Désolé mais je reviens ce matin sur le cas Morano !
Dans mon article précédent (Les intouchables de la gauche), j’avais dénoncé l’hystérie des membres de la République en marche venant au secours de leur intouchable, Sibeth Ndiaye.
Depuis, j’ai suivi les réactions diverses et variées à cette affaire. Vendredi soir, sur LCI, un débat a abordé le « cas Morano », un débat dans lequel la majorité des chroniqueurs ont condamné fermement ses propos. L’un des jeunes participants allant même jusqu’à déclarer : « Sibeth Ndiaye est une femme, et à ce titre, elle a le droit de s’habiller comme elle veut ! » Ah bon ? Même quand on est porte-parole et qu’on s’exprime dans le palais de l’Elysée, on peut s’habiller comme on veut !!!
Heureusement que Dominique Jamet, fondateur avec Robert Ménard de Boulevard Voltaire, a pu recadrer tous ces bien-pensants en leur demandant en quoi les propos de Nadine Morano, outre leur côté factuel, pouvaient être qualifiés de racistes ! Silence autour de la table …
Mais le pire est venu de tweets vengeurs venant d’un personnage sulfureux dont on attendrait qu’il rase les murs et se fasse oublier. J’ai nommé un certain Alexandre Benalla …
Je vous laisse juger du fond de son attaque, me bornant à rappeler à Alexandre Benalla (ancien ?) protégé d’Emmanuel Macron, qu’il est mis en examen et qu’on attend toujours qu’il dise à la justice où est passé son coffre-fort …
Pour montrer la vacuité et aussi l’indécence de toutes ces attaques contre Nadine Morano, je voudrais rapprocher cette « affaire » d’un crime raciste, un vrai crime raciste celui-là ! Il s’agit de l’assassinat d’un doctorant guinéen à Rouen. Mais voilà, il est gênant pour la République en marche de dénoncer ce crime raciste car il a été commis en marge des manifestations suite à la victoire de l’Algérie dans la Coupe africaine des nations. Car, évidemment, en parler ferait le jeu de l’extrême droite !
Voici des extraits d’un article paru dans l’Express et relatant cet assassinat sauvage :
Rouen : enquête ouverte après la mort d’un enseignant-chercheur guinéen
Mamadou Barry, 31 ans, était chercheur à l’Université de Rouen-Normandie, où il venait de soutenir sa thèse. L’un de ses amis dénonce une agression « raciste ».
S’agit-il d’un crime raciste ou d’une bagarre qui aurait mal tourné ? Une enquête a été ouverte après la mort d’un jeune universitaire guinéen, Mamoudou Barry, violemment agressé vendredi soir près de Rouen.
De source policière, le père de famille de 31 ans a été agressé à Canteleu, dans la banlieue de Rouen. Pris en charge par les secours, il a été hospitalisé au CHU de Rouen, où il est mort samedi. « Les faits auraient été commis entre 20 et 21 heures, sous réserve du résultat des investigations à venir », a indiqué le procureur de Rouen Pascal Prache.
« Une agression raciste »
Selon plusieurs médias, dont France 3 Normandie, il aurait été pris à partie alors qu’il était au volant de sa voiture. Il a été « victime d’une agression verbale puis physique d’une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l’ont mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet », assure encore la source policière.
Le jeune chercheur a été pointé du doigt par son agresseur, à la hauteur d’un arrêt de bus, alors qu’il rentrait chez lui en voiture avec son épouse vendredi vers 20 h 30, a de son côté raconté à l’AFP Kalil Aissata Kéita, enseignant-chercheur à l’Université de Rouen, lui aussi Guinéen et « ami proche » de la victime.
« L’agresseur les a pointés du doigt et a dit : ‘Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir‘ », a relaté Kalil Aissata Kéita, alors que l’Algérie et le Sénégal s’affrontaient le soir même en finale de la coupe d’Afrique des nations de football. L’agresseur était « de type maghrébin » mais « on ne sait pas si c’est un Algérien », a précisé Kalil Aissata Kéita, qui a néanmoins parlé d’une « agression raciste ».
Mamoudou Barry serait descendu de sa voiture pour demander des explications à son agresseur qui l’aurait alors roué de coups. « C’est au 4e coup qu’il est tombé sur la nuque », a indiqué Kalil Aissata Kéita, qui a raconté avoir été aussitôt appelé par la femme de la victime.
« Débordant de projets, Mamoudou Barry forçait, par son travail, l’admiration de ses collègues et de ses étudiants », a de son côté réagi Joël Alexandre, président de l’Université de Rouen-Normandie, dans un communiqué. « Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame ».
L’Express
Que pèsent les propos de Nadine Morano face à l’assassinat sordide de ce jeune homme de couleur ?
La profondeur du silence de la République en marche sur cet assassinat
n’a d’égal que le vacarme de ses hurlements au loup contre Nadine Morano !
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