Trois fléaux se sont réunis pour faire de l’Union européenne un véritable enfer pour les Européens :
– Les progressistes,
– Les écolos,
– Les technocrates.
Les progressistes n’ont de cesse de détruire les nations en leur enlevant toute souveraineté pour satisfaire leur grande utopie mondialiste et multiculturalisme.
Ils sous-traitent aux écolos le sauvetage de la planète lesquels pratiquent une écologie purement punitive et, sans le dire, orientent la politique européenne vers la décroissance.
Ces écolos mandatent ensuite une armée de technocrates – les fameux petits hommes gris de Pascal Praud – qui pondent des directives toujours plus complexes et toujours plus contradictoires.
Les paysans, terme que je préfère à agriculteur, comme le propose Philippe de Villiers, sont les premières victimes de ce triumvirat infernal.
Voici un article de Jean-Philippe Delsol de l’IREF qui décrit leur situation désespérée :
Le courageux combat des agriculteurs contre UBU Roi
L’Europe est saisie de l’ivresse du pouvoir qui caractérisait Ubu roi dans la pièce d’Alfred Jarry. La révolte agricole exprime à juste titre son rejet et notamment celui de la technocratie française et européenne et de l’écologie punitive.
L’agriculture fait sans doute l’objet de plus de normes encore que les autres secteurs économiques parce qu’elle est devenue l’épicentre de l’acharnement écologique. Pour obtenir leurs subventions européennes et satisfaire aux normes de toutes sortes, les exploitants sont astreints à des formalités administratives qui leur prennent 20 à 30 % de leur temps. « En plus du travail normal d’un chef d’entreprise, observe le céréalier Eric Thirouin (Les Echos du 23/01), on doit noter tous les jours ce qu’on fait sur l’exploitation, avec des textes qui changent en permanence ». C’est pire que l’Union soviétique. Les plantations de haies font l’objet de 14 réglementations qui, sous peine de sanctions lourdes, fixent la date des tailles et interdisent leur déplacement. Les dates de semence sont imposées et contrôlées par satellite ! Les limitations à l’utilisation de produits phytosanitaires se multiplient. Bruxelles définit les zones humides à respecter, oblige les agriculteurs à maintenir des prairies dans les zones où l’élevage s’arrête… Les agriculteurs ne sont plus maîtres de leurs affaires. Ils sont devenus les serfs des technocraties française et européenne.
La révolte gronde
La révolte gronde partout en Europe alors que l’UE annonce un Green Deal qui ressemble plutôt pour l’agriculture à un grand enterrement. En Allemagne, les rassemblements d’agriculteurs sont massifs. Aux Pays-Bas, les fermiers se sont levés contre la décision du gouvernement libéral de réduire de 30 % au moins les cheptels et ils ont fait chuter le parti du Premier ministre aux dernières élections. En Wallonie, la contestation paysanne a été ferme contre le projet de baisser la production animale et elle a mis en difficulté le gouvernement régional. En Espagne, les paysans ont dénoncé la stupidité de l’écologisme radical …
Les agriculteurs sont peu nombreux (3 % en France) mais ils nourrissent le monde. On a besoin d’eux, ce qui leur permet de se faire entendre et de se faire aisément comprendre quand les technocrates inféodés aux écologistes par veule conformisme imposent des réglementations si excessives qu’elles réduiront significativement la production agricole et obligeront l’Europe à importer ce qu’elle ne produira plus. En réalité le monde paysan s’oppose à juste titre à la collectivisation progressive et insidieuse de tous nos métiers et de nos modes de vie. Les gouvernants de l’Europe et de ses pays membres utilisent le prétexte du réchauffement climatique pour étendre leur emprise sur la vie civile et professionnelle de tous. Le processus d’envahissement administratif de la sphère agricole se reproduit dans les domaines du logement, de la justice, de l’éducation comme dans la vie des entreprises, des hôpitaux et parfois déjà dans les familles.
