« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder !
Et on va continuer à le faire jusqu’au bout ! »
Cette déclaration de Macron, où perçait déjà son sadisme et sa psychopathie, les Français devraient la méditer et se demander si Macron de l’applique pas désormais à l’ensemble des Français qui le rejettent de plus en plus …
Cette dissolution intempestive, n’évoque-t-elle pas la réaction d’un gamin immature qui casse son jouet, après que ses parents l’aient grondé ?
Français, vous avez mal voté aux européennes ? Prenez cette dissolution dans les dents et j’accélère le calendrier pour mettre la panique dans tous les partis !
Macron a joué avec les institutions comme aucun président de la V ème République ne l’avait fait. Ce faisant il a pris le risque de précipiter la France dans une impasse institutionnelle.
Il s’est fait l’instigateur d’une coalition de la honte avec les extrémistes et les antisémites de la France Insoumise pour éviter une cohabitation avec le RN qu’il jugeait insupportable.
Et au lendemain du second tour, l’impasse politique est devant nous avec la probabilité d’une « chambre introuvable » !
Macron précipite la France dans l’incertitude alors qu’il l’avait déjà emmenée dans une situation des plus dangereuses. C’est le sujet de cet article de Boulevard Voltaire :
Législatives : Macron désavoué emporte
la France dans son propre échec
Ce 7 juillet au soir, la clarification voulue par le président de la République a bien eu lieu. A l’heure où nous écrivons, tous les résultats du deuxième tour des élections législatives anticipées ne sont pas encore connus, mais les grandes lignes sont claires. En craquant une allumette dans un paysage politique qu’il a lui-même mis à l’état gazeux, Emmanuel Macron a obtenu une partie de l’effet recherché : la déflagration efface tous les calculs.
Du passé, Emmanuel Macron a fait table rase, éclatant au passage façon puzzle sa propre majorité politique qui ne cesse de rétrécir. En 2017, le Président avait fait élire plus de 350 parlementaires, quand la majorité se situe à 289 sièges. Le premier quinquennat s’est déroulé pour le chef de l’Etat dans un confort absolu dont il n’a … rien fait ! Après le renouvellement de l’Assemblée en 2022, la macronie pouvait encore compter avant la dissolution sur une majorité relative de 250 députés (169 Renaissance, 50 du MoDem et 31 d’Horizons) : elle s’est rétractée ce 7 juillet comme peau de chagrin. Seuls 157 à 163 députés macronistes échappent au massacre d’une polarisation revenue au triple galop, selon BFM TV.
Logiquement, Gabriel Attal remettra sa démission ce lundi à Emmanuel Macron qui la refusera sans doute, le temps de trouver une solution à la crise qu’il a lui-même ouverte. Difficile de présenter ces résultats pour une grande victoire du camp présidentiel.
Effacer la volonté populaire
Et pourtant ! Pourtant, rien n’a été négligé pour parvenir à sauver les meubles dans le parti du Président.
Aucune manoeuvre, aucune alliance, même les plus honteuses, n’ont été écartées.
La macronie a tendu la main au cartel rouge vif, tentant de trouver une place parmi la troupe hétéroclite haineuse qui s’est donnée la main, du NPA de Philippe Poutou aux socialistes d’Olivier Faure et de François Hollande en passant par les LFI qui hier traitaient les mêmes macronistes de tous les noms à l’Assemblée. Il aura fallu que le parti présidentiel cède du terrain à tous égards, brouille le message sur Israël, saisisse les mains les plus sales, jusqu’à celles d’un fiché S élu à Avignon, demande à ses candidats de se désister en faveur du pire de la France rouge, pour effacer la volonté populaire clairement exprimée lors des Européennes et réitérée lors du premier tour de ces législatives : celle d’un raz de marée du RN. Voilà ce qui reste du président hâbleur lors des débats avec Marine Le Pen, du candidat à l’Elysée qui hurlait avec des airs de démence : « Parce que c’est notre projet ! ». Il y a cent ans… Ce 7 juillet, l’ex-patron des députés macronistes Sylvain Maillard avait beau jeu d’affirmer, la main sur le cœur, sur BFM TV :
Il n’y aura pas de majorité construite ni avec la France Insoumise, ni avec le Rassemblement national.
La macronie et ses alliés du NFP ont réussi à endiguer le flot des élus RN auquel les sondages promettaient la majorité ou presque, mais à quel prix ? Au prix d’abord de cet embrouillamini idéologique digne d’un mauvais magicien qui prendrait son public pour des lapins de six semaines, en sortant un faux pigeon du chapeau :
l’alliance avec l’extrême gauche, y compris La France insoumise est avérée, quoi qu’en dise le parti au pouvoir qui a pris ses voix dans maintes circonscriptions, sans barguiner.
