Qui conteste l’écroulement de l’école publique ?
Plus personne ni à droite, ni même à gauche !
Beaucoup de parents sont contraints de choisir, pour leurs enfants, une école privée pour fuir l’école publique, soit pour des raisons d’insuffisance pédagogique, soit pour des raisons d’insécurité physique ou culturelle.
Depuis des décennies, l’école publique a été sous emprise de la gauche via des syndicats d’enseignants hyperpolitisés et livrée à l’idéologie mortifère de pédagogistes égalitaristes et irresponsables.
Au lieu de prendre exemple sur certaines écoles privées qui ont résisté à ces idéologies pour améliorer l’école publique, la gauche garde une haine farouche contre l’école privée surtout quand elle est catholique. Avec un seul objectif en tête : la détruire !
L’exemple de l’école Stanislas illustre parfaitement le fait que la guerre scolaire ne s’est jamais éteinte dans certains esprits.
Valeurs actuelles nous en dit plus sur l’école Stanislas et les attaques dont elle est l’objet :
Collège privé Stanislas :
ce que révèlent l’enquête et les réactions
Attaqué par Mediapart et l’aile gauche de la classe politique, l’établissement paye la liberté scolaire des enfants d’Amélie Oudéa-Castera mais également son identité catholique.
La polémique autour des déclarations d’Amélie Oudéa-Castera n’en finit plus d’ébranler l’institution Stanislas. L’école privé catholique parisienne est sous le feu des critiques après la publication par Mediapart d’un rapport académiquefaisant suite aux volontés de l’ancien Ministre de l’éducation nationale Pape Ndiaye, conséquence d’une première enquête de Mediapart publiée en avril 2023.
C’était le point de fixation. Ce rapport demandé par Pap Ndiaye était sur le bureau de Gabriel Attal et a échu à la ministre Amélie Oudéa-Castera lorsque cette dernière a été nommé rue de Grenelle tandis que son ancien occupant posait ses cartons à Matignon. Étrange paradoxe que de nommer rue de Grenelle une personne scolarisant ses enfants dans un établissement faisant l’objet d’une enquête administrative demandé par un ancien ministre de l’éducation nationale… Surtout quand cette ministre aborde elle-même le sujet devant les caméras et se révèle confuse dans ses excuses et justifications. Si le caractère politique de l’attaque « ne fait aucun doute » estime un fin connaisseur des intrigues de cours, c’est bel et bien l’établissement scolaire qui prend les coups. « Avec l’affaire Stanislas on assiste à deux combats parallèles : un coup politique visant à déstabiliser une Ministre et un combat idéologique relançant la guerre scolaire »conclue notre interlocuteur. Dans la soirée, Amélie Oudéa-Castera a annoncé auprès de France Info qu’elle va « se déporter des actes relatifs à l’établissement ». Son entourage précise auprès de nos confrères qu’elle a pris cette décision pour « suivre une recommandation de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique ».
Charge de la gauche
Il n’en fallait pas plus à la gauche pour attaquer. « Sexisme, culture du viol, homophobie, catéchisme obligatoire. Les dérives et dysfonctionnements de Stanislas sont absolument accablants ! » a posté sur X le député LFI Bastien Lachaud. Quant au député Paul Vannier, lui aussi membre de la France Insoumise, il va jusqu’à demander « la rupture du contrat entre Stanislas et l’Etat ». De son coté, la mairie de Paris a pris position en suspendant le versement du financement obligatoire de la ville à destination de l’établissement scolaire comme l’a annoncé le premier adjoint d’Anne Hidalgo Emmanuel Grégoire.
Une sortie qui a entrainé les foudres de la droite. La conseillère de Paris Inès de Raguenel (LR) s’est indignée : « Le financement aux écoles privées sous contrat avec l’Etat est obligatoire ! La décision idéologique d’A.Hidalgo est celle d’une gauche ringarde pleine de préjugés. La vérité ? L’excellence d’un établissement catholique leur est insupportable », a-t-elle posté. De son coté le magistrat Charles Prats a affirmé qu’une telle initiative pouvait être stoppée immédiatement. « Le préfet a le pouvoir de mandater d’office le paiement de ce financement prévu par la loi. C’est l’article L.1612-16 du code général des collectivités territoriales », observe-t-il depuis son compte X. « Ce serait en outre l’occasion pour Gabriel Attal de taper du poing sur la table et de siffler la fin de la récréation », affirme-t-il à Valeurs actuelles.