Libérer l’agriculture
Malheureusement, les agriculteurs sont aussi victimes des aides auxquelles on les a drogués. Ils sont devenus dépendants de la PAC, qui représente la plus grosse part du budget de l’Union européenne, des réductions de taxes sur le fuel, de la multiplication des subventions pour moderniser ou réparer les effets des sécheresses ou des pluies, des maladies ou des manifestations. D’ailleurs, les réponses des gouvernants aux révoltes paysannes sont toujours les mêmes : + d’argent. Le gouvernement Attal évalue les aides qu’il peut promettre. Et l’Etat continue de subventionner les produits bio de manière indécente alors que, trop chers et souvent moins bons, ils ne rencontrent pas de succès.
La raison ne commanderait-elle pas de miser plutôt sur une agriculture plus productive comme le soutient la FNSEA ?
Face aux changements climatiques et notamment à la sécheresse, les plantes transgéniques apportent de nombreuses solutions, mais la France reste particulièrement réservée à l’égard des OGM : aucune expérimentation de plante génétiquement modifiée au champ n’est autorisée en France depuis 2013. Certes, ce sont les écolos qui s’opposent aux réserves d’eau, aux élevages de volailles, aux OGM …, mais les contraintes normatives n’arrangent rien et cèdent à de dangereuses utopies, par exemple pour la réintroduction des loups ou des ours aussi bien que pour l’interdiction du glyphosate.
Faut-il craindre le Mercosur et le poulet ukrainien ?
La production de viande baisse depuis quelques années, mais c’est sans doute plus sous les coups de boutoir des propagandistes idéologisés de la pratique végane et des mesures de luttes contre les éleveurs dont les vaches sont censées polluer le monde, que du fait des importations étrangères. Les agriculteurs redoutent l’importation massive de viande depuis la Nouvelle-Zélande après la prochaine signature d’un accord de libre-échange avec ce pays dont le niveau de vie et de salaires est comparable, voire un peu supérieur, à celui de la France. En effet, l’agriculture néo-zélandaise est efficace et compétitive parce que depuis la réforme engagée il y a quarante ans par les socialistes, elle n’est quasiment pas subventionnée, mais elle est libre.
Le RN se fait le champion des agriculteurs en proposant de fermer les frontières de l’Europe et d’augmenter les subventions qui leur sont allouées. Le problème est plutôt que les prix agricoles sont devenus artificiels et donc illisibles à force d’être contraints et aidés jusqu’à en être détruits. Il vaudrait mieux que les agriculteurs retrouvent les moyens de vivre de la vente de leurs produits et qu’on cesse de les em … comme disait Pompidou, ceci devant favoriser cela. Pour ce faire, il faudrait faciliter l’agrandissement des exploitations et leur productivité, plutôt que de continuer à contingenter le marché des terres agricoles via les SAFER qui ne favorisent que les petits arrangements entre amis. Il faudrait que les agriculteurs soient maîtres de leurs prix, de leurs dates de plantation et de récolte, de leurs assolements, de leurs méthodes de travail et des produits ; il faudrait qu’ils consacrent tout leur temps à leur exploitation plutôt que d’en sacrifier une si grande part à l’administration …
Certes, on peut espérer que l’agriculture améliorera toujours la qualité de ses produits et réduira ses nuisances. Mais les agriculteurs savent mieux comment y parvenir que les technocrates de Bruxelles et les écolos bobos. Rêvons que leur révolte tue l’Europe technocratique et fasse revivre celle des libertés.
Jean-Philippe Delsol pour l’IREF.
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2 Réponses à “Libérons les paysans des griffes des écolos !”
La plupart des ecolos ne connaisse rien a la campagne, a la nature,
ce sont des ecolos de villes pour l’essentiel.
Les ecolos coule le pays, le nucleaire, les moeurs, et sont pour le grand remplacement du peuple.
Les ecolos se foutent des paysans pour la plupart.
Agriculteurs, attention danger : la CGT veut vous récupérer !
https://ripostelaique.com/agriculteurs-attention-danger-la-cgt-veut-vous-recuperer.html
bonjour
aucun syndicat voilà une recommandation