Les masques tombent à la République en marche !
Emmanuel Macron est en train d’opérer un virage à gauche après le 11 ème samedi de manifestation des Gilets jaunes.
La majorité-godillots, qui le soutient servilement depuis 20 mois, l’a bien senti et vient de lâcher les chevaux du gauchisme.
Chassez le naturel, il revient au galop !
Les députés majoritaires de la République en marche ont même doublé l’exécutif sur la gauche en vidant de sa substance tout le projet de loi anti-casseurs.
Il faut reconnaitre que le projet de loi portait l’estampille de la droite puisqu’il émanait du Sénat où Bruno Retailleau l’avait rédigé après les violences de la manifestation du 1 mai 2018. Ce projet de loi reprenait la plupart des mesures qui avaient été mises en place pour lutter contre les hooligans dans les stades de football. Ces mesures avaient été très efficaces et la violence a été par exemple totalement éradiquée au Parc des Princes.
L’exécutif, excédé par la répétition des violences en marge des manifestations de Gilets jaunes, avait repris à son compte le projet. Mais c’était compter sans l’idéologie de laxisme des anciens députés du Parti socialiste tapis dans la majorité présidentielle.
La commission des lois a consciencieusement (et idéologiquement) détricoté le projet du Sénat pour au final aboutir à une coquille quasiment vide.
Voici les mesures qui ont été annulées par la majorité :
La loi prévoyait de donner aux préfets un certain nombre de moyens :
- Pouvoir interdire de manifester à un certain nombre de personnes par création d’un fichier,
- Avoir le droit de convoquer des manifestants réputés dangereux pendant les manifestations,
- Droit de contrôler des personnes en amont des manifestations,
- Autorisation de créer une zone autour des manifestations dans laquelle les fouilles et palpations seraient autorisées,
La commission des lois a refusé la création d’un fichier dédié aux manifestants violents et a rejeté les autres propositions.
La loi créait un délit de dissimulation volontaire du visage mais les députés ont vidé cette mesure de son efficacité en éliminant les casques et en conditionnant la mesure à la preuve que la personne concernée avait bien l’intention de participer à une action violente ! Autant dire tuer cette mesure !
La loi prévoyait également d’instituer une responsabilité pénale financière collective des casseurs (principe du casseur-payeur). Là encore les députés ont refusé la notion de collectivité en limitant la mesure aux seules personnes dont il serait prouvé qu’elles ont participé directement à la casse visée.
Un laxisme de plus en plus insupportable pour les Français
Sur Twitter, un sondage du Figaro a pourtant montré que les Français approuvaient nettement les mesures initiales de la loi anti-casseurs :
Je suis persuadé que comme moi, beaucoup de Français, ont le sentiment exaspérant que l’objectif des lois n’est plus de protéger les Français honnêtes mais plutôt de favoriser les minorités ou de protéger les délinquants ! On peut même se demander si les délinquants ne sont pas désormais considérés par la gauche comme une minorité à traiter avec complaisance.
La conclusion s’impose : contrairement à ce qu’Emmanuel Macron clame et que beaucoup d’observateurs politiques prétendent :
Le clivage droite – gauche est une réalité !
Et la gauche reste bien prisonnière de son idéologie de victimisation des délinquants et de culture de l’excuse. Sous couvert de défense des libertés, la gauche ne fait que protéger les délinquants, qui eux violent délibérément ces mêmes libertés. Donc plus que jamais, clamons :
A droite, fièrement !
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