Macron, président : le grand malentendu !

Publié par le 3 Jan, 2024 dans Blog | 5 commentaires

Macron, président  : le grand malentendu !

Depuis le début, un grand malentendu s’est
installé entre Macron et les Français !

Les Français, en pleine psychose « dégagiste », avaient voté, en 2017, pour élire un président de la République.

Mais sous le masque du jeune et beau Macron se cachait un imposteur qui lui, ne visait pas la présidence de la France, mais plutôt le poste de gouverneur du « Lander » France de la Grande Europe dans laquelle il croit !

Si vous revisitez toute la politique de Macron sous cet angle, la cohérence de sa politique, habituellement illisible, devient alors lumineuse.

  • Pour lui, brader une entreprise française se justifie si l’Europe en bénéficie,
  • l’Union européenne est mondialiste et immigrationniste et ça luiconvient parfaitement.
    C’est la politique qu’il applique en France.
  • Macron est même plus mondialiste qu’européiste ! Nier la culture française, c’était aussi nier la culture judéo-chrétienne de l’Europe. Il habite déjà le village mondial !
  • Vaccination forcée, soutien de l’Ukraine, promotion de l’islam, wokisme, c’est la doxa européenne qu’il fait sienne.

Emmanuel Macron rend des comptes à Ursula pas à Marianne !

Arnaud Benedetti, dans cet article du Club de Valeurs actuelles, ne dit pas autre chose :

Macron met l’Europe devant les Français

Pour bien comprendre la ligne politique du président de la République, il faut d’abord comprendre que, pour lui, le seul avenir possible du pays semble européen.

Les interventions de Macron, ce sont un peu les romans de Modiano sans la dimension onirique. Elles répètent une musique familière, lancinante, un bruit de fond. Rien de poétique, évidemment, mais tout y est hagiographique. À défaut d’être convaincant, le président est convaincu. Convaincu d’avoir raison, de disposer de la bonne lecture du réel, de fixer le cap adéquat au pays, de décliner une feuille de route lisible. Tout cela enveloppe l’action du chef de l’État d’une forme de suffisance permanente, qui ne parvient pas néanmoins à dissimuler cet interminable brouillon que diffracte son action publique. La confusion est au principe du macronisme, quand bien même serait-elle packagée sous la signature du “en même temps”. Ce n’est pas seulement le corpus idéologique qui est désordonné mais le modus operandi de son exercice du pouvoir.

Une façon très personnelle de mener les affaires de l’État

On chercherait en vain une cohérence dans celui-ci, si ce n’est que pour comprendre l’exécutif sous Emmanuel Macron il faut toujours remonter à ce dernier et à son “bon plaisir”. La psyché présidentielle explique cette façon si personnelle avec laquelle le patron de l’Élysée conduit les affaires de l’État. Ainsi procède-t-il non pas en se coulant dans l’horlogerie institutionnelle, mais en s’efforçant d’adapter celle-ci à ses besoins propres en fonction des circonstances.

La scène nationale n’est qu’une variable d’adaptation

Lors de ses traditionnels vœux à la nation, le président sans surprise a renouvelé cet exercice sans autre annonce que celle de sa volonté de poursuivre une politique qu’il veut et considère utile pour le pays. Une politique, mais laquelle serions-nous tentés néanmoins d’interroger ? Sans surprise, Emmanuel Macron a rappelé le fil rouge de celle-ci, l’Union européenne dont il est l’un des représentants de commerce les plus assidus dans sa démarche et sa sémantique, intriquant son ode au réarmement dans cet horizon bruxellois qui tout en vidant sans mandat la souveraineté des États membres ne les protège pas plus qu’il ne les rend puissants. Pour bien saisir in fine Emmanuel Macron, sans doute faut-il toujours avoir en tête cette dimension-là qui explique mieux son comportement et sa stratégie sur la scène nationale qui à ses yeux importe peu et ne constitue qu’une variable d’adaptation. Car le président se veut bien plus le mandataire de ce projet de dépassement national que du peuple français dont émane pourtant sa légitimité.

Ce coup d’État subliminal mine les fondements de la démocratie, mais n’est-il pas, à vrai dire, inscrit dans la logique d’un mouvement de près de quarante ans, impulsé avec la signature de l’Acte unique en 1986, alors que l’on vient de pleurer la disparition de l’un de ses inspirateurs, l’ancien président de la Commission européenne Jacques Delors ? Emmanuel Macron est l’enfant légitime de cette histoire, et le regard national, institutionnel avec lequel nous essayons de décrypter ses propos comme ses initiatives n’est pas forcément le plus adapté, tant le président opère avec un logiciel dont il est lui-même tant le résultat que l’agent actif. D’où cette impression justifiée qui si souvent nous gagne lorsque que l’on constate dans son cheminement ces éléments si peu conformes à nos usages politiques mais qui ne sont rien d’autre que l’expression du peu d’importance qu’il accorde au cadre institutionnel et national dont il est pourtant par l’onction populaire le garant et le… comptable.

Le drapeau national banalisé

Ce président est moins celui des Français qu’il dirige en s’appuyant sur une minorité tout à la fois sociologique et parlementaire que celui d’une eschatologie techno-européenne à laquelle par tous ses réflexes il se rattache, y compris dans sa symbolique.

Le drapeau national banalisé, aligné avec d’autres drapeaux à l’occasion de ses vœux, disait bien plus que l’enchaînement de mots et de paroles qui égrenaient son discours : Emmanuel Macron est vraiment ailleurs, bien moins au centre de la nation, dont il n’estime plus qu’elle est le référentiel, que sur le toit glissant d’une Union européenne qui à proportion qu’elle est mise en question par nombre de ses peuples s’efforce d’accélérer son agenda de prise du pouvoir.

Arnaud Benedetti pour le Club de Valeurs actuelles

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5 Réponses à “Macron, président : le grand malentendu !”

  1. On ne voit pas ceux du fond de la corde à linge, quelqu’un peut nous en donner l’inventaire, juste pour savoir vers quels pays il va nous falloir nous diriger!

  2. Le macreux n’est qu’une potiche; 80 % des lois dépendent de la réglementation européenne

  3. macron est juste un valet.

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