Pap Ndiaye, Rima Abdul-Malak : les deux font la paire !

C’est la signature des gouvernements de gauche : dans leur casting, il leur faut des marqueurs pour montrer au peuple de gauche qu’ils le sont bien … de gauche !

On cherche alors dans les rangs du Parti socialiste les membres les plus à gauche. Et s’ils appartiennent à la diversité, alors c’est encore mieux. C’est le jack pot !

François Hollande avait excellé dans l’exercice en nommant Christiane Taubira à la Justice et Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale.

Une Noire et une Arabe ! Le grand chelem !

François Hollande s’était en outre acharné contre l’Education nationale en y nommant successivement trois membres de l’aile la plus à gauche du PS : Najat Vallaud-Belkacem, donc, Vincent Peillon et Benoit Hamon. Trois modèles d’ouverture d’esprit !

Durant son premier quinquennat, Emmanuel Macron, de son côté, s’est un peu mieux tenu que son prédécesseur ! Mais il s’est lâché durant son second mandat ! On remercie la Constitution de le priver d’un troisième mandat !

Dans son dernier gouvernement, il a nommé une doublette magique constituée d’une part, du ministre de la théorie du genre, pardon ministre de l’Education nationale et d’autre part de Rima Abdul-Malak, ministre de la propagande, pardon ministre de la culture.

Pap Ndiaye et ses curieuses priorités

Passer, au ministère de l’Education nationale, de Jean-Michel Blanquer, défenseur de la laïcité à la française, à Pap Ndiaye, promoteur zélé du communautarisme, montre une fois de plus les ravages de la pratique du « En même temps » et illustre le manque absolu de vision du président de la République.

On imagine bien que Pap Ndiaye passera une grande partie de son temps à défaire les réformes de son prédécesseur.

D’ailleurs, l’idéologie gauchiste et progressiste de ce dernier se voit immédiatement dans ses priorités. Il veut l’égalité des chances et proclame :

Une école qui, tout en promettant l’égalité des chances n’accorde pas l’égalité, produit non seulement des injustices, mais aussi une défiance et un sentiment de colère dans les classes populaires.

Après le renforcement des fondamentaux : dictée, mathématique, la première mesure annoncée est beaucoup plus politique :

J’annoncerai dans quelques semaines un éventail d’actions visant à favoriser la mixité. Des objectifs seront assignés aux recteurs d’académie qui, en lien avec les collectivités territoriales, pourront notamment agir sur les affectations scolaires. L’enseignement privé sous contrat devra apporter sa contribution à cet effort et dans le même temps, j’engagerai le chantier de la refonte de la carte de l’éducation prioritaire.

C’est bien une idée socialiste que de vouloir réformer l’enseignement privé qui est bien plus performant que le public au lieu de se concentrer sur les problèmes de l’école publique ! Finalement, Pap Ndiaye valide le dicton de Winston Churchill :

Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère.

Ses autres priorités sont tout aussi progressistes

Dans l’enceinte de l’école laïque, chaque enfant doit pouvoir se sentir accueilli, préservé des discours dévalorisants, encouragé​, affirme Pap Ndiaye. Cet esprit de vigilance, d’écoute doit aussi concerner les actes et les paroles de discriminations, de haine raciste, antisémite, de violence sexiste ou sexuelle.

On attend de voir si la lutte contre le racisme anti-blanc est incluse dans les préoccupations du ministre.

Rima Abdul-Malak et ses menaces sur la presse de droite

Je ne reviens pas en détail sur les menaces de la ministre de la culture que j’ai déjà traitées dans mon précédent article :

« Sale temps pour le pluralisme ! »

J’avais alors dénoncé la provocation de la ministre qui consista à reprocher à CNews son manque de pluralisme au micro de … France Inter ! C’est Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, qui a trouvé la meilleure formule :

Parler de pluralisme depuis France Inter, c’est comme défendre les alcooliques anonymes depuis un bistro !

Je me contenterai de laisser la parole à Franz-Olivier Giesberg, un ancien journaliste du Nouvel Obs et du Point, peu soupçonnable donc de frayer avec l’extrême droite, et qui dénonce les propos scandaleux de la ministre mais qui se lamente, plus encore, de l’indifférence avec laquelle ont été accueillis ses propos :

Ce qui m’effraye le plus, c’est l’indifférence. Ces propos sont honteux ! Cette personne devrait être virée du gouvernement !

Voici la vidéo de l’interview de Franz-Olivier Giesberg par Mathieu Bock-Côté :

A lire en complément, cet article de Gilles-William Goldnadel paru dans Valeurs actuelles :

Menaces de Rima Abdul-Malak contre CNews : La droite doit enfin mener le combat culturel