Dans le pays, la colère monte …
Elle monte parce que la confiance est partie.
Durant la première vague du virus, les Français, vous, moi, les autres, se sont montrés remarquablement obéissants, voire soumis aux directives imposées par le gouvernement.
Malgré les atermoiements, les incohérences d’une équipe dirigeante en proie aux doutes et peu aidée par une communauté scientifique qui s’est largement divisée.
La furie médico-médiatique contre le professeur Raoult a semé une doute sur l’indépendance de certains médecins par rapport aux laboratoires pharmaceutiques. L’affaire rocambolesque du Lancet, qui a dû retirer de sa revue, un article « scientifique » bidonné a porté un coup terrible à la crédibilité des experts en épidémiologie.
Personnellement, je ne pardonnerai jamais au ministre de la santé, Olivier Véran, d’avoir interdit l’utilisation de la chloroquine, juste après la publication de l’article du Lancet. Et pire, de ne pas avoir lever cette interdiction après le retrait de l’article du Lancet !
La révolte pourrait partir de Marseille où des mesures brutales viennent d’être décidées depuis Paris sans aucune concertation avec les instances élues locales.
Christian54, qui partage les mêmes doutes que moi, m’a transmis une introduction à un texte de Nicolas Bedos avec lequel – une fois n’est pas coutume – je suis totalement d’accord.
SOS Pays en danger
Il est devenu fou ! Il, c’est le Ministre de la Santé. Vous le connaissez bien, ce gentil animateur capable de démoraliser en un clin d’œil un congrès de clowns. Cet élégant bipède toujours tiré à quatre épingles à seulement oublié de rebrancher ses neurones après sa dernière sieste.
Lorsque l’on voit les remous causés par ses décisions surprises concernant Marseille alors que rien n’est fait pour lutter contre la promiscuité dans les transports en commun ou les rave party, on croit rêver.
Des irresponsables dangereux qui jouent avec notre santé devraient être empêchés de prendre des décisions stupides, qui tueront toute une branche de l’économie sans avoir la moindre incidence sur la transmission du virus, devraient être remerciés de toute urgence.
La macronie, ça craint de plus en plus !
Christian54 pour A droite, fièrement !
Voici donc le texte de Nicolas Bedos :
Bon, allez, soyons francs : Arrêtez tout. TOUT !
Les masques. Les confinements.
Excepté face à vos parents très fragiles (quand ils le souhaitent, ce qui n’était pas le cas de mon père, meurtri à mort d’être privé de notre amour).
Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales.
Nous devons désormais vivre, quitte à mourrir (nos ainés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions).
On arrête d’arrêter !
On vit. On aime. On a de le fièvre. On avance. On se retire de la zone grise. Ce n’est pas la couleur de nos coeurs.
En ce monde de pisse-froid, de tweets mélodramatiques et de donneurs de leçons, ce texte sera couvert d’affronts, mais peu m’importe : mes aînés vous le diront :
Vivons à fond, embrassons-nous, crevons, ayons de la fièvre, toussons, récupérons, la vie est une parenthèse trop courte pour se goûter à reculons.
Nicolas Bedos.
Oui, j’adhère à cette supplique de Nicolas Bedos, même si par mon âge, j’appartiens à ce qu’ils appellent les personnes les plus fragiles. A moi, et aux autres de se protéger. C’est notre responsabilité individuelle.
Le confinement de la première vague a fait trop de mal à la France et surtout trop de mal aux Français.
Il faut que la vie continue ou plutôt reprenne !
On ne peut pas arrêter de vivre pour un virus dont le taux de mortalité est inférieur à 0,5 %. On ne peut plus saborder les forces vives de la Nation plus longtemps !
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