L’insupportable parti-pris des médias

Publié par le 10 Avr, 2025 dans Blog | 0 commentaire

L’insupportable parti-pris des médias

En France, la situation politique s’aggrave de jour en jour !

La prochaine présidentielle va probablement se tenir dans une ambiance détestable, dans une violence à coup sûr verbale mais sans doute aussi physique.

Mais, alors que les médias devraient concourir à ce que la bataille politique se limitent au niveau des idées, ils encouragent, par leur parti-pris idéologique penchant à gauche, la violence de l’extrême gauche.

Les médias scrutent le moindre dérapage à droite, mais ignorent les provocations incessantes de la gauche, notamment de l’extrême gauche.

Pour illustrer mon propos, j’ai considéré trois événements tout récents à mettre à la charge de la gauche et j’ai imaginé ce qui se serait passé si la droite s’était comportée de la sorte.

Scène 1 : A l’Université de Lyon 2, un professeur de sociologie, bien connu pour son militantisme à la France Insoumise, est interrompu dans son cours par une quinzaine de jeunes aux couleurs de l’UNI, syndicat d’étudiant classé à droite, aux cris de :

« Les islamogauchistes dehors ! »

Ce serait une levée de boucliers dans le monde universitaire et les médias se mobiliseraient pour dénoncer le fascisme de l’extrême droite et demander la dissolution de l’UNI !

Mais, en réalité, à Lyon 2, quand un professeur a été interrompu par des gauchistes criant :

« Racistes ! Sionistes ! C’est vous les terroristes ! »

les collègues du professeur se sont tus et les médias ont regardé ailleurs !

Scène 2 : 9 H ! L’Heure des Pros démarrent sur CNews et sur Europe 1.

Pascal Praud * consacre son édito à la double vie d’une professeur de mathématiques dans un collège du 9.3. La journée, elle enseigne le théorème de Pythagore mais le soir, sur les réseaux sociaux, elle se déchaine contre l’extrême droite et particulièrement contre les médias Bolloré.

Pascal Praud en appelle au devoir de réserve des fonctionnaires et des enseignants pour dénoncer cette professeur.

Quelques minutes seulement après cet édito, c’est un branle-bas de combat dans tous les médias. France Inter et BFMTV tourne en boucle et dénonce l’insupportable ingérence des médias Bolloré et rappelle leur attachement à la liberté d’expression de ce professeur !

Mais dans la réalité, c’est Mediapart qui s’est acharné contre ce professeur qui osait critiquer l’islamogauchisme. Avec la complicité du député insoumis Thomas Porte, ils ont fini par révéler le collège où enseignait ce professeur, lui mettant ainsi une cible dans le dos (voir ce précédent article).

A part CNews, les médias n’ont pas condamné ce comportement de Mediapart et certains ont même justifié son action !

Scène 3 – Cela se passe au Palais Bourbon …

Deux jours plus tôt, Libération a publié un dossier au vitriol contre le Rassemblement national qualifié de factieux et de séditieux pour avoir organisé un meeting Place Vauban pour dénoncer l’inéligibilité de Marine Le Pen.

Des parlementaires du Rassemblement national et certains de leurs assistants se sont regroupés tout près de la salle des quatre colonnes de l’Assemblée nationale pour discuter de l’affaire des assistants parlementaires.

C’est alors que Julien Odoul et Laurent Jacobelli ** repèrent deux journalistes de Libération qui filment la réunion. Furieux, les deux parlementaires suivis pour une dizaine de membres du RN se précipitent sur les deux journalistes dont l’une d’elle est une femme. Ils la coincent de près dans un renforcement en les menaçant physiquement en en hurlant ce slogan :

« Libé, casse-toi ! L’Assemblée n’est pas à toi ! »

Je vous laisse imaginer les réactions des médias de gauche dont certains ont même demandé la dissolution du Rassemblement national et la déportation de Julien Odoul et Laurent Jacobelli à Saint-Pierre et Miquelon !

Mais dans la réalité, ce sont des journalistes de Frontières qui ont été agressés par des parlementaires et assistants de la France Insoumise.

Regardez comment la député PS Claudia Ruaux enfonce son gros coude dans le ventre de la journaliste !

Là encore, le silence des médias a été la règle. Evidemment, chez les néoféministes on n’a pas levé le petit doigt pour dénoncer le masculinisme toxique qui s’en est pris à une « faible » femme journaliste, qui n’avait pas la chance d’appartenir au camp du bien !

Mais le pire est venu de la présidente de l’Assemblée Yael Braun-Pivet !

Yael Braun-Pivet avait déjà saboté la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla. Cette fois-ci, elle a publié un communiqué ambigu et scandaleux qui, à demi-mot, condamne même la provocation des journalistes de Frontières, et n’a pas un mot contre la violence des parlementaires insoumis.

En conclusion …

On pourrait multiplier ces cas où l’espace médiatique montre son parti-pris pour la gauche et même pour l’extrême gauche. C’est ce qu’on appelle : le privilège rouge !

Ce camp du bien, qui nous serine en permanence avec ses fameuses Valeurs de la République, prouve régulièrement qu’il ne les respecte pas et que l’Etat de droit qu’il invoque ne concerne que les droits … de la gauche !

* Je présente toutes mes excuses à CNews, Europe 1 et surtout à Pascal Praud pour avoir osé imaginer Pascal Praud dans cette scène irréaliste.

** De la même façon, toutes mes excuses à Julien Odoul et Laurent Jacobelli pour les avoir mis en scène à contre emploi !

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *