L’image de la Justice en sortira plus détestable encore !

Publié par le 1 Avr, 2025 dans Blog | 1 commentaire

L’image de la Justice en sortira plus détestable encore !

Au lendemain même de la publication d’un sondage sur la présidentielle donnant Marine Le Pen largement en tête avec 34 à 37 % des voix, la Justice vient de rappeler qu’elle est toute puissante et qu’elle se croit légitime à trier les candidats qui peuvent se présenter à cette élection.

Alors que la situation politique en France est bloquée suite à la dissolution imbécile de Macron, un nouveau risque de polémique, voire de conflit, vient d’être créé par trois juges qui se sont permis de tuer politiquement Marine Le Pen.

Il est difficile de prévoir les conséquences, à moyen et long terme, de ce déni de démocratie qui vient d’être imposé aux Français par une caste de juges non élus.

L’image d’une justice déjà jugée laxiste par une lourde majorité de Français va passer du détestable à l’exécrable !

A court terme, en tout cas, le gouvernement Bayrou peut compter les jours avant son renversement désormais plus que probable dans les semaines à venir.

Voici un article de fond sur l’état de notre justice proposé par Jean-Yves Le Gallou, fondateur du site Polemia :

Marine Le Pen inéligible :
hybris et partialité insupportables de la justice

Prise en violation du principe de séparation des pouvoirs, l’extravagante condamnation de Marine Le Pen et du Rassemblement national dans l’affaire des assistants parlementaires européens jette une lumière crue sur le coup d’État des juges. Une petite caste coupée du peuple contrôle désormais tous les pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire). Jean-Yves Le Gallou fait le point pour Polémia.

L’hybris des juges français

Symbole de la justice, la déesse grecque, Thémis est représentée dans la sculpture d’époque renaissance et classique avec deux attributs : la balance symbole de l’équilibre et le bandeau couvrant les yeux, signe de l’exigence d’impartialité.
Disons les choses sans faux semblants : la justice française est aux antipodes de cet idéal.

Elle est d’abord saisie d’hybris. A rebours du principe de séparation des pouvoirs elle s’est emparée du pouvoir politique :

  • Du pouvoir législatif à travers le Conseil constitutionnel qui censure les lois et qui, par sa jurisprudence, contribue à les écrire en les vidant souvent de substance. Comme on le voit en matière de sécurité et d’immigration.
  • Du pouvoir exécutif à travers le Conseil d’Etat, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) et les tribunaux administratifs qui décident de qui a le droit ou non de séjourner en France. Et qui donnent des injonctions à l’administration et au gouvernement dans de nombreux domaines dont la « transition énergétique ».
  • De la souveraineté populaire puisque désormais les juges se sont emparés de la question de l’éligibilité des candidats : en 2017 avec le lynchage de Fillon par le parquet national financier ; depuis par l’acharnement contre Sarkozy et Guéant ; et par la violation délibérée du principe de séparation de pouvoir dans l’affaire des assistants parlementaires du RN.

On notera au passage que toutes les cibles politiques des juges ont été choisies dans ce qu’il est convenu d’appeler la « droite ». Le financement de la campagne de Macron en 2017 ne les a pas intéressés pas plus que l’affaire Alstom ni celle de SFR. Mélenchon n’est pas davantage embarrassé par l’affaire de ses assistants parlementaires qui faisaient fonctionner son Front de gauche. Quant à Ferrand l’affaire des mutuelles de Bretagne qui le visait a été dans un premier temps classée sous la houlette de la procureure générale de Rennes qui siège aujourd’hui au Conseil constitutionnel qu’il… préside. La boucle est ainsi bouclée !

Une partialité coupable

Cela illustre un fait majeur : cet hybris judiciaire s’accompagne d’une partialité hallucinante. Le système judiciaire se croyant investi d’une mission de mise en place de l’idéologie progressiste.

Une justice féministe avec des procès à grands spectacles :

L’ignoble affaire Pélicot (un pervers utilisant la soumission chimique pour assouvir ses vices) a donné lieu à un procès de plusieurs mois permettant un déferlement de propagande. L’une des procureures appelant les jurys à condamner « pour changer la société » ce qui semble aller au-delà d’un procès visant à juger un homme. Et qui conduit à se poser une question : de quelle légitimité dispose un juge pour changer la société, ce rêve fou de tous les régimes totalitaires ?

On ne peut aussi qu’être frappé par la différence de traitement entre Gérard Depardieu et Gérard Miller. Pour une main posée sur les hanches d’une femme et des propos grivois, Depardieu, présumé de droite et réputé pro-russe, a eu droit à trois jours de procès et 18 mois de prison ont été requis contre lui. C’est-à-dire la peine moyenne infligée aux proxénètes. Bonjour la proportionnalité ! Pendant que l’affaire Gérard Miller flamboyant intellectuel de gauche, accusé d’une quarantaine de viols (excusez du peu), en est encore au stade de l’enquête préliminaire.

