Depuis mai 68, et plus encore depuis l’arrivée de Mitterrand à l’Elysée, la gauche a tissé toute une toile d’influence.
La Justice, l’Education, la Presse sont en grande partie aux mains de la gauche et aujourd’hui du progressisme.
Dans le livre de Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot, une anecdote m’a particulièrement frappé :
En mai 2010, dans l’émission de Frédéric Taddeï, « Ce soir ou jamais », Eric Zemmour croise le fer avec Pascal Blanchard, un historien spécialiste de la période coloniale. L’affrontement est rude et chacun reste sur ses positions.
Mais après l’émission, Pascal Blanchard se penche vers Eric Zemmour et lui glisse à l’oreille :
« Tu pourras dire ce que tu veux. On s’en fout,
on gagnera, on tient les programmes scolaires. »
Quel cynisme ! On mesure le chantier qu’aurait à ouvrir Eric Zemmour s’il parvenait à l’Elysée et les formidables résistances auxquelles il se heurterait !
Mais ce qui est vrai pour l’Education est aussi une réalité pour la culture en général et particulièrement pour le cinéma, où le progressisme règne en maitre.
Voici quelques extraits d’un article paru dans le dernier numéro du magazine L’Incorrect :
Le cinéma français est-il de gauche ?
Cannes 2021. Après un an de disette, la croisette a leé le rideau. Une palme d’or et deux microscandales plus tard, la France a crié cocorico. Titane, qualifié bêtement de « film transgenre » par Le Monde a remporté la Palme d’Or, Verhoeven a cru choquer en filmant des bonnes soeurs lesbiennes dans Benedetta et l’excellent Bac Nord a heurté les bonnes consciences par son parti-pris « pro-flic ». Le cinéma français est-il officiellement de gauche ?
En 2019, plus de 180 films d’initiative française agréés par le CNC (Centre National du Cinéma) ont inondé les salles obscures. A de rares exceptions près, le cinéma français est médiocre, répétitif, sans audace ni ambition, il n’inspire plus personne et la question même de savoir ce qu’est le cinéma l’émoustille autant qu’un rasoir dans les mains d’un Taliban… Mais il n’est pas forcément de gauche, quoiqu’il semble pris en otage par cette idéologie.
Cinématographiquement, il l’a été, un peu, avant Mitterrand, quand le pouvoir était de droite et qu’on appelait ça le « cinéma engagé » : Yves Boisset chargeait les flics dans Un Condé, rejouait l’affaire Ben Barka dans L’Attentat et dénonçait le racisme du Français moyen dans Dupont Lajoie. Costa-Gavras tapait sur la CIA (État de siège), Mocky moquait les cathos dans Un Drôle de paroissien et prêchait la révolte dans Solo. Ces cinéastes voyaient le monde en noir et blanc, mais on y croisait Piccoli, Montand, Bourvil, Ventura et Crémer. Boisset savait raconter une histoire, Costa-Gavras maîtrisait les tensions dramatiques et Mocky pouvait être drôle. En 1981, la gauche récupère les clés du pays et Jack Lang le carnet de chèque de l’état, les rebelles s’embourgeoisent, on finance les copains, on pétitionne et on s’indigne à tour de bras depuis le VI ème arrondissement.
Cohérence de gauche
Le cinéma est un petit monde clos qu’il est difficile d’intégrer, où les professionnels sont de gauche et dans lequel même un François Berléand est classé à droite. Le manichéisme y est de rigueur et la complexité s’avère suspecte. Si tous n’affichent pas fièrement leurs convictions politiques, on n’a jamais entendu un comédien ou un cinéaste se revendiquer de droite, sauf peut-être Christian Clavier en 2007. Il y a toujours un prétendu opprimé à défendre et un micro pour le crier la larme à l’oeil. On fustige les racistes Dupont-Lajoie, puis on invite l’actrice Aïssa Maïga pour qu’elle vienne faire le décompte raciste des noirs présents aux César.
On hue en 2020 le violeur Roman Polanski pour acclamer l’année suivante le violeur Adama Traoré.
