
C’est avec plaisir, après presque trois semaines passées dans les terres australes, que je retrouve notre blog.
Privé par moment d’une connexion à internet, j’ai néanmoins pu suivre l’actualité française, durant mon périple. J’ai pu constater, si l’on en croit Macron, que j’avais quitté un pays en paix et que je le retrouve en guerre !
Dieu merci, il y a bien longtemps que je n’écoute plus, ni ne crois plus Emmanuel Macron qui dit tout et son contraire.
Alors que le monde entier ne parle que de la fin de la guerre et du retour à la paix, l’Europe, Von der Leyen et Macron en tête, fourbit ses armes dérisoires et gonfle ses petits muscles.
La première chose que j’ai faite en rentrant fut de regarder les replays de l’émission de CNews Face à Philippe de Villiers. Et j’y ai découvert une pépite, le décryptage du discours va-t-en-guerre de Macron par Philippe de Villiers, qui doit absolument figurer dans ce blog :
Il s’agit d’une analyse géopolitique pertinente, à contrecourant de la grande majorité de la presse qui, comme pendant la crise covid, sert la soupe au pouvoir macronien et relaye sa propagande sans le moindre esprit critique.
Après le décryptage du discours de Macron, je vous recommande, à partir de la minute 33, la diatribe de Philippe de Villiers contre l’inculpation du policier Florian pour meurtre.




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Une réponse à “Macron, plus Tartarin de Tarascon que Churchill …”
A en croire le roi de l’Europe, les chars russes sont déjà à nos portes. Je le soupçonne de vouloir la guerre pour faire un 3ème mandat, sans élection comme son ami zelenski et pour ça il sera bien aidé par son copain ferrand, installé à ce poste dans ce but. Macron agresse verbalement et provoc Poutine à longueur de discours, il ne peut pas accepter que Trump réussisse à obtenir la paix, pour lui ce sera un affront et au-delà de l’affront la fin de son règne, espérons que Poutine aura le bon sens de ne pas répondre à ces provoc, ceux-ci venant de trop bas pour être ramassé.
Une petite fable tellement réaliste que je la partage.
LE PAON ET LE PALAIS.
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Un jeune paon, imbu de son plumage
Fût pris dès son plus jeune âge
En mains par une vieille pintade
Qui laissa son vieux coq en rade.
Lors, notre jeune volatile
Qui se trouvait fort volubile
Ne fût plus satisfait de son habitat
Et se rêva en costume d’apparat.
Pourquoi, se disait-il, se contenter
D’un simple poulailler, fût-il doré,
Alors que, sans travailler,
Je puis demeurer au palais.
Il me suffit, si mes calculs sont bons,
De prendre mes congénères pour des pigeons
Et, pour les prochaines élections,
De bien jouer les trublions.
Ainsi fût fait, et contre toute attente,
Il prît la place laissée vacante
Par tous les vieux coqs déplumés
Dont tout le monde s’était lassé.
Pour constituer sa basse-cour
Il fit appel à des vautours
Aptes à tondre la laine,
À amasser toutes les graines.
Ses anciens congénères
Qu’il jugeait fort vulgaires
Virent enfin, mais un peu tard,
Qu’on les prenait pour des bâtards.
Fort de son plébiscite aux élections,
Notre dieu-paon, tel Pygmalion,
Favorisa un jeune sardouk
Dont il se servait comme bouc.
Grisé par ses nouvelles prérogatives,
Celui-ci, de manière fort hâtive,
Se crût par son maître autorisé
De jeunes oisons brutaliser.
Las, malgré la volonté manifeste
De celer ces faits funestes,
L’histoire vînt à transpirer
Hors de murs du Palais.
Devant ce gros scandale,
Notre apprenti Sardanapale
Dût rétropédaler
À son grand regret.
Il envoya ses janissaires
Désigner un bouc émissaire
Mais la sauce ne prît pas
Et l’oisillon resta sans voix.
Moralité : Même les rois de l’enfumage
Ceux mêmes qui se voulaient rois mages
Tombent un jour de leur piédestal
Et devront quitter leur habit royal.
Fable de Jean De La Fontaine (1621-1695), revisitée