Macron, Attal : même déluge verbal, même immobilisme

Publié par le 19 Avr, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Macron, Attal : même déluge verbal, même immobilisme

« Grand diseux, petit faiseux » disait ma grand-mère !

Ce dicton s’applique sans conteste à la Macronie en général et surtout au duo qui sévit à la tête de l’Etat.

Les deux font dans l’immobilisme ! Le seul avantage que présente Gabriel Attal sur Emmanuel Macron c’est qu’il utilise les mots justes pour caractériser la situation dramatique actuelle, ce à quoi le chef de l’Etat se refuse !

Mais, même Gabriel Attal s’arrête au diagnostic !

Qui peut, en dehors de l’interdiction de l’abaya, me citer une seule mesure prise depuis la nomination de Gabriel Attal à Matignon, susceptible d’améliorer sensiblement la vie des Français, et surtout leur sécurité ?

Même l’institution des classes de niveau qu’avait décidée Gabriel Attal, en tant que ministre de l’Education nationale, a été enterrée par la socialiste grand teint Nicole Belloubet !

Encore hier, Gabriel Attal a osé proposer la mesure suivante promise à l’échec :

Proposer aux parents dont l’enfant commence à avoir de mauvaises fréquentations qu’il soit envoyé en internat, loin de son quartier, pour retrouver un cadre.

Tout le manque de volonté et l’impuissance de la gauche se retrouvent dans cette mesure où un seul mot condamne l’efficacité de la mesure :

Le mot « proposer » serait pourtant juste à remplacer par … « imposer » !

Voici l’édito d’Yves Thréard paru dans Le Figaro qui semble bien d’accord avec moi :

Vrai faux sursaut

Le lieu était symbolique, le ton, volontaire, et les propositions se voulaient sans concession. À Viry-Châtillon, où Shemseddine a été passé à tabac, près de son collège, tout y était pour marquer les esprits. Face à l’explosion des violences chez les plus jeunes, Gabriel Attal est venu appeler, la mine grave, à un « vrai sursaut d’autorité ». Cent jours après son arrivée à Matignon, le premier ministre n’a
toutefois que répété le message de sa déclaration de politique générale :

Tu casses, tu répares; tu salis, tu nettoies; tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter.

Trois mois plus tard, on peut donc s’interroger sur le temps perdu.
« Quand vous promettez, alors agissez, et vite », a-t-on envie de dire à Gabriel Attal. Et pourquoi, comme il l’a annoncé hier, attendre encore huit semaines pour mettre en musique ses propos ? Sa détermination masquerait-elle des hésitations ? Et les formules chocs, des solutions difficiles à assumer ? Il y a près d’un an que le pouvoir exécutif aurait dû tirer les enseignements des émeutes de l’été dernier auxquelles étaient mêlés un très grand nombre de mineurs. Aujourd’hui, le premier ministre bande les muscles, car il n’a plus le choix. À quelques semaines des élections européennes, qui s’annoncent catastrophiques, il cherche à reprendre l’offensive. La mise en scène ne trompe personne.

Il faut prendre le « mal à la racine », souligne Gabriel, Attal. Certes, mais pourquoi occulter que délinquance, immigration incontrôlée et intégration ratée sont souvent liées, même chez les plus jeunes ? C’est pourtant ce que montrent plusieurs études statistiques et vient de reconnaître la ministre sociale-démocrate allemande de l’Intérieur. Dans le catalogue de mesures égrenées hier, nombre d’entre elles existent déjà, sans effets significatifs; ne sont pas appliquées, faute de moyens; ou pas applicables, en l’état de la jurisprudence
ou de la Constitution. Combien de fois la réforme de l’excuse de minorité a été agitée, sans lendemain ? Comment imposer le placement en internat ? Comment responsabiliser les parents sans menacer de toucher aux allocations familiales ? Face à la délinquance, la France n’a pas besoin d’un vrai faux sursaut, mais d’une
leçon de réalisme.

Yves Thréard pour Le Figaro.

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2 Réponses à “Macron, Attal : même déluge verbal, même immobilisme”

  1. Issue de la macronie g attal est du meme tonneau que macron,
    le bla bla, comme la goche, et c’est tout.

    Ils ont appris comme la goche a appris.

    Rien ne m’a surpris !

  2. Mettre des mots sur des maux c’est facile ça attal c’est faire et pour ça il est au-dessus de son maître, il a compris plus par opportunisme que par conviction, que dans le déclin actuel de la France sur tous les sujets, ses intérêts étaient pour le moins d’essayer de se mettre presque sur la même longueur d’onde que Reconquête et le RN. Mais on se rend vite compte qu’il n’y aucune sincérité dans le propos, que ses propositions sont dérisoires et que comme son maître à penser il fait du en même temps. Pourvu que les français ne se fassent pas avoir et votent bien pour une fois, (Reconquête ou RN) sans se laisser rouler par le bagout, les phrases ampoulées, les mensonges de la macronie.

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