
A Paris, les Macronistes se drapent dans les Valeurs de la République en faisant semblant de défendre la laïcité.
Mais à Bruxelles, ils s’opposent à un amendement interdisant aux instances européennes de faire des campagnes de promotion du voile islamique !
On se rappelle du scandale de cette campagne du Conseil de l’Europe promouvant la diversité en utilisant ce slogan :
« La liberté est dans le hijab ! »
Voici l’amendement qui a été présenté aux votes des députés européens :
L’amendement a été adopté malgré l’opposition de LFI, des écolos, des socialistes et … des macronistes !
Cela rappelle ce qui s’était passé en novembre 2024 comme le rapporte cet article du JDD :
Financement de l’islam radical : l’ambiguïté des macronistes
et le nécessaire sursaut des parlementaires français
Après le rejet au Parlement européen d’un texte visant à interdire le financement de l’islamisme par l’Union européenne, la sénatrice Nathalie Goulet dénonce la position surprenante des élus macronistes et appelle le Parlement français à se saisir du sujet.
Alors que la jeune étudiante iranienne Ahou Daryaei crie au monde son désespoir et sa lutte héroïque contre l’obscurantisme des Gardiens de la révolution, en déambulant en sous-vêtements après avoir été molestée par la police des mœurs de son université,
Alors que les femmes afghanes sont traitées en paria de leur propre pays, n’ayant plus aucun droit sinon celui de procréer – des garçons de préférence -,
Alors que le droit des femmes est bafoué dans les pays qui pratiquent un islam radical,
Le Parlement européen vient de manquer une occasion de mettre un terme, au moins dans le principe, à des financements européens au profit de structures liées aux Frères Musulmans ou faisant du prosélytisme pour l’islam radical.
Un petit rappel s’impose : si la Commission européenne peut décider de contributions en faveur d’ONG, certaines subventions accordées ont attiré l’attention. La Commission européenne persiste en effet à promouvoir l’association FEMYSO (Forum des organisations européennes musulmanes de jeunes et d’étudiants), qui assure notamment la promotion du port du voile, et ce malgré la protestation écrite de l’ancien ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin.
Encore plus frappant, le programme Erasmus+ intitulé « Jeunes musulmans pour une Europe d’avenir : inclusive, numérique et durable, initiative européenne pour la formation et l’éducation » permet à l’association frériste Al Sharq de coordonner quatre de ses projets.
En outre, parmi de nombreux autres exemples : 2,8 millions d’euros ont été attribués à des universités de la bande de Gaza, dont 1,7 million à l’Université islamique de Gaza au titre de la politique de voisinage, et 344 172 euros à l’Université de Gaziantep, dont le recteur a publiquement rendu hommage à Ismaïl Haniyeh, leader politique du mouvement terroriste Hamas tué par l’armée israélienne.
Ces financements posent évidemment la question des priorités de l’Union européenne et des contrôles en place.
Financement de l’islamisme par l’UE : un amendement finalement rejeté
Dans ce contexte, l’eurodéputée Les Républicains Céline Imart s’est félicitée le 23 octobre dernier d’une « victoire politique historique », annonçant l’adoption d’un amendement visant à interdire le financement de l’islamisme et du terrorisme par l’UE.
Cet amendement soutenu par le groupe PPE (droite) prévoyait « d’interdire que les fonds de l’Union soient alloués à des personnes ou à des associations liées à des mouvements terroristes ou à tout autre mouvement extrémiste opposé aux valeurs fondamentales de l’Union européenne » et demandait que cette restriction s’applique également « aux fonds de l’Union accordés à des tiers qui contribuent directement ou indirectement au financement de ces entités ». Belle initiative, qui fait suite au travail de l’eurodéputée Nathalie Loiseau pour tenter d’obtenir plus de contrôle dans les financements d’association ayant des liens avec l’islam radical, et au travail d’alerte que je mène au Sénat depuis des années.
L’annonce de l’adoption de cet amendement serait une bonne nouvelle, mais voilà : il s’agit d’une demi-vérité ! Non, les députés européens n’ont pas mis fin au financement de l’islamisme et du terrorisme par l’UE.
En effet, la proposition de résolution budgétaire dans laquelle avait été inséré l’amendement de Madame Imart a été rejetée dans la même journée. La victoire s’est révélée de courte durée !
Position ambiguë du groupe macroniste sur la lutte contre le séparatisme et l’islam radical
Si l’amendement a reçu un soutien marqué de la délégation française du PPE, il n’a pas rallié l’ensemble du groupe Renew Europe, dont les votes se sont scindés en deux : 27 voix favorables, 38 voix contre, 4 abstentions.
Ce qui soulève des interrogations sur la position ambiguë du groupe macroniste sur la lutte contre le séparatisme et l’islam radical, Messieurs Pascal Canfin et Bernard Guetta, et Mesdames Fabienne Keller et Valérie Hayer, (tête de liste du parti présidentiel lors des élections européennes de 2024) qui ont tous voté contre cet amendement. Face à ce constat, il serait urgent de réformer les procédures d’attributions des subventions européennes et de geler les financements prévus pour 2025.
Les parlementaires français doivent s’engager
Le Parlement français doit s’engager résolument dans la lutte contre ces dérives.
À la veille du débat budgétaire au Sénat, il est impératif de garantir la cohérence des politiques publiques et de surveiller rigoureusement l’utilisation des fonds publics. Financer, même indirectement, des entités aux liens douteux avec l’idéologie frériste et l’islam radical, revient à financer au nom de la diversité les ennemis de la République.
Il faut convaincre nos partenaires européens que cette vision n’a rien à voir avec l’exception française de la laïcité mais a tout à voir avec le financement des séparatismes qui grignotent les démocraties. Il suffit de constater la situation en Belgique, dont de nombreux quartiers n’ont rien à envier au Londonistan, pour s’en persuader.




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