Mon titre est volontairement provocateur.
Il m’a été inspiré par la sensation très désagréable que j’ai ressentie, hier, après avoir participé à un rassemblement pour la lutte contre l’antisémitisme, devant la mairie d’Arcachon.
Cet article n’appelle pas à nous armer en retour mais juste à prendre conscience des dangers nous menaçant.
Il faut cesser d’être naïf et résister à cette « tradition » héritée de nos racines judéo-chrétiennes de tendre l’autre joue quand on vient de nous gifler !
Il y avait pas mal de monde à ce rassemblement dans cette ville balnéaire d’Aquitaine.
Depuis le 7 octobre dernier, après les massacres en Israel, mais aussi et surtout, après l’assassinat de Dominique Michel, ce professeur d’Arras, le climat en France s’est beaucoup tendu.
Les Français prennent conscience des dangers que représentent potentiellement les millions d’immigrés venus d’une autre civilisation dont ils voient bien que beaucoup d’entre-eux ne choisiront pas la France en cas de conflit avec un pays musulman.
Samedi nous étions nombreux dans cet état d’esprit. Dimanche nous avons marché ensemble, partout en France. Mais Lundi matin, avons-nous avancé d’un iota vers une solution ?
Bien évidemment non !
Nous nous sommes comptés … Nous avons constaté que nous étions tous … blancs.
A Arcachon, et probablement partout en France, peu ou pas du tout de musulmans ! Pas non plus de représentants du culte musulman.
Nous avons donc confirmé, qu’entre blancs, chrétiens et juifs, nous étions tous d’accord pour dénoncer l’antisémitisme ! Fallait-il vraiment défiler pour s’en convaincre ?
C’est surtout le discours d’un édile de la ville qui m’a laissé un goût amer d’inutilité.
Ce fut un discours aseptisé qui surtout, ne voulait froissé personne ! Mais ceux qui auraient pu être gênés si l’on avait parlé des réalités, n’étaient pas présents !
Dans le discours, d’un conformisme parfait, d’un contenu très politiquement correct, les mots : Hamas, terrorisme, islamisme et évidemment islam avaient été bannis !
On ne demanda même pas la libération des otages !
A l’inverse, des références à la diversité et à la richesse qu’elle apporte à la France furent trois fois citées ! N’y a t-il pas une hypocrisie majeure à évoquer la richesse de la diversité en refusant de reconnaitre ses effets collatéraux dévastateurs ?
Au final, il faut reconnaitre que la formidable opération de diversion opérée par la gauche et ses médias a parfaitement réussie !
Décidément, la classe politico-médiatique se refuse absolument à nommer la nature islamique de l’antisémitisme actuel. On leur opposera cette pensée d’Albert Camus :
Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde
Ou encore celle de Charles Péguy :
Il faut toujours dire ce que l’on voit. Et surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit !
Cela veut dire que les tensions de la population française vont rester les mêmes et forcément se renforcer, s’exacerber, jusqu’au jour où le corps social n’en pourra plus …
Lundi matin …
Lundi matin, la vie reprend comme samedi …
Car, dimanche, rien ne s’est passé !
En attendant le prochain massacre …
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2 Réponses à “Pendant qu’ils aiguisent leurs couteaux … nous marchons”
Pourquoi aucun représentant musulman dans les cortèges d’hier ?
L’islam de France n’existe pas, il est fortement influencé par des Etats étrangers : telle mosquée est contrôlée par le Maroc, telle autre sous influence algérienne, etc.
Ensuite la judéophobie est culturelle chez les arabo-musulmans ( fruit d’une histoire où les Juifs en pays musulmans étaient « dhimmisés ») , recommandée par leur prophète Mahomet dans un livre : le Coran.
Enfin, avec l’abcès de fixation Israël, sur des terres que les arabo-musulmans estiment leur appartenir ( à tort..), on a un antijudaïsme au carré.
Ils ont aussi oublié les bougies pendant la marche soi disant manifestation !