Pendant que la malheureuse Amélie Oudéa-Castéra n’en finit pas de se répandre en mortification et en repentance, le premier ministre s’est cru avisé de bien faire remarquer qu’il était jeune et homosexuel.
Jeune ? On avait remarqué !
Et homo, comme disait Chirac :
« ça nous en touche une sans faire bouger l’autre ! »
Mais, compte tenu de l’urgence de la situation, que viennent faire ces comportements d’une ministre de l’Education nationale et d’un premier ministre ?
Les Français sont totalement excédés par cette communication omniprésente qui tient lieu bien souvent de politique à la Macronie !
Concernant, Gabriel Attal, on aurait préféré qu’il nous parle d’immigration plutôt que de ses penchants sexuels qui, par ailleurs, ne feront rien pour résoudre le problème de la dénatalité !
Ivan Rioufol, dans cet article de Causeur, déplore avec moi ce trou béant dans le discours de politique générale du premier ministre :
Face au chaos, les dérisoires artifices de Gabriel Attal
Le Premier ministre assure vouloir dire toutes les vérités aux Français, même celles qui font mal. Mais il laisse soigneusement de côté la difficile question identitaire.
Tandis que la France s’effondre, entrainant les agriculteurs dans sa chute, Gabriel Attal exhibe dérisoirement sa jeunesse et son homosexualité. « Je suis né en 1989 », a-t-il tenu à préciser mardi devant les députés en introduction de sa déclaration de politique générale, lue au même moment par le quinquagénaire Bruno Le Maire devant des sénateurs hilares. Et le Premier ministre a cru bon de conclure son long discours en rappelant : « Être Français en 2024 c’est (…) pouvoir être Premier ministre en assumant ouvertement son homosexualité ».
Grosses ficelles
Or ces ficelles du jeunisme et d’un courage surjoué sont les artifices d’une communication qui n’abuse plus les gens sensés. Attal a certes aligné les mots que bien des citoyens veulent entendre (« débureaucratiser », « déverrouiller », « désmicardiser », etc.). Mais, puisqu’il s’est aussi engagé à « dire la vérité même quand ça fait mal », force est de constater qu’il a choisi l’évitement sur les sujets urgents. Le chaos peut attendre. Entendre le Premier ministre se définir Français en référence à ses pratiques sexuelles, qui n’intéressent personne, rappelle la fragilité que doit surmonter l’identité nationale vidée de son âme. Dans Les chênes qu’on abat, André Malraux explique la vision plus élevée qu’en avait De Gaulle : « Il appelle Français ceux qui veulent que la France ne meure pas ». C’est cette France qui ne veut pas mourir que le gouvernement ne sait pas entendre. Non seulement Attal n’a rien annoncé de tangible pour les agriculteurs, mais le défi migratoire a été à nouveau évacué.
Pendant ce temps, Rachida Dati vante les mérites de l’immigration
En réalité, cette France trop française n’intéresse ni Emmanuel Macron ni sa Cour. Lundi, c’est au Musée national de l’immigration que Rachida Dati a présenté ses vœux au monde culturel. La ministre de la Culture en a profité pour relancer le projet du chef de l’Etat d’une Maison des Mondes africains, qui devrait s’installer dans les murs de la Fondation Cartier. En revanche, la Maison de l’Histoire de France, qui fut un projet de Nicolas Sarkozy abandonné par François Hollande, reste profondément enterré : la mémoire nationale n’est pas une cause défendable pour ces « élites » qui voient le besoin d’enracinement avec suspicion.
Classes moyennes : opération séduction
Attal évoque beaucoup la « classe moyenne », aimantée par le RN.
Il a même assuré : « Je refuse que notre identité puisse se diluer ou se dissoudre ».
Mais comment croire celui qui parle de « reconquérir notre souveraineté nationale et européenne », en mêlant deux objectifs résolument contradictoires ? Cette pensée floue, qui s’ajoute au mépris porté aux « Gaulois réfractaires », sont des carburants pour la révolte paysanne.
Le choix du gouvernement de privilégier comme interlocuteurs la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, en marginalisant la Coordination rurale et ses bonnets jaunes, est une manœuvre grossière de division. Elle pourrait être le déclencheur d’une solidarité nationale dépassant la cause agricole, porte-parole d’une France encore majoritaire qui se sait menacée par les injonctions de technocrates déracinés.
Ivan Rioufol pour Causeur.
Suivre @ChrisBalboa78
4 Réponses à “Oui, Attal est jeune et homo ! Et alors ?”
Clemenceau, qui avait la dent dure, disait de Lyautey que c’était un homme qui avait des couilles au cul, mais que ce n’était pas toujours les siennes.
Hier j’entendais encore et toujours des éloges sur attal du moins de l’espoir et de l’attente, il parle bien, il reconnait ses erreurs, il dit les choses, c’est pas comme macron etc … alors je m’interroge, est-ce que le petit macron porte la voix de son maître en montrant un autre discours que macron afin d’assurer la relève voulue par macron en 2027 , et dans ce cas aucune sincérité dans les propos et une soumission, ou bien il pense ce qu’il dit et fait et dans ce cas il fait de l’ombre à macron et ça c’est pas crédible.
Pour en revenir à la phrase d’attal. Mettre en avant sa jeunesse et son homosexualité pour se présenter est d’une indécence inqualifiable.
L’homosexualité masculine est portée comme un étendard, vantée, mise à la une……
Cette tendance devient du sectarisme, du communautarisme!
A part ça, l’on nous bassine avec l’inclusion!
C’est tout et son contraire!
Que l’on laisse les gens vivre, se côtoyer, travailler comme cela a toujours été! A vouloir tout règlementer, contrôler les pensées, les paroles, laver les cerveaux, judiciariser, victimiser des gens qui ne demandent rien, imposer……
Les gens se supportent de moins en moins, ne se parlent plus, ne se regardent plus, c’est la totale indifférence quand ce n’est pas de la détestation voire de la haine!
Ces idéologues ratent tout et ils continuent……..