J’ai déjà publié plusieurs articles sérieux et argumentés mettant en cause la responsabilité de l’Homme dans le réchauffement climatique :
Crises d’écoanxiété entre deux stages de poterie
La plus grande arnaque du siècle ?
Le climat … Comment dire ? J’ai des doutes !
Je n’étais pas prédestiné à devenir complotiste
Il y a un autre point qui fait ou plutôt qui devrait faire polémique dans le sujet du réchauffement climatique, c’est la crédibilité de la transition écologique que l’Occident est en train de mettre en place.
Il y a une chose que les élites ne savent pas faire et qui est pourtant fondamentale :
C’est l’étude d’impact !
On nous bassine avec le principe de précaution, pourtant, pour chaque mesure envisagée, ce sage principe voudrait que l’on analyse – avant la décision – les conséquences de la mesure. C’est ce qu’on appelle l’étude d’impact !
Les exemples sont innombrables prouvant la faillite des élites dans ce domaine :
- Durant le covid, les conséquences des confinements, du port du masque par les enfants, et des risques liés à la vaccination, n’ont pas été étudiés !
- Durant le conflit en Ukraine, l’Occident s’est complètement ridiculisé en n’étudiant pas l’impact qu’auraient, pour lui-même, les mesures économiques prises contre la Russie.
- Concernant le réchauffement climatique, l’impact de la transition écologique n’a absolument pas été analysé !
Voici une intervention, en anglais, qui démontre que la transition écologique planifiée en Occident, est irréaliste et ne pourra pas être réalisée sauf … en consommant encore plus d’énergies fossiles !!!
Avant la vidéo, en voici la traduction du verbatim :
Le pétrole, le gaz et le charbon fournissent aujourd’hui 84 % de l’énergie consommée dans le monde. En baisse de seulement deux points en 20 ans.
Dans les transports, le pétrole représente 97 % de l’énergie dépensée.
Contrairement aux déclarations qui promettent de quitter rapidement les énergies fossiles, ça n’arrivera pas !
En 20 ans, et après 5 000 milliards de dollars dépensés dans l’énergie verte par les gouvernements, nous avons à peine bougé le curseur !
C’était supposé être facile ! Pourquoi est-ce si difficile ? Parce que c’est de la pierre !!!
Pour tirer la même quantité d’énergie du solaire et du vent, que nous tirons aujourd’hui des énergies fossiles, nous allons devoir massivement augmenter l’extraction minière de plus de 1000 pour cent, (multiplier par 11 l’activité minière !)
Ce n’est pas de la spéculation. C’est juste physique ! Cuivre, minerai de fer, silicium, nickel, chrome, zinc, cobalt, lithium, graphite, terres rares comme le neodymium, nous aurons besoin de tout ça !
Tous ces matériaux devront être transformés en moteurs, pales d’éolienne, panneaux solaires, batteries et des centaines d’autres composants industriels qui demanderont beaucoup d’énergie et exigeront, à leur tour, plus d’extraction minière !!
Comme une étude de la Banque Mondiale l’a montré, ces technologies vertes, en réalité, vont consommer beaucoup plus de matériaux que les énergies courantes. Ce qui peut être la sous-estimation du siècle !
Les matières premières représentent 50 à 70 % des coûts de fabrication des panneaux solaires et des batteries. Jusqu’à présent, cela n’avait pas vraiment d’importance car l’éolien et le solaire ne représentaient encore que quelques points de pourcentage de l’approvisionnement énergétique mondial.
Ces énergies renouvelables sont une raison d’applaudissements pour les écologistes et non un acteur majeur de l’énergie.
Il est peu probable qu’ils le soient dans un avenir prévisible. Mais pour les besoins de la discussion, supposons que nous terminions brusquement l’extraction des énergies fossiles. Où seraient situées les nouvelles mines ? Et bien en Chine, ce pays qui est aujourd’hui la plus grande source de la plupart de nos matériaux énergétiques critiques !
Les États-Unis ne sont pas seulement un acteur mineur, mais dépendent des importations pour 100 % de 17 minéraux critiques ! Voulons-nous donner à la Chine un nouveau levier politique et économique ?
L’Europe s’est elle-même rendue dépendante de la Russie pour 40 % de ses besoins en gaz naturel. A quel point cela a t-il fonctionné ?
