Macron et sa République en marche nous avaient promis l’avènement d’un Nouveau monde qui devait nous garantir une politique dépourvue de magouilles et nous apporter la prospérité économique.
Je ne reviens pas sur le niveau de prospérité que nous avons atteint avec le creusement de la dette (même hors covid), l’effondrement du commerce extérieur, l’envolée du prix de l’énergie et les pénuries qui arrivent …
Sur l’aspect politique, la démocratie est-elle plus à l’honneur depuis l’arrivée de Macron ?
Durant le premier quinquennat, on a retrouvé une Assemblée-godillots comme en n’en avait plus connue depuis les années RPR !
Et le second mandat, s’ouvre par des rafales de 49-3 ! Certes l’usage de cette arme de l’exécutif est légal mais il ne fait qu’affaiblir la démocratie.
Et puis, il y a toutes ces actions du président de la République qui paraissent totalement décalées par rapport à l’état du pays.
Il parait que l’on est en guerre et le président, sur Tiktok ou Snapchat, annonce la gratuité des préservatifs pour les jeunes de 18 à 25 ans. Quelques jours plus tard, sous la pression des réseaux sociaux, Macron étend la gratuité à tous les mineurs ! Ces mesures sont-elles du niveau d’un président de la République ?
C’est un dévoiement de la démocratie comme tant d’autres !
Je suis sidéré qu’un problème aussi grave, aussi existentiel, que le droit à l’euthanasie soit débattu au sein d’une Convention citoyenne sur la fin de vie, dont les membres ont été tirés au sort.
Ce procédé, soi-disant de démocratie participative, est tout sauf démocratique !
D’abord parce qu’un tirage au sort limité à 150 personnes, ne garantit aucunement ni la représentation équitable des opinions des Français, ni le niveau de compétence du groupe.
De plus, les membres doivent être volontaires pour participer aux débats. Cela signifie que des gens tirés au sort se désistent et qu’on tire au sort d’autres personnes pour les remplacer. On peut penser que les gens favorables à l’euthanasie sont plus militants que les autres et donc qu’après tous les désistements, on aboutira à une convention plus favorable à l’euthanasie que la population française.
Si tout se passe comme lors de la Convention citoyenne pour le climat, où les « tirés au sort » avaient été encadrés par des militants écologistes, les jeux sont faits !
Mais finalement peu importe cette convention qui amuse – et abuse – les citoyens puisque Macron a déjà promis à Line Renaud de faire voter le droit à l’euthanasie !
Voici un article plus sérieux sur le sujet paru sur Boulevard Voltaire :
Convention citoyenne sur la fin de vie : encore une mascarade
C’est décidément une manie, pour la Macronie. Après la Convention citoyenne pour le climat et le collectif citoyen sur la vaccination, un nouveau simulacre de démocratie participative va tenter de faire croire aux Français que leurs voix seront entendues dans le débat. Élisabeth Borne, grande adepte du 49.3, a donc lancé, ce 9 décembre, la Convention citoyenne sur la fin de vie.
Précisément 150 citoyens seront tirés au sort et volontaires dans le but, selon Claire Thoury, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et présidente du Comité de gouvernance qui s’exprimait sur CNews, d’avoir
un dialogue entre citoyens issus d’horizons divers, représentatifs des différentes sensibilités qui s’expriment au sein de la société française, au plus près de la complexité des intérêts et opinions ». Ces bonnes volontés devront se pencher sur la question suivante : « L’accompagnement de la fin de vie en France est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?
Si l’idée recherchée et communément admise est de soulager la souffrance, ne vaudrait-il pas mieux développer l’accès universel aux soins palliatifs ? Alors que 150.000 à 200.000 personnes en auraient besoin, on dénombre seulement 7.500 lits en soins palliatifs. Les citoyens consultés se prononceront-ils en ce sens ? Ou – et c’est à craindre – se laisseront-ils influencer par tous les voyants déjà au vert en faveur de la légalisation de la mort administrée ?
Rappelons que le Président Macron a déclaré au pape François qu’il n’aimait pas le mot d’euthanasie, que « la mort, c’est un moment de vie, pas un acte technique ». En même temps, à son amie Line Renaud, il a promis « nous le ferons ». Cette hypocrisie s’est confirmée avec la nomination du très militant Olivier Falorni à la tête de la mission parlementaire d’évaluation de la loi Clays-Leonetti.
S’ajoute le travail d’influence notoire de la Fraternelle parlementaire, autrement dit l’association des parlementaires francs-maçons, sur les lois bioéthique.
Son ancien président, Christian Bataille, rappelait qu’elle vise à
inspirer les législateurs que nous sommes et que nous puissions également relayer, lorsqu’elles nous sollicitent, les obédiences dans leurs attentes et leurs préoccupations.
Une enquête de Marianne, qu’il faut lire absolument, prouve combien les francs-maçons ont été actifs sur les questions sociétales : loi Veil, divorce par consentement mutuel et, maintenant, légalisation de la mort administrée, poussée depuis longtemps au Parlement par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Pourtant, nos voisins qui ont déjà adopté ces lois nous mettent en garde contre les dérives possibles. Theo Boer, ancien contrôleur des cas d’euthanasie aux Pays-Bas et favorable à la légalisation de l’euthanasie, signe une tribune dans Le Monde pour alerter de certaines évolutions qui l’ont « inquiété de plus en plus ». Parmi elles, l’augmentation spectaculaire du nombre d’euthanasies et les évolutions dans l’interprétation des critères juridiques :
La pratique s’est étendue aux personnes souffrant de maladies chroniques, aux personnes handicapées, à celles souffrant de problèmes psychiatriques, aux adultes non autonomes ayant formulé des directives anticipées ainsi qu’aux jeunes enfants. Actuellement, nous discutons d’une extension aux personnes âgées sans pathologie.
Une pente glissante vers une société mortifère où l’on préfère manifestement légiférer sur le bien mourir plutôt que sur le bien vieillir. Puissent ces citoyens garder à l’esprit ce que vivent les Pays-Bas :
Ce qui est perçu comme une occasion bienvenue par ceux qui sont attachés à leur autodétermination devient rapidement une incitation au désespoir pour les autres.
Iris Bridier pour Boulevard Voltaire.
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Une réponse à “Macron et le dévoiement de la démocratie”
Comme les socialos, il faut du n’importe quoi,
navigation a vue, promesse en l’air,
mensonges, manipulations,
entrave a la liberté,
ideologie debile…
Toutes les caracteristique de la goche.