Aujourd’hui, on peut légitimement considérer que la survie de l’Occident est menacé par les avancées de sa civilisation vers toujours plus de morale et de lois.
La protection démesurée de l’individu, au détriment de l’intérêt général, fragilise énormément les démocraties. Elle débouche en Occident, sur la dictature des minorités, le radicalisme, l’indigénisme et le wokisme.
Par exemple, considérant la liberté des femmes, on peut s’interdire de les pousser à avoir suffisamment d’enfants. Mais on le sait, c’est une politique suicidaire pour la survie de la société.
Accueillir tous les migrants qui le souhaitent respecte sans doute les droits de l’homme, mais cela menace l’identité du pays et à terme le condamne à un conflit de civilisation.
Les progressistes n’ont qu’un mot à la bouche : le respect de l’Etat de droit !
Mais quand cet état de droit est dévoyé ou que les juges chargés de l’appliquer le font évoluer eux-mêmes ou quand ils l’interprètent de manière abusive, la Nation est en danger.
Il est néanmoins intéressant de s’intéresser à ce qui se passe dans certains pays non occidentaux qui eux sont encore libres de se défendre contre les envahisseurs ou les agresseurs.
Voici un article de Boulevard Voltaire qui rapporte ce qui se passe en ce moment au Salvador et qui révulsera tous les bons progessistes de notre pays :
Au Salvador, le très répressif président Bukele
réélu avec 85 % des voix
Le dimanche 4 février, Nayib Bukele a été réélu président du Salvador dès le premier tour avec plus de 85 % des voix. Jamais, lors d’une élection, un tel score n’avait été enregistré. L’homme de 42 ans a littéralement été plébiscité. La raison ? Une fermeté absolue envers les criminels.
Si Nayib Bukele est à ce point populaire dans son pays, ce n’est pas parce qu’il est sympathique et avenant, mais bien grâce à la politique sécuritaire qu’il a menée ces dernières années.
Tolérance zéro
À son arrivée au pouvoir en 2019, le Salvador était le pays dans lequel le taux d’homicide était le plus élevé au monde, avec 87 homicides pour 100.000 habitants. À cette époque, la vie en prison n’était pas désagréable. « Les chefs de gangs donnaient des conférences et avaient des prostituées à disposition », rapporte Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la justice, interrogé par BV. Nayib Bukele a petit à petit aboli ces privilèges. Début 2022, par représailles et pour faire plier leur président, les gangs ultraviolents qu’on appelle là-bas « maras » ont pris la population en otage et ont tué, en quelques jours seulement, des dizaines de civils innocents. Cette opération n’a pas eu l’effet escompté, au contraire.
En réaction, en mars 2022, le président salvadorien ordonne un état d’urgence. Ce dispositif permet les arrestations sans mandat et le déploiement de l’armée dans les rues. Résultat : en un an et demi, près de 75.000 personnes sont arrêtées et placées en détention.
Cette opération de nettoyage ne se déroule pas sans mal et sans sacrifice de la population. Partout dans le pays, des barrages sont mis en place, les voitures sont fouillées et les hommes priés de se déshabiller dans la rue car, « désormais, la simple présence de tatouage suffit pour faire arrêter les membres des maras », explique Pierre-Marie Sève. Aujourd’hui, le moindre soupçon conduit en prison, l’enquête vient dans un second temps. Cette méthode implique évidemment des erreurs. À ce jour, 7.000 personnes auraient été arrêtées sans raison. Si, pour le juriste, « cela prouve que le système judiciaire fonctionne toujours », pour l’opposition salvadorienne, c’est un scandale.
Réjouissance zéro
Certains dénoncent également les conditions d’incarcération des détenus. Nayib Bukele a fait construire une prison de 40.000 places dans laquelle les prisonniers sont enfermés à 80 par cellule. Ils ne disposent pas de matelas, ne peuvent pas sortir et ont un menu unique chaque jour composé « d’omelette et de haricots rouges ». Rude mais efficace. Le jeune président estime, en effet, que « le premier but de la peine est la neutralisation, pas la réinsertion », et il refuse que les prisonniers soient mieux lotis que le reste de la population.
Pas de téléphone, pas de cours de théâtre, pas de karting, pas de remise de peine pour bonne conduite… Si elle avait son mot à dire, la Cour européenne des droits de l’homme bondirait. Les Salvadoriens, eux, applaudissent. Aujourd’hui, le taux d’homicide du pays est de 1 pour 100.000, ce qui en fait l’État le plus sûr d’Amérique.
Quoi que l’on en pense, Nayib Bukele a démontré qu’avec une police et une justice fermes, il était possible de sortir un pays du chaos. Il a aussi prouvé que lorsque l’on veut, on peut. Ses compatriotes en redemandent.
Sarah-Louise Guille pour Boulevard Voltaire.
Sans prendre le Salvador comme modèle, il n’est pas inutile de réfléchir sur les faiblesses liées au respect d’un état de droit qui ne défend plus le peuple et qui menace sa survie !
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Une réponse à “Quand le peuple choisit la sécurité contre l’état de droit !”
Comme quoi, quand on veut on peut, et ce president du Salvador le prouve, ce n’est pas une fatalité comme nous le presentent les totos de l’europe et les gogoches.
La grande difference avec ce president, qu’il faut ajouter, c’est qu’il se souci de son pays, pas en occident, ou les dirigeants ont vendu les peuples pour leur seul interets et ca se voit dans tous les domaines.