Remaniement gouvernemental, dissolution,
référendum, ou démission du président …
Les prédécesseurs de Macron à l’Elysée auraient probablement choisi l’une de ces quatre options pour sortir vraiment de la crise engendrée par la réforme des retraites.
Mais Macron a choisi une cinquième voie : ne rien faire !
Ne rien faire sauf un enfumage et une diversion politique et surtout médiatique. Oser délivrer un programme de première campagne électorale quand on est président de la République au pouvoir depuis 6 ans relève, une fois de plus, de la provocation.
Provocation et incohérence puisqu’il n’y aura pas de majorité pour appliquer ce programme !
Un discours dont, pour une fois, il faut saluer la durée raisonnable mais qui lui a permis de limiter à deux minutes ses réflexions sur la réforme des retraites après trois mois de convulsions ! Un discours qu’on peut résumer ainsi :
« J’ai bien noté que vous n’acceptez pas cette réforme, mais j’en ai rien à cirer ! »
Je vous livre l’édito d’Alexandre Goldfarb dans l’Observatoire du MENSONGE.
On ne change pas une équipe qui perd !
La nouvelle intervention télévisée de Macron est, osons l’écrire, un vrai flop.
À l’Élysée, rien de nouveau.
Macron a ressorti de son carton de promesses électorales, quelques unes parmi les plus éculées et surtout jamais tenues.
Tout le monde connaît le jeu des 1000 bornes. Maintenant on a Borne illimitée.
Le jeu consiste à prendre les gens pour des imbéciles et c’est à qui ira le plus loin face au maître incontesté du jeu : son altesse le Président de la ripouxblique.
Le jeu c’est surtout d’occuper les médias et là encore, on a un super gagnant c’est Macron.
Bon certes son audience baisse à chaque nouvelle prestation et du coup rapportera moins de publicités.
C’est la dure loi du cirque médiatique.
La technique est pourtant toujours la même : évacuer le problème en cours en proposant un nouveau problème, même vaseux, dont le seul but inavoué mais bien réel est l’occupation des médias.
Cela fonctionne depuis 81 et Macron a amélioré grandement la méthode en variant les sujets : du Grand débat qui a fait pschitt au « Nous sommes en guerre » qui a fait plouf en passant par la fausse réforme des retraites qui a fait tilt.
Le nouveau dada sera donc « le pacte de la vie au travail » dont l’énoncé même est totalement ridicule et ringard.
À peine sorti, de la difficile réforme ratée des retraites, voilà que Macron relance un sujet matière à polémiques avec les syndicats.
Question : est-ce que Macron se croit chargé de la promo syndicale essentiellement communiste en France ?
Ensuite la litanie habituelle est proposée aux Français qui vient dans le concret (Insécurité plus pouvoir d’achat radicalement baissé) alors que la caste politico-médiatique vit dans l’abstrait. Soit deux monde inconciliables qui ne peuvent que se heurter de front.
Macron ressort le dossier de la justice qui se verra accorder de moyen accrus, promesse jamais tenue à ce jour et qui est proposée chaque année, un peu comme celle d’augmenter le nombre d places en crèche, qui existe depuis si longtemps et qui est ressortie avant chaque élection.
Enfin, en bon socialiste, Macron y ajoute le volet social :
«le progrès pour mieux vivre». Le chef de l’État y loge l’éducation, mais aussi la santé avec la promesse de «désengorger» tous les services d’urgence d’ici fin 2024. Ou encore l’amélioration des conditions de vie des personnes qui vivent dans les quartiers défavorisés, dans les zones en difficulté d’outre-mer ou de la campagne. «Nous trouverons là encore des solutions concrètes pour améliorer la vie quotidienne», promet Emmanuel Macron.
Bof !
En plus nous sortir qu’il assigne une période de cent jours est historiquement bizarre quand on sait que lesdits Cent jours de Napoléon ont tourné au fiasco.
«cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambition au service de la France». Jusqu’au 14 juillet, date d’un «premier bilan», selon l’échéance fixée lundi par Emmanuel Macron.
Au final, ce sera quand m^me moins de cent jours mais de cela tout le monde se moque bien.
Clairement, Macron propose ce qu’il a promis et jamais fait, et qui, aujourd’hui, peut encore y croire ?
Question subsidiaire : pourquoi Macron ferait en moins de cent jours ce qu’il n’a pas fait pendant presque 6 ans ?
L’amateurisme semble régner à tous les étages du pouvoir sans capitaine à la barre pour aller vers un bon cap.
Au contraire, à croire qu’ils le feraient exprès, tous les ministres mis en avant soit ont des casseroles soit sont incompétents quand il ne sont pas les deux.
Au final, de cette interview, il ressort que Macron n’a fait que rappeler à tous ses électeurs toutes les raisons de se rappeler pourquoi ils n’ont vraiment à s’en prendre qu’à eux-mêmes de l’avoir élu et pire réélu.
Alexandre Goldfarb pour l’Observatoire du MENSONGE.
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3 Réponses à “On ne change pas une équipe qui perd !”
Au final, de cette interview, il ressort que Macron n’a fait que rappeler à tous ses électeurs toutes les raisons de se rappeler pourquoi ils n’ont vraiment à s’en prendre qu’à eux-mêmes de l’avoir élu et pire réélu.
Alexandre Goldfarb pour l’Observatoire du MENSONGE.
C’est exactement ça!
Faut pas venir pleurnicher aujourd’hui!
Encore 4 ans à rabâcher cette même rengaine mais je n’en démordrai pas, jamais!
sauf que MLP est à nouveau partante pour 2027, et malgré des sondages favorables aujourd’hui, elle ne pourra crever le plafond de verre associé au nom de son père.
Donc ceux qui ont élu Macron, éliront son successeur, Philippe a la cote en ce moment, et ça sera du pareil au même.
J’ai de la colère et de la pitié pour ces électeurs qui se disent de droite, et qui par 2 fois ont voté Macron, la pire étant 2022, parce qu’il l’avaient vu à l’oeuvre pendant 5 ans.
Nouveau truc de dingue soufflé moyennant finances par mckinsey:
Macron donne aux partenaires sociaux «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir le «pacte de la vie au travail»
pacte de la vie au travail……….Comme c’est beau, j’espère que cela va réenchanter les salariés!
Par contre le cout des énergies est passé à la trappe!