L’offensive, orchestrée sur les réseaux sociaux par la rédaction de Mediapart est du même acabit . « Le rapport révèle les discours homophobes & sexistes d’intervenants, et le silence de l’encadrement » estime Antton Rouget. Même son de cloche chez David Perrotin, ancien du média d’extreme gauche Loopsider : « Un seul cas d’homophobie à Stanislas selon Amélie Oudéa-Castéra ? Aperçu de cours proposés aux élèves de Stanislas jusqu’en 2015. «Le désir homosexuel est le désir de viol» », «Je crois aux guérisons», «On nous sort l’homophobie, le suicide des jeunes…»
Le ton est donné. Dans un bref communiqué publié le 17 janvier, le directeur de l’établissement visé précise que « les Inspecteurs généraux ne confirment pas les faits d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme ». Le directeur Frédéric Gautier a d’ailleurs précisé « se réserver le droit de réagir devant la Justice face à des accusations mensongères et diffamatoires ».
Que dit le fameux rapport ?
Comme Valeurs actuelles l’avait révélé, ce rapport, s’il fait état de propos problématiques tenus par des individus, ne remet aucunement en cause le contrat avec l’État et ne démontre aucune faute caractérisée remettant en cause ledit contrat. Le rapport fait en revanche état de recommandations que l’établissement assure appliquer. « On s’est aperçu que certaines accusations avaient comme origine une ancienne élève de l’établissement qui avait été exclu de Stan pour des faits de harcèlement », assure-t-on du coté de l’équipe pédagogique. Mediapart s’est également appuyé sur des faits remontant à 2014. « Je n’ai jamais été témoin du moindre propos problématique », assure un ancien surveillant de l’établissement en poste durant ces années. Celui-ci garde le souvenir « d’élèves particulièrement bien élevés et éveillés ». En outre, le rapport s’étonne d’une catéchèse obligatoire.
L’éternel deux poids deux mesures.
« On est passé d’un cas personnel à un problème systémique. Stanislas fait de la propagande anti-républicaine avec l’argent de l’État. Nous pensions que le séparatisme mis en œuvre par Stanislas était social, il est aussi politique. Stanislas bafoue les valeurs de la République. On ne peut pas accepter d’un établissement catholique ce qu’on refuse à un établissement musulman. On ne peut faire deux poids deux mesures », réagit le sénateur communiste Pierre Ouzoulias qui demande sur la chaine parlementaire de mettre fin au conventionnement dont bénéficie cet établissement, et faisant au passage une allusion avec la polémique autour du lycée musulman lillois Averroes.
Une charge surprenante, qu’elle soit politique et médiatique lorsqu’on la compare avec les débats autour d’Averroès justement. Cet emblématique établissement islamique dont l’État a acté la rupture du contrat après avoir constaté des manquements graves. Une décision qui avait entraîné une protestation officielle des députés Insoumis du Nord. En effet, Ugo Bernalicis, David Guiraud et Adrien Quatennens, ont pris position, le 7 décembre, en faveur du lycée Averroès dans un communiqué. Défendant le maintien du contrat avec l’État, ils se sont aussi interrogés sur la fréquence des contrôles dont le lycée fait l’objet depuis plusieurs années, par rapport aux contrôles jugés « minimalistes » chez leurs équivalents catholiques. Ce dernier serait ciblé particulièrement car « musulman », affirmaient-ils. et qui avait entraîné une salve émanant de Mediapart accusant la Préfecture d’avoir « tronqué son rapport ». Un zèle à deux vitesses de la gauche qui interroge.
Un message posté sur X du fondateur du mouvement des Veilleurs met en lumière le malaise. Est-ce le catholicisme assumé de Stanislas qui irrite davantage que des propos tenus individuellement ? La réaction de la députée EELV Sandrine Rousseau interpelle sur ce point : « Français sans peur, Chrétien sans reproche ». La devise de Stanislas pourrait être un slogan zemmourien »,s’agace la députée de Paris. « Pour moi, le catholicisme est par nature conservateur, au sens propre: il conserve le dépôt de la foi. L’Eglise est contre l’union homosexuelle et contre l’avortement, que je sache, non? », avait déclaré Frédéric Gautier dans un article du Monde.
C’est là toute la question sous-jacente autour de l’enseignement sous-contrat. Est-ce que la société a évolué au point de considérer l’enseignement de l’église catholique comme anti-républicain ? « Les liens se distendent, se fissurent mais tiennent bon. Jusqu’à quand ? », confie un membre de la direction diocésaine. Des questions qui vont bien au-delà de la scolarité des enfants d’Amélie Oudéa-Castera.
Marc Eynaud pour Valeurs actuelles.
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Une réponse à “L’insupportable excellence de l’école privée !”
La goche prefere les gens decerebrés pour mieux les manipûler ou les abuser.
C’est de la pseudo bien pensance pour ceux qui dirigent, et surtout pour la pedophilie qui viendra plus tard et sera probablement officialisé par les ordures…