Les chiens hurlent … La caravane passe !
Les journalistes font la grève …
Le Journal du dimanche parait !
Vincent Bolloré a sorti son carnet de chèques et les grévistes révolutionnaires en peau de lapin sont passés à la caisse avant de rejoindre le Monde ou Libération !
Pour eux, l’argent de l’extrême droite n’a pas d’odeur !
La meilleure réponse que pouvait leur apporter Geoffroy Le jeune, était de sortir très vite le premier numéro du Nouveau JDD !
Fan de CNews et de L’Heure des pros, c’est avec joie que je relaye ici le billet qu’a publié Pascal Praud pour défendre son ami Geoffroy Lejeune, lynché médiatiquement depuis des semaines :
Vivement dimanche !
Une presse militante qui crie au loup dès qu’une publication ne pioche pas ses arguments dans le camp du bien.
Un journal – Libération – qui placarde à la Une la photo de Geoffroy Lejeune, lance une fatwa sur sa personne et livre aux chiens l’honneur d’un homme.
Des Tartuffe qui sortent de leur retraite pour annoncer une nouvelle nuit des longs couteaux.
Des artistes, des intellectuels, des éditorialistes, l’espace médiatique en un mot, qui battent le tambour parce que la nomination d’un directeur de rédaction ne convient pas à ces belles âmes. L’affaire du Journal du Dimanche révèle tant de choses de la société française qu’il faudrait un essai de 300 pages (Balzac en en ferait un roman) pour illustrer ce psychodrame qui déchaine le microcosme depuis des semaines sans électriser pour autant nos concitoyens. Il parait que les Français n’aiment pas beaucoup leurs journalistes. À lire, à voir le spectacle offert par certains de mes confrères depuis des jours, je les comprends. La nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de la rédaction du JDD est une nouvelle affaire Dreyfus pour des Zola de contrebande qui cherchent le soir à qui il pourront lancer leur « J’accuse ! » Ils se moquent bien du JDD et de ses cartes de presse. Ils instrumentalisent le conflit pour battre l’estrade et rappeler que la presse ne saurait parler que d’une seule voix : la leur.
Deux poids, deux mesures, c’est la règle !
Première observation : quand monsieur Nicolas Demorand, directeur de Libération quitte son journal en 2014 pour animer la matinale de France Inter, aucun journaliste de la maison ronde ne se met en grève. Et pour cause ! La plupart des journalistes de France Inter voient la vie en rose, rose un peu vif ces derniers temps. Demorand est le bienvenu ! Anne Sinclair ne sort pas sa plume dans l’encrier de la suspicion pour souligner qu’il n’est pas banal qu’un ex-directeur de Libé anime une tranche d’info sur une radio de service public.
Anne Sinclair, icône des salons parisiens devenue madame Verdurin de la musique classique, part sabre au clair contre « la guerre culturelle de Bolloré, écrit-elle dans le journal Libération. On a connu Anne Sinclair moins sourcilleuse sur la déontologie lorsque journaliste à TF1 en 1992, elle interrogeait feu le président François Mitterrand dont Dominique Strauss-Kahn était l’un des ministres et Madame Sinclair, son épouse ! Mais passons.
Chacun a observé ce deux poids deux mesures qui régit le monde médiatique quand BFM a annoncé la signature de Laurent Ruquier. Il animera à la rentrée prochaine une émission à 20 heures. Ruquier n’a jamais fait mystère de son engagement politique. Il a voté Jean-Luc Mélenchon en 2017, il l’a dit. Je n’ose imaginer la réaction des journalistes de BFM si un présentateur était à l’antenne après avoir annoncé son soutien et sa voix à Marine Le Pen. Appelons cela le privilège rouge. Pour ma part, je me réjouis de l’arrivée de Laurent sur BFM. C’est un bon camarade, sans jeu de mot. Nous serons face à face le soir à 20 heures du lundi au jeudi. Vive la concurrence ! Le public tranchera.
