L’Oréal : « parce que les Noirs le valent bien … »

Les mots me manquent pour décrire ma réaction après l’annonce de cette entreprise française prestigieuse et mondialement connue qu’est L’Oréal !

J’hésite entre la sidération et la consternation !

« Le groupe L’Oréal a décidé de retirer les mots blanc/blanchissant (white/whitening), clair (fair/fairness, light/lightening) de tous ses produits destinés à uniformiser la peau. »

Quels sont les produits concernés ?

L’Oréal commercialise une gamme de produits éclaircissants baptisée « White Perfect » (« blanc parfait » en anglais). Ces crèmes pour le visage et lotions pour le corps sont présentées sur plusieurs sites de la marque en Asie : à Hong Kong, en Malaisie, aux Philippines ou à Singapour.

« Obtenez une peau claire, translucide et éclatante. Nos produits blanchissants pour la peau atténuent les taches brunes et éclaircissent la peau pour vous donner le teint clair et impeccable que vous désirez », vante ainsi la marque.

Il faut savoir que dans beaucoup de pays asiatiques, les peaux claires sont très prisées et les jeunes femmes s’abritent sous des ombrelles pour éviter tout bronzage.

Mais si les asiatique (« Jaunes ») apprécient la peau claire ou blanche,
les « Blancs » n’y sont pour rien, et les « Noirs » ne sont pas leurs victimes !

Le plus raciste n’est pas celui qu’on croit !

J’ai entendu une responsable du marketing de l’Oréal justifier leur décision en indiquant que la marque souhaitait se démarquer – c’est le cas de le dire –  de toute idée de suprématie de la race blanche.

La décision de supprimer les termes Blanc-Blanchissant de certains produits, reconnait implicitement qu’un produit pour blanchir  est un produit raciste … C’est donc implicitement admettre que Blanc c’est mieux que Noir !

C’est ça le vrai racisme !

J’ai une suggestion pour l’Oréal

La réponse de L’Oréal ne devrait-elle pas plutôt de créer :

• une crème bistre à destination des Noires pour assombrir leur peau,
• une crème cuivrée pour  les belles indiennes de l’Arizona.
• une crème dorée pour les Geishas.

Quant aux « Blanches », elles ne se privent pas de s’offrir aux rayons du soleil pour hâler cette peau blanche que certaines trouvent blafarde.

La couleur blanche n’est pas la référence absolue pour tout le monde !

Non, pas ça ! Pas maintenant !

Prendre une telle décision sous la pression des racialistes qui exploitent honteusement la mort de George Floyd aux USA, et celle d’Adama Traoré en France, est dangereux.

C’est un encouragement aux errements que l’on observe partout dans le monde avec le déboulonnement ou le vandalisme contre certaines statues.

Admettre qu’on avait tort de vendre une crème éclaircissante, c’est d’une part ajouter une couche de victimisation sur les minorités et une couche de repentance sur les Français qui n’en peuvent mais !

Par ailleurs, est-on certain que, mis à part les activistes racialistes et indigénistes, supprimer les produits blanchissants est la priorité de la communauté noire ?

N’y a t-il pas d’autres priorités pour lutter contre le racisme ?

Boulevard Voltaire, dans un article, nous rappelle que l’Oréal est mal placé pour donner des leçonsns de morale et d’éthique :

Mais pour revenir à L’Oréal, on peut se demander si cette folle épuration lexicale n’est pas un mauvais tour de l’ironie de l’Histoire quand on la connaît un petit peu. On sait que la filiale espagnole de L’Oréal fut créée après la Seconde Guerre mondiale par Henri Deloncle, frère d’Eugène, fondateur de la Cagoule. De nombreux cagoulards furent, du reste, employés après guerre dans les filiales du groupe, par exemple un certain Jean Filiol, condamné trois fois à mort par contumace, notamment pour son implication dans le massacre d’Oradour-sur-Glane. On évoque là les années noires de la collaboration qui furent suivies de l’épuration à laquelle certains échappèrent.
Georges Michel pour Boulevard Voltaire.