Avec Macron, s’achemine t-on vers un second quinquennat aussi inutile que celui de Jacques Chirac, qui lui avait valu le surnom de « président fainéant »
On se prend à le souhaiter vivement qu’il en soit ainsi tant les six années de mandat furent catastrophiques !
Mais ne rêvez pas ! Emmanuel, privé désormais de grandes réformes à cause d’une absence de majorité au Palais Bourbon, et de son refus de faire une coalition avec les Républicains, va tenter de laisser son nom dans l’histoire en étant le président le plus progressiste et le plus « sociétaliste » de la V ème République.
Ce fut l’objet de l’édito de Vincent Trémolet de Villers ce matin sur Europe 1, dont le joins la vidéo en fin d’article.
Dans son édito le journaliste égraine la liste impressionnante des mesures sociétales dont un grand nombre altère les valeurs fondamentales de notre civilisation :
Toute la présidence d’Emmanuel Macron est marquée par cette teneur progressiste :
- La révision des lois de bioéthique qui autorise la recherche sur la création de chimères homme-animal, c’est lui !
- La PMA pour toutes, c’est lui !
- L’extension à 14 semaines du délai pour l’IVG, c’est encore lui !
- L’inscription des enfants nés par GPA à l’état civil, c’est lui !
- Le devoir, pour les établissements scolaires, de mettre en oeuvre la transition sociale demandée par les élèves transgenres, c’est lui,
- La constitutionnalisation du droit à l’avortement, c’est lui !
- Et maintenant, le suicide assisté et l’exception d’euthanasie, c’est toujours lui !
Ancien membre d’un gouvernement socialiste,
Emmanuel Macron est un président « sociétaliste » !
Mais, à côté de cet activisme sociétal, les mandats de Macron se caractérisent par un immobilisme sur des sujets bien plus importants pour les Français que la constitutionnalisation de l’IVG :
Le sociétal, dit Vincent Trémolet de Villers, c’est le double symptôme de l’impuissance du politique et, en même temps, de son immense prétention.
L’impuissance, d’abord, parce que donner des nouveaux droits permet, gratuitement, et sans aucun risque politique et social, de se poser en héritier de la Révolution française, de Martin Luther King ou de Simone Weil.
L’impuissance, c’est :
- L’Etat incapable de se rendre, sans protection policière dans des centaines de quartiers !
- L’Etat spectateur du déclassement des classes moyennes, de la multiplication impressionnante des sans-abri !
- L’Etat empêché de surveiller ses propres frontières.
Mais l’Etat se permet de franchir allègrement les frontières de la condition humaine pour tenter de la remodeler, ça c’est le symptôme de son incroyable prétention !
Le grand sociologue Jean-Pierre Le Goff n’a t-il pas déclaré :
La fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine.
Et il a raison !
Concernant la dernière en date, la prochaine réforme sur le « droit à mourir », Vincent Trémolet de Villers fustige le vocabulaire trompeur utilisé par Macron :
Emmanuel Macron évacue les mots, mais il installe la chose, c’est très clair !
Le texte ouvre la possibilité de l’administration de la substance létale par la personne elle-même, ça c’est le suicide assisté, ou par une personne volontaire, un médecin ou un proche, c’est l’euthanasie !
On peut enrober tout ça d’un jésuitisme mielleux, il n’en reste pas moins qu’Emmanuel Macron demande aux soignants, dans des cas extrêmes, de donner la mort !
Et Vincent Trémolet de Villers conclut de manière sévère :
Macron prétend qu’avec ce texte on regarde la mort en face. Cette phrase n’est pas seulement sidérante de suffisance, elle est mensongère avec ce texte, on détourne les yeux du mystère de la mort. Et Jean-Pierre Le Goff y voit un nihilisme d’Etat !
Voici la vidéo de l’édito de Vincent Trémolet de Villers :
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3 Réponses à “Macron : le président « sociétaliste »”
macron n’est surtout bon qu’a une chose, demolir la france et mal faire.
macron le sous frifre du mondialisme, se fout de la france, des francais, et leurs problemes, seul l’element economique l’interesse, le reste est a la merci de la goche debile.
il s’appelle Emmanuel, déjà, « Dieu est parmi nous » en hébreu, et en plus son Oedipe …