De Eva Joly à Julien Bayou, de Yanick Jadot à Marine Tondelier (ci-contre), on ne peut pas dire que les dirigeants d’EELV brillent par leur charisme …
… Et surtout par leur ouverture d’esprit !
L’écologie mériterait bien mieux que ces ados attardés tout droit sortis des AG des universités de sociologie.
C’est Jean-Marie Le Pen qui, dès 1989, les avait le mieux caractérisés en les comparant à une pastèque :
Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur !
Il faut croire que la comparaison fut pertinente puisque le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, l’a récemment reprise à son compte (voir la vidéo en fin d’article).
Tout récemment, la patronne des Verts, Marine Tondelier, qui, en terme de charisme, est encore descendue plus bas que ses prédécesseurs, s’est permis Das attaques violentes et mensongères contre les médias de droite.
Charlotte d’Ornellas – Ouf, d’un seul coup le niveau s’envole ! – lui répond vertement dans ce communiqué, structuré et argumenté, sur lequel les Verts devraient méditer :
Les délires injurieux de Marine Tondelier
contre CNews et Valeurs actuelles
Quelques jours après les comparaisons plus que douteuses que se permettait le ministre de l’Education nationale au sujet de Valeurs actuelles pour échapper à son bilan désastreux à la tête d’une éducation nationale défaillante, c’était au tour de Marine Tondelier – patronne d’Europe Ecologie les Verts – de sombrer dans l’exagération infamante au sujet de Valeurs actuelles et Cnews.
Une semaine plus tard, en face du même journaliste décidemment peu prompt à la confraternité, Madame se permettait carrément d’accuser ces deux médias de répandre une idéologie « néonazie ».
Quitte à se vautrer dans le mensonge, autant y aller carrément : non seulement ces médias diffuseraient une idéologie néonazie, organiseraient des échanges entre « droite extrême et extrême droite », mais le tout à grand renfort d’argent public.
Tout est faux, mais le journaliste enchaîne, apparemment satisfait, sur une question concernant l’éventuelle interdiction de ces médias. Rien que ça.
Commençons par le début : Marine Tondelier ne semble pas très bien réaliser ce que « néonazi » recouvre comme horreur dans l’histoire récente, à force de dégainer des insultes aussi violentes à chaque idée contradictoire, elle a perdu la mesure des horreurs perpétrées au nom de cette idéologie.
C’est une habitude de ce côté-là de l’échiquier politique qui se fiche pas mal, par ailleurs, de se revendiquer communiste à l’occasion … Il aurait été assez bienvenu de réagir immédiatement, et de faire préciser à Marine Tondelier ce qu’elle identifie exactement comme « idéologie néonazie ». Cela n’a pas été fait.
Ensuite, pour ce qui est des chroniqueurs, il eut été intéressant de faire remarquer à Marine Tondelier que contrairement à d’autres médias, à commencer par celui dans lequel elle s’exprime alors, personne n’est interdit d’antenne à Cnews ou privé de parole dans Valeurs actuelles.
Il arrive, trop souvent, que des personnes refusent de s’exprimer dans ces médias là pour des raisons d’opposition idéologique à la ligne éditoriale librement choisie. Ça les regarde, c’est leur droit le plus strict.
Mais l’élémentaire principe de non-contradiction rend inutile sa remarque : il existe des chroniqueurs, des journalistes et des présentateurs aux idées variées sur la chaîne d’information Cnews, et de la place pour toute la contradiction possible dans l’hebdomadaire conservateur qu’est Valeurs actuelles, qui n’a jamais refusé le débat à qui que ce soit.
Seulement voilà : les petits amis de Marine Tondelier qu’elle a le malheur de ne pas trouver dans ces médias sont ceux qui refusent de s’y trouver. Le boycott est de leur fait.
Notons par ailleurs que Marine Tondelier aurait dû se réjouir, avec ses camarades de lutte, de la présence de l’écolo Hugo Clément à la soirée de Valeurs actuelles précisément, cela apporte de la contradiction, du pluralisme et un débat d’idées qu’elle semble appeler de ses vœux … C’est l’exact contraire qui s’est produit : sa seule présence à la soirée de votre journal lui a valu des jours entiers d’insultes.
On comprend mieux les élucubrations de Marine Tondelier : il n’y a que des chroniqueurs de « droite extrême et d’extrême droite » car quiconque se rend dans ces médias, accepte le jeu du pluralisme et du débat, est immédiatement taxé d’extrême-droite, qu’importe sa pensée, ses arguments et sa ligne de pensée. C’est plus simple : « extrême-droite » n’a aucune autre réalité que celle que crée en temps réel Marine Tondelier, il suffit d’être prévenu.
Dernier point enfin, concernant l’argent public. Contrairement à la chaîne sur laquelle elle s’exprime, les deux médias qu’elle attaque sont une chaîne d’information privée et un hebdomadaire justement privé de subventions depuis le quinquennat de François Hollande. Mauvaise pioche !
Marine Tondelier a persisté malgré des mensonges facilement identifiables dans les jours qui ont suivi :
Ils et elles ne sont pas exclusivement d’extrême-droite mais il suffit de regarder la chaîne 24 heures pour comprendre que des présentateurs aux éditorialistes, une majorité d’entre eux défend un projet de société réactionnaire, raciste et sexiste.
Petite correction factuelle, mais insistance sur le fond. Dans l’actualité qui est celle de la France, cette responsable politique a beaucoup de temps à perdre pour appeler de ses vœux la censure de médias qui font des choix éditoriaux qui ne la satisfont pas.
Parce que s’il est question de sexisme ou de racisme (réactionnaire peut être un choix et Marine Tondelier est priée d’accepter que l’intégralité du pays ne pense pas comme elle), l’actualité aurait pu lui offrir des objets d’indignation un peu plus sérieux.
L’agression d’un couple à Nice, insulté de « sales blancs et sales français » par exemple (racisme bien réel) ou le viol d’une femme de 83 ans (!) par deux clandestins sous OQTF (sexisme assez radical). Mais non, Marine Tondelier n’a que faire de la réalité. Et pour cause, elle ne cesse de donner raison à tous ceux qu’elle ne peut plus contredire, et qu’elle se contente donc d’insulter.
Charlotte d’Ornellas
Journaliste à Valeurs actuelles
Voici la vidéo qui retrace l’origine de la métaphore de la pastèque et son utilisation au fil du temps :
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2 Réponses à “Mais où les Verts vont-ils chercher leurs dirigeants ?”
En effet, la délicieuse Charlotte d’Ornellas, c’est quand même autre chose que toutes ces harpies hargneuses de l’écologie radicale ou du néo-féminisme, qui nous cassent les bonbons..
Encore une fois, on retrouve la gauche derrière le mouvement écologique et ses véritables buts, à part enfumer les gens est bien la prise totale du pouvoir médiatique dans cette attaque ou tout ce qui s’oppose à eux est taxé d’extrême droite.
Agir ainsi démontre qu’ils sont bien passés dans l’extrême où aucune discussion et raisonnement s »rieux n’est accepté. Seul, leur domination compte.