Petit précis d’anti-trumpisme primaire

Publié par le 20 Oct, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Petit précis d’anti-trumpisme primaire

Il y a quelques années, je suivais régulièrement le site SLATE dans lequel je trouvais des articles originaux.

Malheureusement, SLATE est tombé dans un gauchisme affirmé et voit toute l’actualité au travers d’un prisme déformant nourri au progressisme le plus avancé.

Je reçois encore leur newsletter et il m’arrive de parcourir leurs articles pour y relever les outrances.

Ce fut le cas, ce matin, en découvrant un article très violent contre Donald Trump dont la thèse est la suivante :

Trump est un imbécile et il n’y a que des imbéciles pour voter pour lui !

Un article tellement caricatural qu’il m’a paru intéressant de le reproduire ici (en bleu) accompagné de quelques commentaires (en noir).

Globalement, on pourrait contester ce jugement en constatant la grande carrière qu’a fait Trump dans l’industrie privée et le fait qu’il ait été élu une première fois à la Maison Blanche contre tout l’establishment !

Un « imbécile » qui aurait bien réussi !

Mais entrons dans le détail de l’article :

Donald Trump, un cauchemar américain

Le sous-titre s’avère encore plus violent que le titre :

La motivation du vote trumpiste a un seul ressort: la haine, encore et toujours.

La possibilité de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche s’apparente au plus traumatique des cauchemars. On dirait une mauvaise blague, un de ces caprices du destin dont on se demande s’il vaut mieux en rire ou en pleurer. Comment un personnage aussi infatué que Trump, aussi ahuri, aussi vide de toute substance peut-il à nouveau prétendre diriger la première puissance mondiale, voilà une énigme qui plonge la raison dans des abîmes de perplexité.

« Vide de toute substance, Trump ?  » Je le vois au contraire plein de convictions (Make America Great Again) et pleinement mobilisé dans le combat anti-woke !

Chercherait-on à comprendre qu’on finirait par trouver mille causes possibles sauf la plus évidente, la plus patente, la plus pertinente: l’indécrottable bêtise de l’électeur trumpiste. Je sais, il n’est guère convenable de s’en prendre ainsi à des millions d’individus mais si vous refusez de voir la vérité en face, si vous vous perdez dans de fumeux raisonnements où vous tâcherez d’expliquer l’inexplicable, l’adhésion à un individu à peine capable d’articuler le début d’une pensée, sans le vouloir, vous légitimez un comportement, celui de Trump, contraire à la décence élémentaire.

L’auteur reprend là le mépris de classe propre aux démocrates à l’image d’Hillary Clinton qui avait déclaré : la moitié des électeurs de Trump sont dans le panier des pitoyables !

Qualifier la moitié des Américains « d’indécrottable bêtise » a t-il le moindre sens ?

Souvent, par souci de ne pas heurter les sensibilités, on minimise le rôle de la bêtise dans les grands accidents de l’histoire. On ne tient jamais les peuples responsables de leurs errements. On les absout de leurs péchés comme si finalement, ils n’avaient été que les victimes des circonstances. Leur ignorance leur sert de paravent. Ils ne savaient pas, ils ne pouvaient pas savoir, entend-on ici et là; par crédulité, ils se sont laissé berner par des discours populistes.

Or, la bêtise n’est jamais que la traduction empirique de la méchanceté. Les deux vont de pair, ils forment un couple invincible à l’origine des plus grands drames ayant cours dans l’histoire humaine. Ce qu’on nomme par commodité ignorance n’est rien d’autre que l’appétence pour tout ce qui humilie, détruit, rabaisse, divise, un magma furieux sur lequel prospèrent populisme et nationalisme.

L’Amérique serait donc peuplé, côté Républicain, d’imbéciles, d’ignorants et de méchants, face à, côté Démocrate, des gens intelligents, instruits et gentils !

Trump incarne le vide de la pensée de ses électeurs, il est leur miroir le plus fidèle, l’exact reflet de leur bêtise associée à la méchanceté la plus crasse. Les discours de Trump sont une avalanche d’injures, de mensonges, de diatribes incohérentes, de victimisations outrancières, d’appels à la haine qui, en toute logique, ne devraient susciter que rejet, dégoût ou, au pire, indifférence.

C’est le meilleur paragraphe de l’article ! Celui où pour critiquer « les avalanches d’injures, de mensonges, de diatribes incohérentes« , l’auteur déverse des « avalanches d’injures, de mensonges, de diatribes incohérentes » !

Or, c’est le contraire qui se passe. Plus Trump sombre dans la violence verbale, plus il est apprécié. La fascination du mal ne connaît pas de limites, elle répond à un besoin ancré au plus profond de la psyché, dans cette insatisfaction à se réaliser qui voit des gens apparemment censés ou modérés s’enthousiasmer pour des discours où l’on attribue la cause de leurs manquements à des considérations extérieures, à des ennemis imaginaires, comme l’État profond ou le pauvre travailleur clandestin, autant de fantasmes capables de parler à la part sombre de l’individu.

On entre ici dans la psychologie de comptoir ! Donald Trump présenterait un miroir à ses propres adorateurs. Quel mépris du peuple !

Il fallait bien, dans cette diatribe, atteindre le fameux point Godwin, c’est ce qui est fait dans le paragraphe suivant avec une référence explicite aux nazis !

Comme naguère avec le nazisme mais dans des proportions moindres, c’est ce à quoi l’on assiste en Amérique, cet épanchement d’une haine ordinaire qui cimente toute une partie de la population. Il n’y a pas vecteur plus puissant que la haine, elle est l’exaltation de pensées cachées qui, sous son effet, apparaissent au grand jour. Les délires complotistes, les vindictes contre les populations immigrées, les appels au sang, à la violence, à la revanche sont autant de carburants qui permettent à chacun d’exulter, de se sentir enfin considéré.

