Ne cherchez pas les journalistes !
Il n’y a plus que des militants !

Publié par le 5 Mai, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Ne cherchez pas les journalistes ! Il n’y a plus que des militants !

La baisse de confiance des Français envers les médias est continue depuis de nombreuses années.

Un sondage européen YouGov réalisé en 2020 pour l’agence Reuters confirme la tendance notamment concernant la France.

Cette dernière arrive à une pathétique 39 ème place avec 24 % de confiance (en baisse de 11 %).

La situation ne fait qu’empirer sous le régime “progressiste“ de Macron. L’idéologie mortifère, “woke“ et la “Cancel culture“ venues des universités américaines, sont en train de traverser l’atlantique.

Voici un article de l’IREF qui décrit l’avancée du militantisme progressiste dans les médias:

Quand certains médias français et américains
préfèrent le militantisme à l’information

Dans une sorte de “mur des militants »

Le journalisme se transforme, il devient militant et moralisateur. La chute du communisme aurait dû mettre un coup d’arrêt aux idéologies radicales d’extrême gauche mais elles font leur retour. Drapées dans de bonnes intentions, véhiculées par des journaux puissants, elles s’attaquant à ce qui fait la France : sa culture et surtout son modèle républicain et laïque.

Le militantisme colonise les journaux américains qui dénigrent la France

Les Américains sont bien souvent les précurseurs de phénomènes sociaux radicaux : mouvement hippie, manifestations antiracistes ou plus récemment le mouvement « woke ». Cet adjectif décrit des individus « éveillés » aux discriminations et conscients des comportements racistes, sexistes ou homophobes de la société envers les minorités. Les campus américains lui ont servi d’incubateur avant qu’il atteigne les principaux journaux américains, notamment le New York Times et le Washington Post. Si l’idéologie de gauche radicale a de tout temps bouillonné dans les universités, elle se diluait lorsque les étudiants entraient dans le monde du travail. Mais Bari Weiss, ancienne journaliste du NY Times virée car pas assez « woke », explique que désormais les étudiants acquis aux idéologies de gauche envahissent toutes les grandes institutions et y imposent une forme d’intolérance envers toute opinion dissidente. Au temps du Maccarthysme, les Américains avaient combattu le communisme. Maintenant, ils n’osent plus se confronter à cette nouvelle vague idéologique.

Assa Traoré en une de Time

La mouvance a cependant trouvé un ennemi dans la culture française universaliste et laïque. L’essayiste Matthieu Bock-Côté dit, dans son ouvrage la Révolution racialiste, que depuis les Etats-Unis, la France est vue comme une sorte d’Union soviétique qui écraserait ses minorités. Les deux quotidiens américains cités plus haut ont fait de notre pays une tête de turc, le dénigrant ostensiblement quitte à véhiculer de fausses informations. En novembre dernier, la journaliste du Washington Post, Karen Attiah, tweetait que le gouvernement français prévoyait d’attribuer un numéro d’identification à chaque enfant musulman. Ce tweet fallacieux a été largement partagé et repris notamment par la ministre pakistanaise des droits de l’Homme. Cet épisode n’est qu’un exemple parmi tant d’autres illustrant le mépris des journalistes américains envers la France. A lire les articles du New York times, la société française serait raciste, homophobe et surtout islamophobe. Dans un de ses nombreux articles sur notre pays, le journaliste Roger Cohen écrivait :

Mais dans un pays dont la relation à l’islam est difficile, la laïcité est aussi perçue comme un paravent derrière lequel la France discrimine son importante population musulmane et évite d’affronter ses préjugés [1].

Il témoigne d’une rare inculture et d’une totale incompréhension de l’histoire de la République, qui depuis plus d’un siècle cherche à limiter l’influence des religions dans la sphère publique et particulièrement à l’école. Ainsi, aussi peu que la France résiste à ces mouvements antiracistes et islamo-gauchiste, parce qu’elle préfère apprécier les individus pour leurs compétences ou leurs réussites plutôt qu’en fonction de la couleur de leur peau, elle serait raciste. Matthieu Bock-Coté dénonce cette conception de ces militants radicaux qui considèrent l’universalisme comme l’incarnation du privilège blanc et ce rêve des militants « racisés » d’une société divisée selon la couleur de peau.

