On se rappelle tous de la manifestation contre l’islamophobie où l’extrême gauche et notamment la France Insoumise avaient côtoyé les islamistes radicaux.
On y avait entendu des Allah Akbar lancés du podium et la sénatrice Benbassa avait arboré une étoile jaune signe que les musulmans étaient les nouveaux juifs.
Et LFI vient de récidiver !
Cette fois-ci, c’est à une manifestation interdite par la préfecture de police qu’une dizaine de députés de la Nupes (canal LFI historique) ont assisté, foulant une fois de plus aux pieds leurs écharpes tricolores !
Le Club de Valeurs actuelles nous raconte ça :
Marche pour Adama : « Police nationale, milice du capital »
Ce samedi 8 juillet, le comité Justice pour Adama s’est rassemblé, malgré l’interdiction de cette manifestation, place de la République à Paris pour hurler sa haine antiflics. Récit.
Eh, va pas à l’intérieur ça va dégénérer !
dit une dame à son mari qui voit l’attroupement autour de la statue de la République. Au cœur de Paris, les gendarmes, la BRAV-M et autres groupes d’intervention bouchent les rues et sermonnent les manifestants :
Vous participez à un rassemblement interdit, veuillez quitter les lieux !
Les passants s’arrêtent, regardent de loin ; certains s’avancent jusqu’au cordon de policiers avant de se faire rabrouer.
Zigzagant entre les corps, des vieux cégétistes lâchent quelques gentillesses aux forces de l’ordre :
Attention l’extrême droite a chargé, la gâchette est prête ! » ; « Combien de blessés vous allez faire cette fois ?
Une femme, la soixantaine aigrie, tance un gendarme et pointe son arme :
Il a Brigitte la cougar dans le bras. Bientôt vous les poserez ça !
Les militants indigénistes portent le – désormais connu – t-shirt « Justice pour Adama ». Une nouveauté : la gamme estivale bleu ciel, écriture noire. L’entreprise marche du tonnerre.
Les députés LFI – Boyard, Léaument, Coquerel, Kéké, Rousseau, Panot, etc. – se tiennent debout sur le parapet qui jouxte la statue de la République, devant une foule qui scande :
Tout le monde, déteste la police !
Assa Traoré prend la parole, braille sa haine de l’État français, de la police, lève son poing. Autour, les députés prennent des photos, ricanent, applaudissent. De part et d’autre, les forces de l’ordre, noyées sous des kilos d’armure, se mettent en mouvement. « Veuillez partir direction Magenta ! » annoncent-ils aux manifestants. La procession se fait en chantant : « Siamo tutti antifascisti ! » ; « On oublie pas, on pardonne pas ! » ; « Police nationale, milice du capital ! »
Dans la marée, un type, cinquante ans, distribue un tract et Le Bolchevik (80 centimes, tout de même). Petit florilège :
Une armée de 45,000 flics a semé la terreur pendant plusieurs jours dans les quartiers et les centres-villes ; mobiliser la classe ouvrière et la gauche pour défendre tous les jeunes contre la vindicte des capitalistes ; contre la terreur raciste des flics et autres joliesses du genre.
Sandrine Rousseau et Danielle Simonnet rigolent, clopent ; Louis Boyard a mis ses plus belles Ray-Ban, suivi par quelques groupies.
Eh mais wesh c’est Louis ! Faut qu’on prenne un autographe ! Vas-y toi frère !
dit une blondinette à sa copine. Antoine Léaument, lui, filme toutes ses péripéties et harangue ses réseaux sociaux.
Le boulevard Magenta est coupé en deux. D’un côté, les manifestants, de l’autre, les forces de l’ordre. La cheffe Traoré escalade – difficilement – le toit de l’abribus Strasbourg-Magenta (lignes 56 et 91) et, entre deux respirations, continue sa diatribe. Les manifestants sont chauffés à blanc, l’un d’eux hurle des insanités aux policiers. Il tombera dans les vapes quelques minutes plus tard après avoir aspiré un peu trop de gaz (ou d’une insolation).
Les députés se mettent en première ligne du cortège, face aux casqués. La capitaine d’équipe des forces de l’ordre, voix d’Arletty, microphone dans les mains, répète son mantra : « Veuillez quitter les lieux ! » Ils se mettent à marcher vers les manifestants, lesquels chantent la bande-son de Star Wars.
La suite ? Un des frères – Youssouf – Traoré est arrêté, les élus LFI font mine d’être choqués par les charges de police, les manifestants continuent leurs chants antiflics. Le gaz brûle la gorge, il fait tousser. Fin. Le chaos n’a pas eu lieu.
Edouard Roux pour Le Club de Valeurs actuelles.
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Une réponse à “LFI : une nouvelle manifestation de la honte !”
Le parti de la france islamiste s’enfonce un peu plus dans l’ordure…