Dans l’esprit de la gauche et d’Emmanuel Macron et de sa majorité, la loi contre les Fake News est dirigée contre la droite et surtout l’extrême droite, car pour eux le mensonge est à droite et la vérité à gauche !
Et pourtant, les Fake News émises par la gauche sont très courantes ! Pour en rester dans le domaine sociétal, les mensonges ont accompagné en permanence chaque « avancée » pour satisfaire le lobby gay :
- Lors du vote du PACS, Elisabeth Guigou nous a promis qu’il n’y aurait jamais d’adoption pour les couples gay,
- Lors du vote du mariage gay, on a autorisé l’adoption mais on a assuré qu’il n’y aurait pas de PMA pour les couples de lesbiennes,
- Aujourd’hui, alors qu’on s’apprête à voter la PMA pour toutes, on nous jure que la GPA ne sera jamais autorisé en France !
- Et demain, nous aurons la GPA au nom de l’égalité homme – femme !
Cette semaine, dans le Bulletin hebdomadaire d’André Noël, un article liste trois Fake News de gauche :
La disparition des mentions « père » et « mère »
En janvier 2013, au moment des manifestations contre « le mariage pour tous », Jean-Luc Romero, activiste « gay », s’en prenait à ces opposants qui prétendaient que « père » et « mère » allaient disparaître des documents administratifs : « Qu’on cesse de dire que père et mère seront remplacés par « parent 1 » et « parent 2 ! » s’exclamait-il, indigné.
Dans Libération, qui traque les fake news dans sa rubrique Désintox (devenue Checks News), on pouvait lire à la même époque : « C’est l’argument médiatique favori des opposants au mariage pour tous. A les croire, le texte de loi entraînerait la disparition des termes « père » et « mère » du code civil et des documents administratifs. »
Or, c’est bien ce qui s’est passé il y a quelques semaines quand les députés LREM ont voté un texte afin que les termes « parent 1 » et « parent 2 » remplacent père et mère dans les documents scolaires, ce qui est bien-là la conséquence de la loi sur le « mariage » entre personnes de même sexe. Devant le tollé, les signataires y ont momentanément renoncé en attendant que les esprits s’y fassent.
Ce n’était donc pas une fake news de la part des opposants au « mariage » gay, mais ni Romero, ni Libération, n’ont fait amende honorable pas plus qu’ils ne se sont excusés auprès de ceux qu’ils ont calomnié en les accusant d’être des faussaires.
Le soutien au terroriste Battisti
Ceux qui ont soutenu le terroriste Cesare Battisti en prétendant qu’il était innocent des assassinats pour lesquels il fut condamné, en 1988 et 1993, n’ont pas, eux non plus, fait amende honorable. Or, Battisti, finalement extradé du Brésil vers l’Italie, a avoué que c’était bien lui qui avait assassiné un gardien de prison, un policier, un boucher, un bijoutier. Dans sa confession, il a tenu à préciser : « Je n’ai été victime d’aucune injustice et j’ai mené en bateau tous ceux qui m’ont aidé. Pour certains d’entre eux, je n’ai même pas eu besoin de mentir. » Cette dernière phrase est terrible : s’il n’a pas menti, s’il leur a dit qu’il était coupable, cela veut dire que ces soutiens-là ont délibérément aidé un assassin. Il ne donne pas (encore) de noms, mais parmi les membres de son comité de soutien, dans les media, les hommes politiques, les artistes, il y en a inévitablement qui savaient qu’il était coupable. Rappelons quelques noms : la romancière Fred Vargas. Bernard-Henri Levy, Pierre Vidal-Naquet, Guy Bedos, Philippe Sollers, George Moustaki, Jean-Pierre Bacri, mais aussi des élus Verts, comme Noël Mamère, et communistes, telle Marie-George Buffet. La presse de gauche fut à la pointe de la diffusion des fake news le concernant.
- Libération : il est « victime de la nostalgie des chemises noires » ;
- L’Humanité : il a été condamné par « un tribunal militaire réservé aux militants de l’ultra gauche », ce qui est complètement faux ;
- Le Monde publiait un éditorial intitulé : « Justice pour Battisti ! »
- Bertrand Delanoë faisait du terroriste un citoyen d’honneur de la ville de Paris !
Tous ceux-là qui étaient si bavards sont maintenant d’une discrétion de violette. Ils ne présentent pas leurs excuses aux lecteurs qu’ils ont trompés, ni aux parents des victimes de Battisti. Leur campagne mensongère a permis à ce tueur gauchiste d’échapper à la prison pendant plus de trente ans. Il entame maintenant sa peine, la perpétuité, qu’il aurait dû commencer à accomplir en 1988.
La farce du soutien russe à Donald Trump
Aux Etats-Unis, 90 % des media s’accrochaient aux basques de Donald Trump, dès son élection, l’accusant de devoir celle-là à une collusion entre lui et la Russie, laquelle aurait manipulé sondages et media pour entraîner la chute d’Hillary Clinton. Les adversaires de Trump ne doutaient pas un seul instant qu’il serait confondu. On débattait déjà, chez les Démocrates et la presse, s’il valait mieux qu’il démissionnât de lui-même ou s’il était préférable d’entamer le processus de destitution.
Trump proclamait son innocence sous les sarcasmes de ses ennemis. Résultat : le rapporteur spécial, Robert Mueller, assisté de 19 procureurs, de 40 agents du FBI, après deux ans d’enquête, 2.800 réquisitions de documents et l’audition de quelque 500 témoins, a rendu son rapport au début du mois. Il conclut à l’absence de toute « collusion » entre l’équipe du candidat républicain et la Russie, « en dépit de multiples offres russes. »
Non seulement, ses détracteurs ne s’excusent pas, ni ne confessent avoir diffusé des fake news pendant plus de deux ans, mais ils reprochent à Robert Mueller – pour lequel ils n’avaient qu’admiration jusque-là ! – de ne pas avoir poussé assez loin ses investigations ! Le diable portant pierre, tous ces gens-là, qui voulaient abattre Trump, lui facilitent grandement sa réélection …
Le Bulletin d’André Noël.
Très drôle ! En recherchant une illustration pour cette article dans Google Images, je tombe sur un excellent article intitulé :
La presse de gauche et ses « Fake News »
un article publié dans le non moins excellent blog … A droite, fièrement !
Je me demande si je n’aurais pas tendance à me répéter, moi …
Suivre @ChrisBalboa78