avec eux tout sera qu’une façon de presenter leur pseudo morale, qui n’est que des elements de langage, comme la cuisine politicienne.
Rien en eux n’est sinceres, tout n’est que mensonges, les valeurs ne sont qu’un pretexte a utiliser des arguments et NON a suivre les valeurs.
La goche et les pseudo progressiste ne sont que des menteurs, ultra pourris, debile, infame dans leurs nature, c’est dans leur adn.
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La pseudo justice et les squatteurs :
Même si votre logement est squatté, vous devez l’entretenir, estime la justice
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/m%C3%AAme-si-votre-logement-est-squatt%C3%A9-vous-devez-l-entretenir-estime-la-justice/ar-AA129yVQ?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=59bc25e300cd46498c67a0560a6b3551
La Cour de cassation rappelle qu’en cas de sinistre ou d’accident, la responsabilité du propriétaire est engagée, même si l’occupant du logement le fait de manière illégale.
La justice le dit : même si votre logement est squatté, vous devez l’entretenir. Il est indispensable d’entretenir un local même s’il est occupé par une personne sans aucun droit car, en cas d’accident, la responsabilité du propriétaire est engagée. L’occupation sans droit ni titre d’un bien immobilier par la victime de l’accident ne peut constituer une faute de nature à exonérer le propriétaire du bâtiment de sa responsabilité lorsque l’accident résulte d’un défaut d’entretien, explique la Cour de cassation.
Un ancien locataire, qui aurait dû avoir quitté le logement depuis deux ans et auquel le tribunal avait ordonné un an plus tôt de libérer les lieux, était tombé par la fenêtre parce que le garde-corps avait cédé. Ayant été blessé, il réclamait plusieurs dizaines de milliers d’euros au propriétaire. Ce dernier rejetait toute responsabilité. Si le locataire n’avait pas commis une faute en se maintenant dans les lieux après la fin du bail, après avoir reçu un congé et malgré une décision de justice, il ne serait pas tombé par la fenêtre, disait-il, de sorte que cette occupation sans droit est la cause principale de l’accident.
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Mais pour les juges, c’est le défaut d’entretien du garde-corps, qui incombait au propriétaire, qui est la cause principale, voire exclusive de l’accident. En conséquence, aucune faute, de nature à réduire ou supprimer son doit à indemnisation, ne peut être reprochée au locataire. (Cass. Civ 2, 15.9.2022, Z 19-26.249).