Le principe de Shirky appliqué aux médias

Le principe de Shirky, tiré des travaux du professeur Clay Shirky, spécialiste des questions internet, postule que « les institutions essayent de préserver le problème pour lequel elles sont la solution ». Il s’applique parfaitement à la sphère médiatique qui détient une responsabilité puisqu’elle participe à la diffusion de ces thèses sans en mesurer le danger qu’elles incarnent à long terme. Les médias ont, pendant de nombreuses années, été à l’avant-garde des tendances progressistes mais ils sont désormais dépassés par des mouvements dont ils comprennent peu les aspirations, tout en les relayant par complicité idéologique les journalistes endossent alors le rôle d’objecteur de conscience.

L’influence mondiale du New York Times lui offre une possibilité incommensurable pour définir ce qu’il est, ou non, acceptable de dire.

Surtout, cette nouvelle approche journalistique trompe le lecteur. Au moment de l’attentat contre Samuel Paty, le New York Times titrait « La police française tire sur un homme et le tue après une attaque fatale au couteau dans la rue ». La décapitation de Mr Paty par un terroriste d’origine tchéchène est présentée comme un incident de faible gravité pire une bavure policière sans que la notion d’attentat apparaisse. Seule demeure l’impression que l’homme abattu est finalement une victime. Un journal a pourtant une obligation morale d’honnêteté envers ses lecteurs, surtout lorsqu’il traite d’accidents graves survenus à l’étranger. Sûrement le New York Times était-il gêné par la liberté éducative de M. Paty ou par son combat pour la liberté d’expression, deux valeurs en voie de disparition au sein du quotidien. Les institutions médiatiques ont une responsabilité dans la diffusion de ces idéologies dangereuses. Elles ne cherchent pas à susciter l’indignation ou simplement à montrer la face sombre de ces nouvelles idéologies racialistes mais se montrent complaisantes envers elles.

L’inquiétant virage des médias français

Les médias français ne sont pas épargnés par cette vague « woke ». Des journaux comme l’Humanité, Libération ou le Monde s’en font les hérauts plus ou moins explicitement. C’est d’autant plus critiquable qu’ils continuent d’exister grâce à l’argent du contribuable. Libération a touché près de 6,5 millions d’euros de subventions en 2016, le Monde 5,4 millions et l’Humanité 4,2. On ne peut que s’étonner de leur difficulté à parler d’attentats islamistes. A la suite de l’attaque de Rambouillet sur une policière par un terroriste islamiste, le journal Libération a préféré titrer que l’assaillant « n’allait pas bien » au lieu de présenter des condoléances à la famille de la victime. C’est une tendance vers ce que Pierre-André Taguieff qualifie d’islamo-gauchisme, c’est-à-dire le rapprochement entre les mouvances d’extrême-gauche et les idéologues islamistes. Un mouvement qui découle pleinement des thèses racialistes, des « gender studies » et du « woke ».

Ce virage du journalisme vers le militantisme met en danger la liberté de pensée individuelle tout autant que la liberté d’expression en général, puisque les médias s’arrogent le droit de définir ce qui relève de l’acceptable ou non, sans s’encombrer de nuances ni de débats.

Enfin ils refusent de considérer les dangers de l’islamisme, dénonçant toutes les critiques au cri de « l’islamophobie tue ! ». A la lumière des chiffres, il apparaît s nettement que ce qui tue surtout, c’est bien l’islamisme. Et le risque se profile de plus en plus d’une nouvelle ségrégation entre racisée et non racisée ou entre woke et non woke alors que la logique devant prévaloir est celle de rapprocher les individus en faisant fi de leurs couleurs de peau ou de leur éveillement supposé, les grands noms de l’histoire comme Martin Luther King, Rosa Parks ou Gandhi se sont démarqués par leur capacité à rassembler et non à fracturer.

Gabriel Collardey pour l’IREF.

[1Article publié dans le New York Times, Nicolas Cadène, à l’avant-poste du combat pour la laïcité, 9 mars 2021

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3 Réponses à “Ne cherchez pas les journalistes !
Il n’y a plus que des militants !”

  1. Ne cherchez pas les journalistes !
    Il n’y a plus que des militants !

    Contrairement a ce que l’article semble faire penser, ca ne date pas d’hier.

    Souvenez vous de l’acharnement de certains pseudo journaliste a faire tomber le gouvernement Juppé, puis J Chirac tout au long de sa presidence…, puis sous N Sarkozy, tout au long de sa presidence…
    Avec la haine qui suintait dans bien des articles envers la droite.

    C’est dans les genes des pseudo intellectuel d’etre a goche, de façon debile, ou presque sain d’esprit.

    La goche a perdu son dieu, le petit mitterand, et depuis, cherche en attaquant tout ce qui n’est pas conforme a ses idées, a demolir tout programme qui n’est pas « bien pensant ».