Kamala Harris a sûrement des défauts mais aucun ne pourrait justifier un vote pour son adversaire républicain.

Comment peut-on asséner une telle affirmation dans le moindre argument et, disons-le, sans la moindre crédibilité ! Kamala Harris était considérée comme une très médiocre vice-présidente et n’a pu devenir une « bonne candidate à la présidence » que grâce à la complaisance des médias et de l’Etat profond !

Par ailleurs, comment a t-elle pu cacher, voire valider, à ses côtés un président sénile pendant plusieurs mois ?

Ce dernier, à lui seul, justifie un vote pour les Républicains !

S’abaisser à voter Trump, c’est céder à ses pulsions les plus viles qu’on dissimule derrière des considérations où l’économie prend le pas sur tout. L’économie, voilà le mot magique! Quand on ne sait plus quoi dire, lorsqu’on cherche à expliquer pourquoi malgré des réticences, on vote pour Trump, on prend comme excuse l’économie, caisse enregistreuse de toutes ses frustrations.

Cette maxime de Talleyrand : « Ce qui est excessif est insignifiant ! » s’applique parfaitement à un propos tel que : « s’abaisser à voter Trump, c’est céder à ses pulsions les plus viles ».

L’économie est toujours la raison servie pour légitimer le vote populiste. Elle est ce concept fourre-tout où chacun peut se projeter et rêver à un avenir meilleur tout en masquant ses propres insuffisances. Au nom de l’économie, on peut tout pardonner à Trump, ses condamnations judiciaires, ses déclarations incendiaires, ses excentricités, sa violence, sa misogynie, son racisme, sa paranoïa, ses amitiés douteuses, ses comportements délictueux, ses aboiements, tout, absolument tout.

La réélection de Trump signerait sinon le glas de la civilisation américaine, du moins son échec patent. Si un individu aussi insignifiant et incohérent que Donald Trump triomphait, la conclusion à en tirer serait que la société américaine a laissé prospérer en son sein une haine devenue à la longue incontrôlable. Une haine ordinaire devenue l’essence même du cauchemar américain.

Bien au contraire, la victoire de Donald Trump sauverait la civilisation américaine et plus largement américaine. Un observateur avisé a déclaré : suivant que Trump, ou Harris sera élu nous aurons soit une révolution conservatrice, soit une révolution progressiste.

Prions pour qu’une révolution conservatrice vienne mettre un terme à la vague woke qui a perverti l’Amérique et tente de le faire en Europe !

Laurent Sagalovitsch pour SLATE.

Conclusion

En conclusion, je donnerai juste deux exemples – que je considère comme majeurs pour justifier la candidature de Donald Trump :

1 – Trump, le seul candidat sans guerre 

parmi les six derniers présidents des Etats-Unis, Donald Trump est le seul à n’avoir déclenché aucune guerre !

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

2 – la « Dream Team » qui le soutient

Un concentré de notoriété et d’intelligence :

Donald Trump, Robert Kenedy Jr, J;D. Vance, Elon Musk, Vivek Ramaswamy et Tucker Carlson

Excusez du peu !

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2 Réponses à “Petit précis d’anti-trumpisme primaire”

  1. Les democrates, animaux politique tres particulier, vise l’emotion et non la reflexion pour pousser les gens a changer leur vote,
    comme la goche en france, elle s’appui sur les instincts, la betise, l’emotion, les peurs, qu’il vont agiter pour influencer les personnes.

    Comme d’habitude on voit le haut niveau de la goche, prete a fouler tout sentiment honorable pour racler des votes en plus.

    La goche s’enfonce toujours un peu plus, on en voit le resultat avec rachid melanchon.

    Do coté democrate, ( les gentils ) ceux ci n’hesite pas a inciter toujours a la haine d’un candidat, il en sont a deux attentat de meurtre raté sur D Trump, rien que ça.

    • L’amerique demoontre qu’elle n’est pas une democratie tranquille :

      On rappellera le nombre faramineux de faits qui « prouvent » que l’assassinat de Kennedy et celui de Lincoln sont le résultat d’un seul et même complot. En voici quelques-uns :

      Les noms Lincoln et Kennedy contiennent sept lettres.
      Lincoln fut élu au Congrès en 1846, Kennedy en 1946.
      Lincoln fut élu président en 1860, Kennedy en 1960.
      Tous les deux étaient impliqués dans la défense des droits civiques.
      Lincoln défend l’abolition de l’esclavage et Kennedy défend l’émancipation des Noirs.
      Tous deux perdirent un enfant alors que le couple présidentiel résidait à la Maison-Blanche.
      Tous les deux furent assassinés un vendredi.
      Tous les deux furent assassinés par derrière d’une balle dans la tête.
      Tous les deux furent assassinés en présence de leur épouse qui se tenait à côté d’eux.
      Les deux assassins venaient d’un État du sud.
      Les deux assassins furent abattus avant d’avoir été jugés.
      Les patronymes complets des deux assassins, John Wilkes Booth et Lee Harvey Oswald, contiennent le même nombre de lettres : quinze.
      Le théâtre où mourut Lincoln s’appelait le « Ford’s Theater ». La voiture dans laquelle Kennedy fut assassiné était une Lincoln. La Lincoln de Kennedy était fabriquée par Ford.
      La secrétaire de Kennedy s’appelait Evelyn Lincoln.
      Les successeurs de Lincoln et Kennedy s’appelaient Andrew Johnson et Lyndon Johnson. Ils étaient tous deux des démocrates du Sud.
      Etc.

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