Ça cause inclusion toute la journée, mais lorsque deux films en font leur sujet – le documentaire Lourdes et le dernier film de Tolédano et Nakache Hors Normes – ils ne reçoivent aucune récompense. Seul l’acteur Gérard Lanvin a publiquement soutenu la police lors des dernières manifestations et le réalisateur Olivier Marchal a été quant à lui auteur d’une tribune de soutien aux forces de l’ordre en pleine affaire Traoré. Deux professionnels du cinéma que, selon eux, « la profession déteste » mais qui bénéficient d’un succès et d’un courage suffisants pour ouvrir leur gueule à contre-courant.
Cinéma-propagande
A vingt-quatre images par seconde, le septième art est le médium idéal pour rééduquer le mauvais peuple. On le fait renifler fort devant Welcome – l’histoire d’un maître-nageur à Calais prêt à tout pour aider un jeune réfugié kurde à traverser la Manche à la nage – on lui remémore les années Act-up avec 120 Battements par minute et on lui parle de chef-d’oeuvre devant Tomboy qui met en scène Laure, 10 ans, souhaitant devenir Mickaël. Si par malheur le film se révèle franchement mauvais, on abandonne les critères esthétiques. A contrario, Bac Nord, projeté en clôture du Festival de Cannes crée la polémique et un journaliste irlandais de l’AFP explique très sereinement : « Le film est super, mais il y a un problème, là. […] Moi j’ai vu ça avec l’oeil d’un étranger et je me dis : peut-être que je vais voter Le Pen après ça ». La gauche conserve le monopole de la représentation, notamment sur la radio publique.
Les critiques classés à droite sont généralement sur liste noire. L’Incorrect se voit régulièrement refuser l’entrée des projections presse, tout comme les journalistes de Valeurs actuelles – même si un peu moins. Entre purge stalinienne chez Télérama aux bons soins de Caroline de Haas, indignation grotesque d’Adèle Haenel aux César, promotion du salafisme avec Les Misérables et racisme décomplexé des « racisés », une minorité offensive est en train de prendre le pouvoir à la remorque de la gauche américaine. Sans réel contre-pouvoir, la minorité woke risque de ringardiser la méthode Goebbels, d’autant qu’avec un milliard de subventions le succès public réel leur importe peu. Si le cinéma français n’est pas encore substantiellement de gauche, il est quand même en train de devenir un véritable outil de rééducation de masse.
Le CNC, centre progressiste
Depuis 2019, un bonus est appliqué aux films qui intègrent autant de femmes que d’hommes dans les postes d’encadrement des équipes de tournage qui représente 15 % du soutien accordé au film par le CNC. En 2007, le CNC crée une commission des aides « images de la diversité ». Son objectif est simple : mettre en avant « l’ensemble des populations immigrées » et faire la promotion des « réalités actuelles, l’histoire et la mémoire, en France, des populations immigrées ou issues de l’immigration ». Depuis 2019, son président se nomme Alain Mabanckou, écrivain congolais naturalisé et vivant en Californie où il enseigne à l’UCLA, cette université devenue la proie des thèses progressistes les plus délirantes.
Arthur de Watrigant pour L’Incorrect.
Je ferais remarquer, pour ma part, que quand le pouvoir était à droite, des films de gauche de Boisset et Costa-Gavras étaient financés et projetés sans problème alors qu’aujourd’hui, avec la gauche au pouvoir depuis 10 ans, le film Bac Nord fait polémique !
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3 Réponses à “Quand le progressisme infiltre le cinéma français …”
Le cinéma français est mort, ou quasiment, du jour ou il a été subventionné. Un film ou un producteur risque son argent a intérêt à marcher sous peine de faillite. Le fric du contribuable peut être dépensé sans souci du succès, tout est payé. Ce qui explique le nombre infini de bouses qui peuplent le grand écran.
Le monde de la culture en général est gangréné jusqu’à la pourriture par les idées gauchiasses et les intermittents du spectacle pompent sans vergogne le fric de l’assurance chômage pour des gens souvent sans talent profitant d’un système qu’ils veulent protéger et surtout aucun de ces acteurs bobo n’habite dans les quartiers d’immigrés qu’ils chérissent tant Il n’y en aurait pas un qui résisterait à se promener main dans la main en affichant une homosexualité ou LGBTQ Il se feraient lyncher par les chances pour la France qu’ils aiment tant !!!
Les medias, la communication, et infos, tout est soumis a la goche et a sa propagande, et depuis peu aux progressisme qui ne veut rien dire, sinon etre une frange de la goche.