Deuxième observation : les journalistes grévistes du JDD ont récusé Geoffroy Lejeune sans même l’écouter. Aucun n’est venu entendre le projet qu’il soumettait à la rédaction. Etrange attitude chez ces professionnels de l’écoute qui prônent à longueur d’articles la nuance, la tolérance ou la tempérance. Mais comme chacun sait, les valeurs, c’est comme les efforts : c’est pour les autres.
Extrême droite à toutes les sauces !
Troisième observation : l’extrême droite est devenue le mot à la mode pour disqualifier ceux que la pensée unique rebute. Chez les VRP du prêt-à-penser, l’extrême droite commence à la droite de Jean-Luc Mélenchon. Notons que ce n’est pas nouveau. De Gaulle était un dictateur, disaient ces mêmes Robespierre de toutes les époques. Il y eut « facho Chirac » dans les années 70. Nicolas Sarkozy n’échappa pas aux sycophantes qui éructent l’anathème dès qu’une pensée de droite surgit.
Je lis tout ce qui s’écrit sur l’affaire du JDD. C’est mon métier. C’est aussi mon plaisir. Je lis mes confrères. Je connais leur esprit moutonnier. Je sais leur manque de courage pour certains, leur lâcheté pour d’autres, leur malhonnêteté pour quelques-uns. Je les lis, je les écoute, je les regarde, qu’ils m’agacent, qu’ils m’amusent ou qu’ils m’intéressent. Mais voyez-vous, jamais il ne me viendrait à l’idée de les baillonner. Jamais je n’irais demander la tête d’untel ou la peau d’une-telle. Si la presse est là pour informer, elle véhicule aussi les idées. Il se trouve que tout le monde n’a pas les mêmes. De Libération au Figaro, de l’Humanité au Parisien, de Mediapart à Ouest-France en passant par Le Monde, vive la liberté d’expression !
Je souhaite bonne chance à l’ami Geoffroy comme j’ai une pensée pour Jérôme Béglé qui quitte le JDD et part pour Paris Match avec le sentiment du travail accompli. Je dis à Geoffroy de ne pas écouter les Cassandre et d’oublier cette campagne immonde qui passera aussi vite que passent les cigognes. J’ajoute que les mêmes qui aujourd’hui lui promettent la charrette ou le goulag iront à Canossa dès que le vent aura tourné. Ces révolutionnaires en peau de lapin ont la colonne vertébrale des coquilles Saint-Jacques. Que Geoffroy ne s’inquiète pas. J’ai vécu la grève d’i-Télé en 2016. Je me souviens que les contempteurs de la chaine annonçaient son échec. Sept ans plus tard, CNews a multiplié par quatre l’audience d’i-Télé sous la direction de Serge Nedjar.
C’est tout le mal que je souhaite à Geoffroy !
Pascal Praud.
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3 Réponses à “Longue vie au Nouveau JDD !”
Je souhaite bonne chance à Geoffroy, à ceux qui le suivent dans cette aventure.
Aura-t-on les noms des journalistes qui ont quitté le bateau avec un gros chèque ? Il est vrai que l’argent n’a pas d’odeur.
Les journaliste de goche ne sont pas la mesure de reference a suivre,
la source de la verité,
bien au contraire, ayant sombré dans la plus basse politique politiicienne ils en sont venus, par manque d’argumments,de raison, et de sottises de leur part a l’ideologie, censé encadrer la pensée des gens a defaut d’apporter un raisonnement sain et normal a la nature humaine.
C’est un rouleau compresseur de propagande qui s’abat sur tout les domaines, qui a remplacer l’analyse, la raison, lla verité, le sens de la realité.
La goche, debile ( pleonasme ) renie jusqu’a la raison, les faits, la realités scientifique ou pas pour devenir un cloaque de l’ideologie.
bienvenue au JDD à Geoffroy Lejeune
quand enfin on ne parlera plus à longueur de journée de l’extrème droite mais simplement de la droite simplement