Une justice antiraciste à géométrie variable

Depuis 40 ans la justice multiplie les condamnations pour « racisme ». Elle en a d’ailleurs une opinion extensive la conduisant à traquer les délits d’opinion, notamment d’opinion critique sur l’immigration. Et le racisme est régulièrement retenu comme circonstance aggravante dans les agressions violentes contre les personnes. Le racisme ? Pas tous les racismes : les condamnations pour racisme anti blanc se comptent sur les doigts d’une seule main ! Et dans l’affaire du meurtre de Thomas, le jeune rugbyman poignardé lors d’un bal à Crepol, la justice se refuse – malgré près d’une dizaine de témoignages précis – à retenir la circonstance aggravante du racisme. Pire l’enquête semble au point mort sans actions marquantes d’instruction ou de reconstitution. Et 18 mois après les faits les seules personnes à avoir été condamnées sont celles qui ont dénoncé le crime :

  • Eric Zemmour pour une intervention médiatique.
  • De simples auteurs de tweets.
  • Sans oublier les jeunes manifestants n’ayant commis aucune violence qui ont passé Noël en prison et effectué deux mois de détention préventive sans aucune base légale.

Une justice anti- gueux

La justice aime se présenter comme gardienne des libertés individuelles et protectrice des habitants face aux dérives policières. De fait elle fait montre d’une rare sévérité envers les policiers lors de refus d’obtempérer qui tournent mal (affaire Naël) or lors d’usage de balles de défense à l’occasion d’émeutes immigrés (Marseille, Essonne) : dans ces cas-là les poursuites judiciaires et les suspensions administratives contre les forces de l’ordre pleuvent. En revanche les Gilets Jaunes victimes – même en ayant manifesté pacifiquement – de tirs tendus de grenade ou de balles de LBD, attendent toujours 6 ans après les faits un début de réponse judiciaire. Lorsqu’ils sont issus de la France périphérique les gueux n’intéressent pas les juges.

Une justice immigrationniste

La justice administrative est foncièrement immigrationniste. C’est le Conseil d’État qui a imposé le regroupement familial, en 1977/78 avec les arrêts Gisti. C’est la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) et le Conseil d’Etat qui imposent une extension de l’ouverture du droit d’asile à des catégories entières de populations (femmes afghanes, musulmanes sri lankaises, homosexuels togolais ou égyptiens, transsexuels, etc.). Ce sont les juges administratifs qui protègent les clandestins en annulant beaucoup d’OQTF ou en condamnant des refus de titre de séjour ou de naturalisation. Ce ne sont pas les hommes politiques qui régissent la politique de l’immigration mais des juges à l’abri de leur anonymat qui ouvrent les frontières.

La justice se protège de la critique

L’institution judiciaire est aujourd’hui le principal obstacle au redressement de la France. Mais les juges visent à interdire toute critique de leur action au nom de l’état de droit qui serait protecteur des libertés : il n’en est rien. Ou plutôt plus rien.

Jusqu’en les années 1970 le recueil de jurisprudence administrative – Long, Weil, Braibant – mettait en évidence l’équilibre recherché entre intérêt de l’Etat, protection des libertés et garantie des fonctionnaires. Tel n’est plus le cas aujourd’hui : le conseil d’État a rétabli la censure préalable des réunions au nom de la défense de « l’ordre public immatériel » (sic) et a cessé de protéger les libertés universitaires (décision Coronel de Boissezon). Dans le même temps le juge judiciaire consacre de plus en plus de temps et de moyens à la traque des délits d’opinion en interprétant de manière extensive la loi Pleven, les lois sur le harcèlement en ligne ou les lois protégeant le droit à l’avortement, notamment. Le juge n’est plus le protecteur des libertés mais le gardien de l’ordre politiquement correct.

Les chiens ne font pas des chats

Tout cela s’explique : le président du Conseil Constitutionnel, Fabius puis Ferrand, vient du parti socialiste. Le vice-président du Conseil d’Etat Tabuteau vient aussi du parti socialiste. Tout comme Chantepy le président de la section du contentieux.  Ou Tuot celui de la section de l’intérieur. Dans l’ordre judiciaire c’est le syndicat de la magistrature, présent à la fête de l’Humanité, qui donne le la avec le tiers, mais le tiers le plus influent des juges.

Jean-Yves Le Gallou pour Polemia.

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Une réponse à “L’image de la Justice en sortira plus détestable encore !”

  1. Le financement de la campagne de Macron en 2017 ne les a pas intéressés …………….mais pas plus que la déclaration de son patrimoine qui paraît il serait étrange selon quelques spécialistes…….

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