Ironiquement, nous avons tous les matériaux dont nous avons besoin juste ici en Amérique du Nord ! Mais bonne chance pour essayer de les extraire du sol ! Les propositions pour implanter des mines aux États-Unis, et, de plus en plus, partout ailleurs, rencontrent une opposition farouche voire des interdictions pures et simples !
Pour donner juste un exemple, en 2022 l’administration Biden a annulé un projet de mine de cuivre et de nickel dans le nord du Minnesota après des années de retard dues à la navigation dans un labyrinthe de règles environnementales.
Et oui, les écologistes et politiciens « verts » qui vantent tous les avantages des voitures électriques sont les mêmes qui rendent l’extraction des matériaux essentiels pour construire ces voitures comme le cuivre et le nickel presque impossible !
C’est la quadrature du cercle alors que n’avons parlé que des besoins énergétiques d’aujourd’hui ! Qu’en est-il pour le futur ? La demande d’énergie sera bien plus grande qu’aujourd’hui. Cela fut vrai de tout temps dans l’histoire des civilisations. Le futur se fera, non seulement avec plus d’habitants sur terre, mais aussi avec plus d’innovations car les entrepreneurs arrivent toujours à inventer plus de nouvelles façons d’utiliser l’énergie que de solutions pour la produire.
C’est évident, mais il vaut mieux préciser qu’avant l’invention des automobiles, des avions, des produits pharmaceutiques ou des ordinateurs, il n’y avait pas besoin d’énergie pour les alimenter et, à mesure que de plus en plus de gens deviendront plus prospères, ils voudront ce que les autres ont déjà, de meilleurs soins médicaux, aux vacances en passant par les voitures.
En Amérique, il y a environ 80 voitures pour cent citoyens. Dans la plupart des pays du monde, c’est environ 5 voitures pour 100 citoyens !
Plus de 80 % des voyages en avion sont à des fins personnelles, ce qui consomme 2 milliards de barils de pétrole par an !
Les hôpitaux utilisent 250 % plus d’énergie par pied carré qu’un bâtiment commercial moyen. Et l’infrastructure mondiale de l’information, le cloud, utilise déjà deux fois plus d’électricité que l’ensemble du Japon, la troisième économie du monde !
Les centres de données géants qui sont au cœur du cloud consomment à eux seuls près de 10 fois plus d’électricité que les 10 millions de voitures électriques roulant dans le monde !
Le e-commerce prend son envol avec une croissance record dans des entrepôts de plus en plus remplis de robots énergivores.
L’indice américain du fret par camion a plus que doublé au cours de la dernière décennie pour livrer les marchandises vers et depuis ces entrepôts !
Ce sont les tendances connues d’aujourd’hui alors que nous sommes incapables de prédire l’avenir. Nous pouvons juste prédire qu’il y aura plus d’innovation dans les drones robotiques, l’informatique quantique, la biotechnologie et les nouvelles industries pas encore imaginées …
Tout cela nécessitera plus d’énergie ! Beaucoup plus d’énergies fossiles, d’énergie nucléaire et oui, les énergies renouvelables seront requises !
Mais si vous pensez que nous pourrions tout obtenir de l’éolien et du solaire, vous rêvez !
Je suis Mark Mills, senior fellow au Manhattan Institute for Prager University.
Voici la vidéo de l’intervention en anglais.
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En conclusion
Je déduis de cette intervention que la transition écologique est irréaliste !
A très court terme, la voiture électrique va être le premier piège qui va se refermer car sa production en masse va entrainer une gigantesque demande de matériaux rares qui vont déstabiliser l’économie occidentale et à coup sûr entrainer une pénurie dans le marché automobile.
Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la carte des pays qui ont décidé d’interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 :
Édifiant ! Non ?
Ma conclusion, c’est que la transition écologique n’aura pas lieu ou alors qu’elle se fera avec un niveau de décroissance tel que les peuples se révolteront et que l’économie occidentale s’écroulera !
On peut même penser que cette transition entrainerait la fin de la voiture individuelle, comme le préconise, à mots couverts, le forum de Davos …
Suivre @ChrisBalboa78
2 Réponses à “Pas de transition écologique sans décroissance !”
Les Asiatiques rouleront en voiture et nous en vélo. La roue tourne, il y a soixante ans, c’était l’inverse. Sic transit gloria mundi.
O Fortuna
velut luna
statu variabilis,
semper crescis
aut decrescis;
vita detestabilis
nunc obdurat
et tunc curat
ludo mentis aciem,
egestatem,
potestatem
dissolvit ut glaciem.
Bonjour
plutôt en trottinette