    De recherche de repere, en errance gochiste, la haine n’a cessé de croitre, au point de ne plus se montrer discret, la goche etale sa betise naturelle, sa debilitée naturelle, sa connerie naturelle pour epouser des idées aussi loufoqque que l’islamogochisme.

    C’est une goche plus ou moins en recheche de repere qui cherche a detruire un monde qu’elle n’a jamais acceptée, tout en vivant bien de celle ci.

    Tout mouvement paraissant gochiste, qui peut imposer un dicktat de goche sur le peuple, la rend naturellement dingo,
    car cette goche qui a montré son vraie visage : celui du mensonge, de l’intolerance, du manque d’humanisme, du sectarisme, de la haine, et qui a perdu la confiance du peuple, fait qu’elle suit ses derives et ces lubies debile, qu’elle impose par la force, par des proces biaisé par la meme ideologie.

    Les debilitées de goche, que le peuple observe, l’eloigne d’autant du peuple qu’elle veut reconquerir par la force et non plus par ces idées plus avenantes.

    Comme je l’observais, au fur et a mesure que la goche perdais des batailles, celle ci c’est modifiée, pour inclure dans ses rangs des imbeciles amoureux d’une goche influentes, et cette goche, comme je le voyais deja vers les années 95, s’est petit a petit radicalisée, d’abord en prennant confiance, puis par le culot et le manque de respect qui sont la marque de cette goche devenue indigne en tout point de vue.

    Cette radicalisation de la goche a la TV, observé par le peuple qui s’est un peu plus detournée de cette goche, a rendu encore plus sectaire une goche en perte de vitesse et d’idée, place a la radicalisation ou tout ce qui ne pense pas comme elle, est rejeté ou banni,
    c’est desormais son credo, son ideologie, l’ideologie des incompetent qui n’ont pas su recreer la confiance envers le peuple par les excces de cette goche qui refuse la democratie parce qu’elle a perdu la confiance du peuple.

    En somme, comme tout les imbeciles qui se reveille un peu, mais qui refusent encore la realité et d’accepter de laisser le pouvoir a d’autre parti,
    la goche est devenue encore plus sectaire et utilise tous les moyens du pouvoir pour abbattre les forces d’un peuple qu’elle mene a la derive, et a sa perte.

    Cette derive va jusqu’a l’islamogochisme, et autre debilitées pourvu qu’elle impose au peuple son diktat et sa verité.

    Dans la bataille des idées, meme les cons veulent qu’on les aiment, et lorsque ceux ci voyent que cela n’est pas possible,
    il abandonne le peuple…

    Tout le processus que nous voyons actuellement est l’effet du
    manque d’idée de la goche basé sur du realisme qu’elle ne veut pas suivre.

    Tant que cette goche sera fachée avec le realisme, elle conduira le peuple sur tous les mensonges possible, voire meme a son abandon, ce qu’elle est en train de faire depuis un moment.

    • J’ajoute que les pseudo debat d’idée, biaisée a longueur de temps par des mensonges, ont fait perdre a la goche tout un pan du peuple…

      Il suffirait que la goche accepte le debat d’idée, sans le biaiser, le manipuler pour recreer la confiance, mais pour cela, il faut qu’elle accepte les debats sans aucun detour, et fausses verité.

      Plus elle perd de son influence plus elle se sectarise et accepte des idées loufoque, plus a l’inverse, elle regagnera de la confiance du peuple a travers des debats NON biaisés et plus elle recreera le lien qu’elle a perdu envers le peuple.

      Si la goche veut recreer le lien envers le peuple elle doit refuser categoriquement l’islamogochisme et le prouver par des actes et non des mots comme d’habitude.
      .
      .
      En conclusion:
      Plus la goche se sectarise et ne suit pas le peuple, plus elle perdra le lien avec le peuple, a l’inverse, avec des preuves uniquement, elle retrouvera un comportement plus digne et plus democratique.

      La goche pretend avoir perdu la bataille des idées, et faute reste au peuple de ne pas l’avoir suivi et compris… ( d’apres elle ),
      la goche doit redevenir plus adulte, accepter qu’elle s’est trompée, ecouter plus le peuple et la realitée, et s’eloigner vivement des extremisme qui sont un cancer pour la democratie et le peuple.

      La France merite mieux que les extremismes, la betise et autres… Sa civilisation, son peuple, l’a demontrée amplement.

  2. Tout a fait vrai, ce que j’ai aussi constaté.

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