L’endiguement du RN se fait aussi au prix d’un isolement politique majeur. Il manque quelque 130 députés chez Ensemble pour atteindre le seuil fatidique des 189 voix à l’Assemblée. Les macronistes tenteront de séduire les LR anti-Ciottistes, qui se diviseront sans doute une fois encore. Mais ils ne sont plus qu’une cinquantaine. Le compte n’y est pas. Il faut que des non inscrits (ils sont entre 15 et 20) emboitent le pas du radeau de la Méduse présidentiel dynamité par Macron lui-même. Et surtout que les socialistes et les Verts acceptent de baiser la main tendue par le pouvoir après l’avoir mordue sans ménagement depuis 2017. Impossible pour qui parle d’honneur et de cohérence. Mais tout peut arriver dans ces familles politiques, PS, Verts, LFI, dont les élections européennes ont montré la faiblesse dans l’opinion mais qui conserve un appétit de pouvoir effréné. Des partis acculés à la disparition, poussés hors du système par les électeurs à force d’échecs et de trahisons, contraints de jouer la carte ultime de l’union nationale, jouant la carte usée de la résurrection d’un fascisme d’opérette, digne du guignol du Champ de mars. Seuls comptent la détention des leviers de commande. A tout prix.
Colère
Mais « bien mal acquis ne profite jamais », dit le proverbe. Ainsi, la soirée des dupes n’a pas fini de dériver en bombe à fragmentation. Les Français qui ont choisi en masse le RN aux Européennes retrouvent ce parti en troisième position grâce à un jeu d’alliances contre-nature. Les mêmes Français qui ont désavoué la macronie, réduite à la portion congrue à l’Assemblée (160 députés sur 577) vont sans doute assister au… maintien des macronistes au pouvoir via une alliance avec les adversaires d’hier. Tandis que le RN préparera l’alternance sans avoir à forcer son talent pour expliquer qu’il s’oppose seul à cet incroyable syndicat de la ruine : dans cet étrange cortège, l’aveugle (le macronisme qui n’a rien vu venir) guide le paralytique (le PS et les Verts, plus destructeurs encore), suivi de ce que la politique française a produit de plus destructeur (les Verts, bourreaux des agriculteurs, ou les banlieues islamisées, enrôlées sans vergogne). Macron s’expose à la colère des Français…
Jusqu’à ce que la déflagration finale, à la présidentielle, ne débarrasse enfin la France de ces politiciens à la fois artisans et rentiers du désastre.
En attendant, comme un noyé, le Président s’agite sans fin et enfonce la France dans son propre échec.
Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.
On lira avec intérêt l’article écrit à chaud par Gabrielle Cluzel aussi dans Boulevard Voltaire :
Une victoire indécente et en trompe l’œil
dont voici la conclusion :
Parmi tous les commentaires entendus sur les plateaux de télévision ce dimanche soir, ceux de l’ancien ministre de la défense et centriste Hervé Morin sont sans doute les plus sages car les plus humbles et les plus inquiets : que l’on puisse refermer tranquillement le couvercle sur la cocotte-minute des Européennes et du premier tour des législatives, bien ligotée avec la vieille grosse ficelle du cordon sanitaire, en s’imaginant que le contenu va se volatiliser est une folie. Il va au contraire macérer, montrer en pression. Jusqu’aux prochaines élections. Les Présidentielles.
En attendant, place de la République les émeutes ont commencé. Quand l’extrême-gauche perd, elle casse tout. Quand elle gagne, elle casse tout aussi.
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Une réponse à “Macron : les Français, j’ai très envie de les emmerder !”
Le desistement magouille qui est erigé en systeme est contraire a la republique :
car Il permet aux perdants de continuer a faire leur politique, et de contrer la volonté du peuple.
Avec ce systeme magouille des desistements erigé en systeme,
se sont les perdants qui gagnent et les gagnants qui perdent…
Cela dure depuis longtemps, et les merdias a 99 % pourris, ont tout interet a le preserver.
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Ce que l’on observe depuis longtemps grace aux magouilles des desistement :
une deconnection des pseudo elites envers le peuple,
un eloignement evident des pseudo elite avec les idées et la volonté du peuple,
tout ceci est le resultat des magouilles des desistements erigé en systeme qui ne refletent plus le peuple.
Magouille apres magouille par un systeme bien rodé, les pseudo elite
n’ecoutent plus le peuple,
le peuple a toujours tord,
il faut eduquer le peuple pour qu’il pense bien ( = comme les pseudo elite )
le peuple n’a jamais raison… etc…
C’est le resultat des magouilles des desistements erigé en systeme,
on obtient une contre republique, deconnecté des besoins du peuple,
arrogante et hors sol,
qui ne tient que par les combines et les merdias a 99 % pourries
et qui, sans aucun respect, veut eduquer le peuple car il ne pense pas comme les pseudo elites.
Ce systeme magouille des desistement erigé en systeme qui consiste a contrer le peuple prepare installe les dechirements dans la republique, qui vont fragiliser au point de creer le chaos… irreversible.
Avec macron le chaos s’est installé, et par les magouilles amplifiées par les desistements combinards, la fracture entre le peuple et les dirigeant s’amplifie encore.
Ce systeme des desistements combinard detruit les equilibres qui font la nation…
Tous ces totos meneront le pays a la ruine et a la fracture complete…
Tout ça pour leur petite place au canniveau de la politique et bien content d’avoir une fois de plus trahi la volonté du peuple.